La suite. Tout aussi bon que le pilote. Peut être un poil mieux car on suit plus facilement les intrigues. Vivement que ça décolle.

Second épisode de The Wire où on retrouve très largement le style Ozien (et non, je ne dis pas ça qu'à cause de ce qui arrive à l'ado en fin d'épisode). Et franchement, ça me plaît plutôt.

Le rythme n'est pas rapide, mais il n'en reste pas moins fluide et intéressant.

Cet épisode confirme le gros potentiel de la série et donne très clairement envie de voir ce qui va se passer ensuite.

Je suis agréablement surprise par la vitesse à laquelle la série avance avec un enchaînement d’événements importants en un épisode.

Tout ça en plus du quotidien des différents groupes toujours aussi intéressants et agréables à suivre et des très bon dialogues.

Déjà accro !

Belle continuité du pilot, avec une réelle mise en place de cette affaire et les liens entre les personnages qui se tissent. On joue pas mal sur des clichés utilisés dans d'autres séries policières (notamment avec l'interrogatoire de D'Angelo).

J'aime beaucoup, et en plus ça ne manque pas d'humour ! Les personnages sont tous très intéressants et traités d'une manière très fluide, très naturelle. Deuxième épisode, et déjà une scène sous tension avec l'interpellation dans la nuit des trois flics, ou Bunk et McNulty qui vont dans la cité.

57 minutes et ça passe bien, ça passe vite et on ne s'ennuie. C'est vraiment intéressant. Et bien fait.

Très bon follow up du pilote qui développe toutes ses qualités (réalisme, intelligence, nuance, balance des points de vue) et je dirais donne même une nouvelle dimension à la série. La progression est plus fluide, il y a une déconstruction flagrante des codes du cop show (détermination de l'équipe, importance de l'enquête et avancements rapides) et surtout un certain souffle tragique à plusieurs niveau : l'enterrement littéral de l'affaire par la bureaucratie, l'aliénation de McNulty qui est à l'origine de l'enquête, l'erreur des trois policiers (peut-être trop stupide, mais dans un sens assez inévitable quand leur impuissance vient mettre en danger leur illusion de pouvoir), le dilemme moral de Daniels, et bien sûr le statu quo social (les nuggets, le montage...)

Bref, nos personnages paraissent très petit dans cette ville impitoyable.

Une fois qu'on s'est familiarisé avec l'univers grâce au pilot, on n'en perd pas une miette. The Wire est donc toujours aussi sympathique.

Ce qu'il faut aussi noter c'est qu'aucune scène n'est en trop et que pour une série de 60 minutes qui est je trouve un format assez lourd sur 13 épisodes, on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Il y a vraiment de l'intérêt dans quasiment chaque passage... et heureusement vu la multitude de personnages. (on va pas comparer avec une série récente qui vient de reprendre mais vous voyez où je veux en venir)

On sent aussi que la série met en place plusieurs choses sur lesquelles elle pourra s'appuyer plus tard en donnant de la consistance à ses personnages secondaires.

Pour le moment je n'ai pas encore retenu tous les personnages (surtout ceux dans la cité car on les a en fait beaucoup moins vu que dans le pilot, de l'impression que j'ai eu, seul le témoin m'est vraiment familier). J'ai en revanche déjà quelques préférés (Kima, un autre dont-je-ne-sais-plus-le-nom). Mais aucun n'est à jeter.

Derrière ses airs réalistes la série arrive quand même à ne pas montrer quelque chose d'"ennuyant" car elle joue justement sur cette présentation complexe de la réalité pour attirer notre attention. Rien que des scènes comme l'interrogatoire ou l'attaque à 2h du mat', ou des mini-twists comme le coup des chapeaux rouges de l'indic', ça m'a beaucoup plu.

Et puis c'est surtout jusque là très bien écrit : "The game is rigged. But you cannot lose if you do not play."

Meilleur que le pilot car les personnages sont sur "le terrain", c'est plus intéressant a suivre, je commence a accrocher a la série.

le raid a deux heure du matin est jouissif , on y voit une image vraiment crue et tellement réaliste , ça fait peur

cet épisode me donne l'image d'un tamis où on aurait posé l bloc de granit que fut l'épisode pilote et où du sable commence à couler, plus fluide et naturel par endroit. Toujours pas d'or mais cela s'aère un peu

Il est intéressant de constater que The Wire ne délaisse absolument aucun personnage. Même l'indic a le droit à son petit background. C'est quasiment une série sans figurant, ce qui est franchement une prouesse.

Second épisode, je kiffe déjà et il parait qu'ensuite, c'est mieux.