Tout simplement l'un des tout meilleurs épisodes de télévision que j'aie vus : doux-amère, empli de nostalgie et de propos très forts. Qu'importe les mesures prises (Hamsterdam) ou la mise en retrait de Stringer Bell et d'Avon, le trafic de drogue ne cessera jamais vraiment.

Je ne sais pas si c'est surtout parce qu'il a une odeur de fin d'aventure pour beaucoup de personnages (à tous les coups c'est terminé avec McNulty pour de bon, et toute la bande Barksdale) mais ce season finale m'a vraiment frappé émotionnellement.

Seule une écriture exceptionnelle de personnages fictifs arrive à créer un tel sentiment de manque juste après que le générique de fin s'amorce - c'est du David Simon tout craché. Bref, si la série s'était arrêtée là elle aurait eu une conclusion parfaite, car je ne vois pas ce qu'elle aurait pu raconter de plus.

Donc en gros vous me dites que la prochaine saison sera encore meilleure ?

Difficile de donner un avis sincère sur The Wire.

Difficile car dès le premier épisode, tout était dit. Les tours étaient détruites, mais rien ne changeait pour autant. C'est la philosophie de la série, et dès lors elle rend toutes les intrigues terriblement vaines, d'autant plus quand elle s'attache à nous représenter des personnages qui tentent de faire bouger les lignes. 

The Wire, c'est une série pas évidente, parfois un peu aride (malgré son humanité), mais force est de reconnaître qu'elle parvient à nous présenter un monde crédible, où chaque action, chaque mot se répercute contre tous les murs et trouve toujours un point de chute, aussi douloureux soit-il. Tout n'est pas totalement noir non plus, le montage musical final nous montre que l'éternelle répétition des mêmes erreurs permet à chacun de conserver sa place, des plus médiocres au plus aisés. Il ne reste que Colvin, seul dans les ruines, qui observe un horizon qui ne viendra pas. Et j'ai alors pensé à cette réplique du Roi Arthur dans Kaamelott qui me semblait de circonstance : "J'ai merdé, mais je veux pas qu'on dise que j'ai rien foutu."

Un fin touchante et douce-amère comme la série sait parfaitement bien les réussir, qui sublime magistralement toute la saison. 

Très bon finale qui, comme d'habitude, laisse une fin à moitié ouverte. Il y a en revanche certaines intrigues (celle de McNulty notamment, celle d'Avon aussi) qui sont quasiment parfaites en l'état (putain le retour de Beadie je n'y croyais plus) et que je verrais bien s'arrêter là, carrément.

Pour le sort de Colvin, l'intrigue de Dennis et celle de Carcetti en revanche, j'en attends plus et j'espère les revoir dans la saison suivante. On s'est fait couiller au passage saison 2 vers saison 3 et malgré l'introduction du système scolaire dans la prochaine et même si je me doute que des éléments comme Omar ou Marlo réapparaîtront, j'espère qu'on n'oubliera pas Hamsterdam de sitôt.

C'est comme d'habitude avec The Wire, le final n'est pas la meilleure partie et c'est toujours un épisode un peu avant qui marque vraiment les esprits (The Cost, mort de Wallace, mort de String... même l'avant dernier de la saison 2 est meilleur que le suivant). Phénomène GoT avant l'heure. D'après les notes ça a l'air de changer en saison 4, je l'espère bien.

Bien sûr tout cela n'empêche pas la saison dans son ensemble d'être de très bonne qualité et ce final ne déçoit sur aucun point.

Dans la foulée du précédent épisode, fin de saison logique et amère, et très réussie, rien à redire contrairement à la saison 2. Gros sourires néanmoins pour BNBG, Rawls qui s offre son moment 'apocalypse now' avec la chevauchée des valkyries, et Mcnulty qui revient vers Bea. J aurais bien fait sans la comparaison sexes/boxe mais tout est pardonné avec le meilleur montage de fin jusqu a present.

The Wire repousse la limite entre fiction et réalité comme aucune autre série. Chapeau bas à toutes les personnes impliquées dans cette série.

"I caught him, and he fucnking don't know it."

Cette phrase pleine de dépit de McNulty c'est le point de départ d'un excellent épisode qui vient conclure une saison brillante. On se retrouve ensuite dans l'appartement de String, ou Mc Nulty lâche à nouveau son dépit, cette fois face à la personnalité de Bell.

Forcément on aurait aimé voir Hamsterdam se poursuivre, mais ce n'était pas réaliste. On ne peut qu'espérer que Colvin poursuivra sa bataille, puisque cet élément va rentrer en compte dans la lutte politique à laquelle on va très certainement assister lors de la prochaine saison.

Et cette fin, un peu façon retour à la case départ avec Marlo et Avon, avec Mc Unlty, Daniels... ne me donne qu'une envie, ouvrir le dossier intitulé "Saison 4" sur mon ordinateur.

Ce qu'il y a de terrible avec le projet "Hamsterdam", c'est que sa fin arrive par les deux personnages les plus détestables de la série : Burrel et Rawls. Lorsque que ce dernier enclenche la sono pour diffuser "la Chevauchée des Walkyries", le dégoût est immédiat. Cette colère touche également Tommy Carcetti qui, utilisé comme un pion, prend l'entière décision de médiatiser l'affaire. Carcetti sera probablement élu maire en saison prochaine ; mais quoiqu'il fasse, par la suite, je ne pourrais pas oublier cette première faute.

Finalement, la mission est accomplie seulement dans les vies privés des personnages (Daniel et l'étonnant McNulty). Espérons que cela dure. C'est à peu près le seul espoir qu'il me reste à Baltimore.

Inéluctablement, la boucle est bouclée. L'épisode est très réussi, rien à redire. D'ailleurs, je trouve que la limite entre fiction et documentaire est très mince, c'est probablement ce qui fait la qualité incroyable du show.

The Wire, j'attends de commencer ta saison 4 avec confiance et impatience.

Un dernier épisode excellent et déprimant au possible. Quelles émotions.. Je m'attends à plus dur encore pour la suite. Le décor est planté en saison 1 et derrière on creuse un puits sans fond, avec une dextérité d'écriture et une esthétique sans égal.