The Wire
Sur écoute
Quand la police s'efforce de démanteler un réseau tentaculaire de trafic de drogue et du crime à Baltimore.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drame, Crime, Drama | HBO, Jimmy | 2002 |
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Avis sur la saison 1
Avis favorable | Déposé le 01 octobre 2015 à 16:13 |
Et ça y est, première saison de 'The Wire' achevée. Le moins que je puis dire, c'est que je ne suis absolument pas déçue. L'écriture est belle, intense et complexe. Que ce soit dans le déroulement de l'enquête, l'évolution des personnages, les dialogues ou dans le portrait d'une ville que l'on apprend à connaître. La complexité est telle que l'on s'attache à tous les personnages, y compris au clan Barksdale et à tous ses sbires. Nous spectateurs, on suit de loin (ou de haut) la partie d'échecs entre les deux camps et c'est quand même magistral. J'aurais tellement de choses à dire qu'il m'est difficile de résumer ma pensée dans un avis, mais c'est juste génial. Tout simplement génial. Cette équipe de policiers vivant pour la justice mais qui ne s'érigent à aucun moment en super-héros. Qui ont aussi leurs failles, leurs défauts et leurs qualités. Parfois ils ont un temps d'avance sur les autres, mais ce sont souvent les autres qui prennent la longueur d'avance. De l'amertume dans la fin de saison, un dénouement qui montre que justement, tout n'est pas dénoué. C'est parfait. |
Avis favorable | Déposé le 07 septembre 2011 à 16:19 |
On a un peu de mal à rentrer dans la série. le pilot est très immersif, et il faut se faire assez rapidement aux personnages, qui sont très nombreux et ce dès le début, que ce soit du côté des flics ou du côté des trafiquants/dealers. Une fois que l'on est bien installés au sein de l'unité, qu'on a pris ses marques, là on peut réellement se régaler en observant le fil de l'enquête, mais aussi l'évolution des personnages de part et d'autre. L'accent mis sur les dealers, et particulièrement sur des mecs comme D'Angelo, Wallace, Omar, qui sont parts d'un engrenage infernal où parfois ils sont entraînés contre leur gré, et que l'on montre sous des jorus complètement différents selon les situations, rend la série encore plus réaliste et attachante. Tous les personnages ont leur part, leur rôle à jouer, même si par moments ils peuvent être insignifiants, ils auront toujours leur importance (Prez, Bubbles...) La richesse du scénario, le talent de la réalisation et des acteurs font que c'est probablement une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir. Vraiment quelque chose à voir une fois dans sa vie, en s'en donnant les moyens, c'est-à-dire en jouant le jeu de l'immersion. |
Avis favorable | Déposé le 16 juin 2011 à 14:49 |
Seigneur, je le confesse, j’ai pêché… un jour j’ai regardé le premier épisode de « The Wire », et puis j’ai décidé d’arrêter. Parce que je ne comprenais rien : les dialogues étaient incompréhensibles (depuis je suis passée aux sous-titres français, ça va mieux) – et puis j’avais un mal fou à distinguer les personnages les uns des autres, à comprendre qui était qui. Ça aussi, ça s’est arrangé depuis. Bref, sans la pression insistante de mes collègues (et néanmoins amis) à regarder ce qu’ils nommaient « la meilleure série du monde », je serais passée à côté de ce monument. Oui, j’ai pêché, je le confesse et me repends. Depuis, j’ai changé. J’ai réessayé la série. J’ai poussé au deuxième épisode… et là, ça a été l’engrenage infernal. J’en suis à la cinquième saison. Et je ne suis pas loin de penser, moi aussi, qu’il s’agit de « la meilleure série du monde ». La première saison est ma préférée des cinq, suivie de près par la quatrième. Quand on la commence, on a l’impression de regarder un « simple » polar réaliste. Et puis, petit à petit, on s’attache et on se passionne pour les personnages, notamment toute cette vie foisonnante des « quartiers », ces cohortes de caïds et de dealers qui ont chacun leur caractère, leur histoire, leurs motivations. Ils sont tous profondément crédibles, et au fur et à mesure des épisodes on apprend tellement à les connaître qu’ils en deviennent familier. Je ne sais pas comment dire, ils deviennent, d’une certaine façon « réels ». Certains sont attachants à l’extrême, comme Dee Angelo ou Bubs. D’autres archi-charismatiques, comme Omar et bien sûr Stringer Bell (*aaaah Idris Elba <3 *). La partie « enquête » est également magistrale : le clan Barksdale et nos policiers fauchés se livrent une partie d’échecs à celui qui sera le plus malin, et, comment dire, ils sont impressionnants d’intelligence. Je veux dire, pas intelligents comme dans toutes ces séries ou ces films où on est censés croire les scénaristes sur parole quand ils qualifient tel ou tel personnage de « génial ». Non, leur intelligence transpire de leurs actes, de leurs stratégies. L’écriture de « The Wire » est donc impressionnante et passionnante dès le début. Mais ce qui est encore plus fort, c’est qu’au fur et à mesure des épisodes se tisse la toile de fond d’une étude sociétale et sociologique de la ville de Baltimore, en l’occurrence dans cette saison des bas quartiers, du milieu de la drogue, et de la police. On croyait suivre un polar ? On se retrouve avec une thèse à charge, argumentée et implacable, sur une ville à la déroute. Un concentré d’intelligence et de pertinence comme je n’en ai jamais croisé ailleurs, une écriture réellement brillante. Magistral ! |
Dieu sait que l'on m'a parlé de cette série, et qu'étrangement, j'ai eu du mal à m'y mettre. J'ai regardé le premier épisode, mais trop de personnages, trop de dialogues qui m'ont perdu... J'ai retenté l'expérience et je ne le regrette pas.
La saison 1 pose les bases de ce que sera (j'espère) la série : un monde pourri par l'argent, des personnages non manichéens, certains qui n'ont plus le choix, et surtout, une fin qui n'est pas édulcorée. Oui, l'ensemble est doux amer. Mais finalement, qu'est ce qui ne l'est pas ? Tout n'allait pas bien se terminer, sous un air de Céline Dion avec des paillettes.
Pas déçue du tout, et pressée de voir la saison 2.