Après un épisode 4 ou j'y avait trouvé le temps un peu long malgré quelques bons moments, on continue un peu l'ennui avec cet épisode, je dis pas que je me fais chier mais franchement c'est pas loin. C'est évident qu'une saison de 13 épisode ne peut pas nous offrir que des épisodes géniaux surtout avec ce format de 1h, ici on est clairement dans le ventre mou de la saison, ça reste tout de même de bonne qualité .... 

Toujours très équilibré. Même quand l'intrigue est moins intense comme ici, la série ne perd pas en qualité !

Voilà, le système d'écoute est en place, comme depuis le début tout est bien mené etc., j'ai apprécié l'épisode sans réellement trouver ça transcendant mais en y réfléchissant après coup, il y a beaucoup de petits moments que j'ai appréciés, comme ceux d'Omar ou de Wallace et bien sûr de Dee. J'ai trouvé qu'ils dévoilaient vraiment leur complexité (ou qu'ils commençaient à la dévoiler en tout cas), et la police était un peu plus en retrait mais ce n'était pas forcément mauvais.

La dernière scène m'a limite angoissée, je ne sais pas si c'est normal mais j'ai beaucoup aimé et je trouve que ça met bien l'accent sur ce que va être la série.

Pour la première fois j'ai eu l'impression d'être complètement impliqué dans l'histoire et d'être devenu partie intégrante du quotidien à Baltimore. Alors qu'au prime abord cet univers est vraiment très hermétique. C'est fort !

Je l'ai revu hier soir. Et c'est dingue comme cette série annonce sans y toucher des choses qui vont se passer bien, mais alors bien plus tard. Il y a cette scène par exemple avec D'Angelo et sa copine au restaurant où celui-ci explique qu'il ne se sent pas dans son monde. Pour lui, c'est mentir aux autres et se mentir à soi-même. Cela fait directement référence à l'action d'un autre personnage bien plus tard dans le show. Et des exemples comme ça, y'en a des tas (Bodie qui lance une bouteille sur Wallace par exemple).

Au re-visionnage, c'est dingue comme The Wire gagne encore davantage en force.

Toujours aussi réaliste, toujours aussi bien écrit, vraiment intéressant. on s'est fait aux personnages, et on commence à vivre le truc avec eux.

Moi, c'est au contraire ce réalisme qui me plaît. Simon, le créateur, est un ancien journaliste de terrain, et il répète que ses séries servent faire passer des constats qui n'auraient pas trouvé leur place dans un quotidien. C'est son truc de rester ancré dans la réalité.

Omar est vraiment un personnage intéressant, et pour une fois, un homo pas caricatural.

C'était mieux ! Moins d'administratif, plus de concret, et surtout plus de relief donné aux personnages. Omar commence à bien me plaire...

Reste cet ultra-réalisme ambiant qui m'empêche de me prendre totalement au jeu. Il suffirait que les scénaristes mettent cet aspect là du show de côté ou se débrouillent pour le rendre moins insipide pour que je me sente véritablement impliqué. Pour l'instant j'ai un peu trop l'impression d'être extérieur à l'histoire.