Depuis le début de mon visionnage, je n'ai pas cessé de dire que les personnages dans The Wire n'étaient pas manichéens. Force est de constater que je me suis trompé cependant, car Marlo Stanfield est littéralement le mal absolu - un vrai psychopathe qui ne trouve aucune valeur à la vie humaine du moment que ça sert ses intérêts. Finalement, un personnage on ne peut plus réaliste ; sans ironie aucune.

Les scènes dans "la rue" sont excellente avec notamment le retour d'Omar et le final avec Marlo et Joe, dommage qu'a coté de ça les autres intrigues sont clairement moins passionnante.

Transitions effectivement. Il ne reste plus que six épisodes et les derniers vestiges anciens de la série disparaissent. Ce n'est pas sans raison que Prop' Joe explique qu'il était en classe avec Burell. La dernière scène est d'une force puissante et renvoi à des concepts œdipiens bien vus.

Ce qui est très fort avec cette série, c'est son extrême facilité de narration. Cela fait cinq saisons qu'on se ballade dans les bâtiments et rues de Baltimore. On connait tout le monde. Mieux on sait exactement comment chacun va réagir. Peu de surprises. Juste une impression tenace d'avoir été intégré à un univers réel. Et ça, c'est en terme d'écriture, c'est très fort.

La saison semble enfin prendre son essor.

Mc Nullty et Lester sont de plus en plus timbrer, même si leur quête semble avoir fait oublier l'alcool a Jimmy.

La fin est plutôt bien amener, même si il manque l'intensité que l'on a eu dans les meilleur épisode.