Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par une femme ou un homme. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours Anglaise, GB, CA Pas de durée
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4 2005
13.19

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Image illustrative de l'épisode 6.09 - Terreurs nocturnes

Night Terrors

Le Docteur reçoit l'appel au secours d'un jeune garçon aux prises avec ses peurs, au grand dam de ses parents. Mais apaiser les craintes de cet enfant ne sera pas facile si les monstres de son imagination s'avèrent plus que réels...

Diffusion originale : 03 septembre 2011

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Diffusion française : 03 septembre 2011
Réalisat.eur.rice.s : Richard Clarke , Richard Clark
Scénariste.s : Mark Gatiss
Guest.s : Daniel Mays , Andrew Tiernan , Emma Cunniffe , Leila Hoffman , Jamie Oram , Sophie Cosson

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Avatar Ostrya Ostrya
Membre
Avis neutre Déposé le 16 novembre 2013 à 01:05

Heu...

"Ca" juste apres les révélations de la mort qui tue sur River et cie?

Ok, j'adore les épisodes kitch et simplistes de Doctor Who. J'ai meme flippé et fermé mes placards...

Mais le gosse joue aussi bien qu'un mannequin en plastique, il n'a pas l'air terrifié il a juste l'air débile.

Rory et Amy ne servent qu'à se faire chier dans une maison en toc. Peut-être pour termites géantes aristocrates, même si ça n'existe pas.

Faudrait que je revisionne cet épisode à un autre moment. Comme cela a déjà été dit, il est mal placé dans la saison.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis défavorable Déposé le 23 juin 2013 à 20:47

Cette saison 6 hybride alterne constamment entre épisodes à mythologie forte et aux éléments fil rouge très importants, et standalones un peu inutiles, plus ou moins réussis. Chaque partie de saison a son petit maillon faible : les pirates pour la première moitié... Night Terrors pour la seconde. Et c'est même probablement un des pires épisodes de Matt Smith à mes yeux.

DOCTOR: Monsters are real.

Il y a en dépit de tout ce que je m'apprête à dire, un joli thème des peurs enfantines qui sauve les meubles.

Si la première partie est classique et assez efficace, voire même occasionnellement très bonne et charmante grâce à une réalisation très poétique, une musique d'ambiance excellente qui reste en tête et un pitch "Please save me from the monsters" qui fait honneur à la série, l'épisode peine tout de même à décoller. Rien n'est foncièrement malin ou intelligent, et l'intrigue... n'intrigue pas tant que cela. On se demande juste où tout cela mène. Et il est vrai que, revenir aider un enfant apeuré chez une famille anglaise modeste, cela offre une belle leçon d'humilité et un beau contraste avec tout le reste de la saison, où le Docteur est une figure immense pour l'univers.

Les qualités... s'arrêtent plus ou moins là. Je ne distingue pas vraiment de progression logique dans le scénario. On a une succession d'incohérences et de facilités. Tout tient sur des concepts de vent : comment l'enfant met physiquement ses peurs dans un placard ? Comment ils arrivent à rentrer dans une maison de poupée avec une si petite porte, tout est juste abstrait ? Et c'est quoi ces poupées tueuses toutes moisies ? Pourquoi tout le monde revient à la normale comme par magie ? Dès l'instant où Amy et Rory mettent les pieds dans la maison de poupée, l'épisode prend un sacré coup au rythme dont il ne se remettera jamais. C'est non seulement très facile de deviner où ils sont, une fois que le Docteur ouvre le placard. Mais en plus, ça n'a vastement aucun sens, et Amy et Rory se contentent d'être un outil d'exploration pour le spectateur.

L'épisode perd aussi beaucoup de points car... je n'ai absolument pas peur des poupées. Autant plein de choses me mettent mal à l'aise, de l'obscurité aux fonds sous-marins (à quand un épisode là-dessus dans Doctor Who ?), mais j'avoue que les poupées, je ne trouve pas ça plus uncanny que cela. Le cliché des enfants qui rigolent dans les films d'horreur, genre dont je suis assez friand, ne me plaisent jamais et ne m'inquiètent vraiment jamais. Je n'ai pas de connexion particulière à tout ces thèmes par rapport à mon enfance en plus (je n'avais pas de vieilles comodes avec des poupées inquiétantes ou autre ?). Et c'est malheureusement quelque chose de visiblement très personnel pour le scénariste Mark Gatiss, et une qualité que j'entends souvent à propos de cet épisode, mais en ce qui me concerne je trouve les monstres poupées, si visuellement bien faites, totalement sous-exploitées, peu effrayantes et tout bonnement pas mémorables.

On a donc un énième épisode relevant du syndrome Mark Gatiss : 20 minutes d'intrigues, et 20 minutes de vide. Les 20 minutes de vide étant particulièrement douloureuses, et le début n'étant même pas si intéressant. La fin est de surcroit très grincement de dents, l'amour du père qui (désolé) sort un peu de nulle part, Georges qui passe son temps à se pisser dessus rien qu'à la mention du placard mais parvient tout de même à l'ouvrir car il décide juste d'affronter ses peurs sans trop de raison, bref... L'idée d'accepter finalement un enfant miraculé qui a dupé ses parents par envie d'être aimé reste assez poétique en revanche, ce qui est un bon point de l'épisode également, malgré tout.

Aussi, ce n'est pas la faute de l'épisode mais cela n'aide en rien : quel mauvais placement dans la saison ! A la base, cet épisode aurait dû être le numéro 4, en plein milieu de la recherche de l'enfant de la combinaison, et ça aurait été tellement plus logique. Revenir à une ambiance étouffante et minimaliste après le duo qu'on a eu offre certes un bon contraste/retour aux sources, comme je l'ai déjà mentionné (et le Docteur le dit en début d'épisode). Le problème qui s'ajoute c'est l'absence de continuité dans les personnages. Amy et Rory, en plus de ne servir à rien, ne font aucun commentaire sur leur regard avec leur propre enfant qu'ils viennent de découvrir/perdre/retrouver/re-perdre car ils n'ont jamais l'occasion d’interagir avec le scénario principal, ce qui est une énorme opportunité manquée. Les conséquences émotionnelles sont juste balayées, et pour couronner le tout, ce qui devait être un clin d'oeil amusant à la suite de l'histoire (la remarque du Docteur à la fin "Back in the flesh" préfigurant l'histoire suivante sur la Chair vivante) devient un moment un peu ironique pris hors-contexte, étant donné ce qu'Amy vient de subir...

En clair, un épisode vaguement prometteur dans la première moitié, qui s'effondre dans la deuxième partie, en multipliant intrigues inutiles, rebondissements idiots et climax de fin horrible.

Mis à part l'esthétisme et le rapport de Matt Smith avec les enfants qui est toujours fabuleux, peu de choses à sauver ici. Le vrai mystère, c'est pourquoi Steven Moffat avoue ne pas relire le script final (true story). Mark Gatiss doit sérieusement s'améliorer.

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Avatar dewey dewey
Membre
Avis favorable Déposé le 01 mai 2012 à 22:47

Un épisode particulier qui a une ambiance bien à lui, et qui en a fait pour moi (bon, j'étais aussi dans des conditions de visionnages propices à me faire ressentir celà) l'un des épisodes les plus flippants de la série (je vous jure que si vous le voyez pendant l'heure ou le soleil se couche dans une salle fermée uniquement éclairée par la lumière de ce dernier, que ça fait un certain effet).

Un stand alone très réussi, qui est par contre assez bizarrement relié à l'intrigue fil rouge et à une utilité en fin de compte plus que discutable ... Et c'est vrai que quelques détails (nottament la totale inutilité des voisins à part créer de nouveaux ennemis, ce qui m'avait doublement déçu puisque je me disais "enfin un épisode ou Moffat soigne le background ...") était pas au top non plus, ce qui m'empêche de monter plus haut.


Avatar elpiolito elpiolito
Administrateur
Avis neutre Déposé le 13 septembre 2011 à 16:26

J'ai bien aimé la première partie de l'épisode, l'ensemble assez glauque et au final assez énigmatique, limite flippant. Le docteur dans son rôle de docteur auprès de l'enfant est bien sympa.

En revanche, ça se gatte pour la seconde partie. Le gamin est plutôt chiant et on a un peu trop de bonnes ficelles. Toute l'ambiance glauque de la première partie s'évanouit juste au moment où ça allait devenir un poil flippant.

Les voisins servent pas à grand chose non plus au final. La vieille dame, en plus de jouer comme un sac, n'a aucune utilité, de même que le proprio.

Bref, plutôt moyen. Pas mauvais parce que j'ai pas passé un mauvais moment à le regarder mais pas génial non plus.


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 12 septembre 2011 à 03:54

Doctor Who, au fond, c'est vachement simple : un enfant effrayé et le Doctor qui vient à son secours. En vérité, Doctor Who n'est, jamais, meilleur que lorsque la série revient à ce qu'elle fût à l'origine et à ce qu'elle est encore parfois : une série pour les enfants. Et, à ce titre, la première partie est un véritable enchantement. Franchement : a-t-on déjà vu un épisode plus beau visuellement que celui-ci ?

Richard Clark fait le meilleur usage de ce dont il dispose. L’immeuble respire la noirceur de la banlieue anglaise, en prolongeant des nuances gris-marron jusque dans le ton de son scénario . Certes, il est vrai que la seconde partie en très nettement moins convaincante accumulant certaines facilités assez évitables.

L'épisode peut, d'ailleurs se lire comme un synthèse de l'ensemble de l’œuvre who-sienne : des peurs d'enfant et un tournevis sonique parmi les ombres. Rien que pour ce merveilleux sous-texte, je ne peut qu'applaudir la prouesse de Mark Gatiss.

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Avatar Aureylien Aureylien
Membre
Avis défavorable Déposé le 07 septembre 2011 à 22:15

Mais quel épisode totalement pourri... J'aime pas ces épisodes "j'ai pas de budget donc je mets tout dans le noir"... Je sais pas s'ils ont voulu que ce soit flippant mais c'est raté en tout cas.

Les FX du tapis-mouvant était digne...des premiers épisodes de la série...

C'était inutile comme épisode.

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