Si je devais écrire un avis, je ne ferais que copier coller celui de Nick : un mauvais épisode où la chute libre de Yanko est l'illustration de celle de la série.

Cette saison part vraiment à vau-l’eau. 

Autant la première m’avait passionné avec son histoire #Metoo, autant là, ce outing de Bradley est d’une lourdeur qui plombe tout, à commencer par le scénario qui avance avec la grâce d’un tracteur de 1000 tonnes : Alex a disparu, qui pour la remplacer ? Laura, bien sûr ! Ça tombe bien, ça sert le plan de Cory. En comme en plus la série estime ne pas encore avoir assez touché le fond, on reclaque dans les pattes de la pauvre Bradley son horrible frère déjà responsable des plus mauvais moments de la saison 1. 

Car, même si imparfaite, la saison 1 avait l’allure d’une cocotte minute qui montait progressivement en pression. Ici c’est la même cocotte, les mêmes ingrédients mis dedans, mais il manque le catalyseur, ce qui va faire interagir de manière explosive les éléments. En saison 1, c'était Mitch, le prédateur sexuel. Ici, il n'y a pas grand-chose pour compenser, on a bien l'épidémie, mais je pense qu'ils la teasent et qu'ils la gardent pour la saison 3. Et comme le tout manque de tension, les scénaristes secouent la cocotte de manière forcée afin de créer quelque chose. Las, les personnages deviennent en roue libre (il sert à quoi, Chipn en fin de compte ?), se prennent la tête constamment et se disputent pour n'importe quoi. Et moi, je m'ennuie terriblement. 

Sinon j’ai tout de même bien aimé le gag plein d'auto-dérision de Nestor Carbonell qui interprète Yanko. Car oui, moi aussi, que ce soit dans The Morning Show ou déjà dans Lost, je pensais vraiment qu'il portait du eyeliner continuellement (et je m'interrogerais pourquoi).