J'aime toujours autant, c'est bien raconté, bien mise en scène, bien joué, franchement pas grand chose à reprocher à cette série et même si je pourrais reprocher à certains moments à la série d'être sur son rythme de croisière assez tranquille, on avance petit à petit, l'arrivé de Omar a vite expédié mes craintes ! Ça annonce que du bon 

Comme tout le monde j'ai trouvé la scène des échecs d'une finesse d'écriture rare.

Au-delà de ça, je ne vois littéralement pas le temps passer depuis le pilot alors qu'on parle quand même d'épisodes de plus de 50 minutes ; le rythme donc est vraiment top et à aucun moment je ne trouve de lenteurs.

Cela fait aussi depuis mon visionnage de The Deuce (créée par D. Simon également, forcément) que je n'avais pas vu de personnages secondaires aussi intéressants et bien développés que les principaux. 

Du même niveau que les épisodes précédents +1 pour la scène du jeu d'échec déjà éprouvé dans les commentaires ci-dessous.

Un épisode que j'ai trouvé presque moins en tensions que les autres, mais rattrapé par la superbe scène d'échecs dont tous les autres avis parlent.

Pour le moment, ce que j'aime dans la série, c'est l'absence de délires manichéens, type : bons flics et méchants voyous (cf. la scène où la police se retrouve à quatre pour taper un seul mec). On arrive à s'attacher aux personnages des deux côtés de la barrière, comme c'était déjà le cas pour Oz, d'ailleurs.

La scène des échecs était en effet superbe mais j'ai aussi beaucoup aimé celle de fin.

Le personnage d'Omar met le feu, ça promet pour la suite.

Oh oui, la scène des échecs était magique ! L'écriture est parfaite, mais ce n'est pas vraiment une surprise de retrouver cette qualité.

Plus d'action mais plus de tension également. Les personnages et leurs relations commencent à être développés, on en apprend plus sur McNulty par exemple. Et sa conversation avec Kima était tout aussi intéressante.

C'est la première fois que je regarde une série où le camp "ennemi" est aussi bien représenté. Pas de jugement, mais un portrait qui me semble bien réaliste de leur vie. Et ça inclut toute une organisation économique etc. C'est assez fascinant, et puis de voir à quel point la police galère et surtout à quel point c'est compliqué, c'est très intéressant. Et puis c'est que c'est bien foutu tout ça ! J'adhère totalement !

La scène du jeu d'échec, je me la suis passé 2 fois tellement c'était beau. Le reste est tout aussi brillant.

Je crois que c'est une des seules séries américaine (avec The Shield) qui montre que les flics n'ont quasiment aucune emprise ni contrôle sur les crimes et délits. Le but du jeu étant de repousser la merde le plus loin possible jusqu'à ce qu'elle finisse quand même par te revenir à la figure.

Ca monte en puissance... comme les autres, j'ai aimé les échecs. Le côté policier n'est pas méga développé, c'est pas vraiment un cop-show, et ça me plaît.

Je crois que c'est avec l'explication des règles des échecs par Dee que j'ai réalisé pour la première fois à quel point l'écriture de cette série était brillante.

Entièrement d'accord avec toi, Gouloudrouioul, l'intro et l'explication de D'Angelo sur la façon de traiter les clients vaut son pesant d'or. Introduire, via des personnages, tout l'aspect commercial et économique du trafic, c'est bien vu. Le top étant le moment où Stringer Bell assure ce rôle, mais j'anticipe.