Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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7.01 - L’Asile des Daleks
Asylum of the Daleks
Le Docteur, Amy et Rory sont kidnappés par les Daleks et emmenés sur leur planète, Skaro. Pour avoir la vie sauve ils devront aider leurs pire ennemis à détruire l'Asile, une planète sur laquelle sont abandonnés les Daleks blessés ou aliénés. Les Daleks craignent que ces derniers puissent s'en évader après le crash d'un vaisseau sur la planète...
Diffusion originale : 01 septembre 2012
Diffusion française :
01 septembre 2012
Réalisat.eur.rice.s :
Nick Hurran
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Barnaby Edwards
,
Anamaria Marinca
,
David Gyasi
,
Naomi Ryan
,
Nicholas Pegg
,
Nicholas Briggs
,
Jenna Coleman
,
Karen Gillan
,
Arthur Darvill
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 29 juin 2013 à 13:49 |
j'ai beaucoup aimé cet épisode par son côté rythmé, drôle, très bien filmé, drôle. Steven Moffat ne nous a pas déçu et a très bien introduit le futur compagnon du docteur. j'adore! |
Avis favorable | Déposé le 25 septembre 2012 à 22:16 |
Un épisode sympathique, avec de bonne idée et de très mauvaise (C'est quoi cette histoire de nano robot transformant en Dalek?) Par contre la remise a zero de la mémoire collective des dalek sur le docteur, peut être une bonne chose. Peut être que l'on ne les verra plus, ou du moins qu'ils ne seront plus les méchant ultime... |
Avis favorable | Déposé le 24 septembre 2012 à 13:10 |
Un épisode sans prétentions assez sympathique. L'idée d'avoir des Stand-Alone permet plus de fraîcheur par rapport à la catastrophe scénariste qu'a été la saison 6. Ayant pourtant été grand fan de Karen Gillian je doit a mon grand dam avouer que par rapport à la nouvelle compagne, elle n'est qu'un sombre laideron sans envergure. J'ai bien aimé. |
Avis favorable | Déposé le 06 septembre 2012 à 23:43 |
Pour Koss qui apparemment attendait un avis de ma part, le voilà, en format XXL. Si j'ai traîné, c'est avant tout parce que je cherchais mes mots sur ce que je ressentais. Autant pour Teen Wolf, les blagues fusent, les critiques pleuvent sans que j'ai trop besoin de faire des efforts, mais pour Doctor Who, meh. Quand il s'agit de la série, je suis à mi-chemin entre le gosse de 8 ans et la fangirl en délire (vous avez du surement le remarquer): je mets rarement en dessous de 13-14, les épisodes vraiment nuls sont pour moi pas si mauvais, j'arriverai toujours à trouver de quoi défendre l'épisode malgré le jet de tomates pourries, bref mon amour pour la série est irrationnel et inconditionnel, et quand j'ai regardé l'épisode dimanche matin, c'était un peu comme le cadeau reçu le matin de Noël. Ceci étant dit, cet épisode me partage: objectivement il est très bien, mais par rapport à ce qu'on pourrait attendre de la série, c'est pas non plus exceptionnel. Quand on regarde l'intrigue, c'est pas mal du tout, le Doctor qui sauve les Daleks de leurs éléments les plus tarés, fallait oser, tout comme la séparation de Rory et Amy (Rory qui au passage est plus beau que jamais - et il revient de loin, je regardais le season premiere de la saison 5, c'était une autre personne), et Oswin en Dalek, je l'ai pas vu venir. C'était très simple, loin du mindfuck de la saison 6, peut-être un peu trop simple? L'amour comme remède des parasites, Amy et Rory qui se remettent en couple comme ça (ça ne me dérangerait pas trop si on voyait quelques séquelles dans les épisodes suivants encore), on a vu mieux de la part de Moffat, et surtout la question de la nouvelle compagne. Je me doute qu'il nous refasse un River Song: the sequel parce que ce serait de la paresse intellectuelle et un sacré doigt d'honneur aux fans de la série, et je ne peux me résoudre à cela. Je ne me lancerai pas dans des théories hasardeuses, parce que je suis trop nulle (en revanche, si les scénaristes de Pretty Little Liars écoutaient mes idées, leur série augmenterait spectaculairement en qualité, mais je m'égare). Pour conclure, c'est pas du grand Doctor Who, mais je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'inquiéter non plus, cette série de stand alone devrait me plaire. Moffat semble s'être assagi dans ses fantaisies et autres pirouettes scénaristiques et essayer de s'intéresser un peu plus aux personnages, je ne peux qu'approuver. PS: Ballerina Dalek, je veux dire, rien que pour ça je mettrai 18. Ou pas. Du tout. |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2012 à 20:09 |
Bon, on a vu mieux pour un retour du docteur mais ce n'est pas si mauvais que ça.
J'ai bien aimé le duo Docteur/Oswin, je trouve qu'il fonctionnait bien et j'étais presque déçu de la révélation finale, peut-être un poil facile.
Les pond par contre ne servait strictement à rien, avaient une intrigue inutile et vivement qu'il se cassent, même Karen n'arrive plus à m'émoustiller. Je pense qu'ils vont être de gros boulets pour cette première moitié de saison, j'espère me tromper.
En tout cas, même s'il n'a pas la splendeur des deux précédents, il n'e reste pas moins intéressant et soulève pas mal d'interrogations : c'est moins touffu et complexe que la saison précédente mais je pense qu'on a pas mal de choses qui sont posé ici qui devraient suivre toute la saison.
A voir. |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2012 à 18:28 |
Bah avec moi Doctor Who ça marche souvent.... Là par exemple, on me met des Dalek zombis et ça y est, je suis content! Graaaaa eggsssss terminate! |
Avis défavorable | Déposé le 04 septembre 2012 à 12:22 |
De la merde, de la merde, de la merde, de la merde, de la merde, de la merde, de la merde, de la merde ! |
Avis favorable | Déposé le 04 septembre 2012 à 09:59 |
Avoir appelé ce qui va venir comme étant une saison 7 est, je pense, une mauvaise idée. Cette succession de loners à venir risque fort de se présenter sous la même forme que les épisodes spéciaux de 2009. A ce titre, Moffat répond à toutes les malheureuses critiques de ceux qui n'ont pas compris la saison 6 en lui reprochant une intrigue trop touffue. Le problème, c'est qu'ici, il part dans la direction totalement opposé et totalement opposé à ce que moi, j'aime dans Doctor Who. Alors oui, l'épisode est extrêmement plaisant à regarder avec une succession de bonnes idées (le parlement des Daleks, l'asile, la nouvelle compagne) et de moins bonnes (les Daleks-humains et le divorce d'Amy Rory). Sur ce dernier point, on avait pu déjà percevoir dans la mini web série Pond's Life un sentiment de bâclage de l'intrigue et.... et c'est exactement ce qui se passe dans ce season premier. A quoi cela sert de faire divorcer les Ponds si c'est pour les faire revenir ensemble au bout de 30 minutes. Mais là ou Steven Moffat est très fort c'est que malgré cette construction hasardeuse, le bougre arrive quand même à nous émouvoir grâce à la finesse des dialogues et à un jeu d'acteur assez magistrales (je ne dirais jamais assez que la marge de progression de Karen Gillian a été immense). En définitive, Steven Moffat risque de construire sa demi saison 7 comme un bonus DVD de la saison 6 et sa seconde partie comme une introduction aux 50 ans de la série. Il va donc falloir que je revois mes espérances à la baisse. |
Avis favorable | Déposé le 02 septembre 2012 à 20:58 |
Moffat avait prévenu que cette saison serait moins feuilletonnante que la précédente et le montre dès ce premier épisode qui se montre mieux maîtrisé et moins foisonnant que l'année dernière. L'assemblée des Daleks envoie le docteur éteindre le champ de force de l'asile des Daleks pour une intrigue couloir classique et plutôt amusante. Certes, le scénario est loin d'être parfait et on a connu Moffat plus inspiré, même si le personnage d'Oswald est vraiment intéressant. Le problème vient en fait d'Amy et Rory, deux personnages totalement grillé qui n'apporte rien à cet épisode. En effet, toute l'histoire autour des nanotechnologies est un gros pétard mouillé, résolu par une astuce grossière et peu habituelle chez l'auteur. Malgré tout, l'ensemble est divertissant et la résolution apporte une évolution assez significative à la relation Docteur - Daleks qui nous ramène à la fin de saison précédente. La fin est de ce point de vue réussi et on s'amuse beaucoup grâce à un Matt Smith en forme, même si le jeu de mot sur les oeufs est une peu trop rébarbatif. Un retour sans l'éclat de l'année précédente, mais avec panache et qui fournit une bonne introduction au nouveau compagnon du docteur. Bref, un épisode plaisant qui malgré quelques lacunes scénaristiques, quelques scènes un peu moyennes, mais possède le charme particulier à Doctor Who. |
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Ça, c’est de l’épisode.
Ce n'est pas un The Eleventh Hour qui lançait toute une ère, ni un The Impossible Astronaut qui lançait toute une saison, car la demi-saison 7A n’a pas un fil rouge mystérieux évident comme l'avait les deux précédentes. C'est un opener qui, pour la première fois, se suffit presque à lui-même et qui a le mérite de proposer sans doute la meilleure histoire des Daleks... tout en introduisant avec brio une future compagne.
L'épisode utilise des concepts simples qu'on a déjà vus ailleurs (des micro-particules robotiques dans l'air ? The Doctor Dances. Des cadavres toujours animés ? Silence in the Library) pour redorer le blason des Daleks, et on sait à quel point un coup de neuf était nécessaire. C’est rempli de supers idées : l’asile elle-même, un pitch digne d'une fan-fiction qui donne une valeur épique à l'épisode, le "nano-cloud" afin d'assurer une menace constante pour mettre la pression aux héros.
Le tour de force de l’épisode c'est de rendre aux Daleks leurs lettres de noblesses avec une écriture très rafraîchissante mais en même temps très classique, rendant hommage à ces ennemis de longue date, notamment en comportant la plupart des différents modèles de Daleks depuis les poivrières de 1963 jusqu'aux Daleks Power Ranger de 2010, et même certains Daleks particuliers, emblématiques de la série classique (ainsi que des caméos random comme le Dalek personnel de Russell T. Davies, mais bref).
L'épisode restaure le statut d'antan des Daleks en somme, surtout en les rendant impressionnants, imposants, presque effrayants. Ils sont puissants et écrits de sorte de donner le sentiment de danger permanent. La scène où le Docteur est complètement à la merci dans les soins intensifs, criant à l'aide, est un bon exemple de "comment rendre les Daleks menaçants ?". Combien de fois le Docteur a dit "Help me!" ? Je n'en ai pas vraiment de souvenirs et c'est ce qui rend cette scène marquante. Inutile de tuer plein de figurants dont tout le monde se fiche, il suffit juste de trouver la scène juste, le pitch juste.
Le pitch ? Le Docteur dans cet épisode, est la marionnette d'une République reconstituée de Daleks qui l'ont balancé depuis leur flotte gigantesque, au coeur d'une planète où il doit se battre contre d'autres Daleks, ceux-là fous et incontrôlables... Le registre est juste totalement épique et bien que je n'ai jamais vraiment eu peur face à ces ennemis (de simples "tricycle avec un toit", comme le résume si bien le Docteur), ce sentiment d'insécurité pesant dans une atmosphère lugubre est très efficace. C'est juste spectaculaire comme scénario, et surtout, comme réalisation. On aurait dit un film à lui tout seul, il y a des explosions et des scènes purement cinématographiques pour assurer le show et mettre des passages cools dans les trailers :
Ce n'est pas un commentaire négatif, tant l'épisode est d'une beauté visuelle saisissante (il s'agit sans doute d'un des épisodes les mieux réalisés de la série à ce stade, juste magnifique). Il s'accorde au format "blockbuster chaque semaine" que prendra la première partie de cette saison, pour donner un axe "dernières folles aventures sans lendemain".
Le challenge avec les Daleks, c'est qu'ils ne sont pas que des aliens dont on se sert pour créer un scénario et du spectacle, ils sont uniques, et avoir recours à eux dans la construction d'un épisode doit se faire pour une raison précise. Du coup, l'épisode ne manque pas d'aborder des thèmes reccurents, presque incontournables, chez les Daleks. Par exemple la première scène entre le Premier Ministre Dalek et le Docteur, mélange les thèmes courants dans les épisodes Daleks pour nous faire adopter un regard différent sur ces ennemis, dans des échanges poignants autour de la haine et de la beauté.
La haine, la peur, la lâcheté, ce qui fait qu'un Dalek est ce qu'il est, ce qui différencie un humain d'un Dalek... ce sont des thèmes presque existentiels dans tout épisode Dalek qui se respecte et qui ici sont amorcés avec beaucoup de finesse, distillés tout au long du scénario.
La présence des Daleks dans cet épisode à ce moment précis se justifie dans l'intrigue des personnages, et oui, je fais bien référence au tant-combien-décrié "divorce éclair" entre Amy et Rory Williams. Cela a beau arriver comme un cheveu sur la soupe (si on n'a pas vu le minisode Pond Life), c'est vrai, cela reste selon moi un point fort de l'épisode. Cela permet de traiter des conséquences de tous les grands événements de la saison 6 assez mal gérés d'un point de vue émotionnel (tels que la grossesse d'Amy). La scène de dispute à propos du bracelet est juste magistralement écrite et profondément touchante, et elle aide beaucoup à revenir disséquer la relation entre les Ponds qui a en effet toujours été un peu inégalitaire. C'est du drame pur, c'est sérieux et franchement loin d'un conte de fée, mais c'est aussi la preuve de maturité de la série et des personnages.
Bref, plus ou moins tout dans le scénario est pensé pour coller aux thématiques des Daleks et donc de l'épisode - l'asile de fous, le nano-cloud retirant l'humanité... Oswin...
Ah oui, Oswin. La finalité de l'épisode, en terme de thèmes chez les Daleks, c'est Oswin. De scénario, c'est Oswin. De drama, même de fil rouge, c'est Oswin Oswald.
Il faut vraiment remettre dans le contexte, qu'à l'époque, Jenna-Louise Coleman était un visage connu, annoncé comme la prochaine compagne qui va succéder aux Ponds le moment voulu. Ainsi, la voir juste après le générique, débarquant dans une scène surréaliste et déjà merveilleuse, c'était une énorme claque. "C'est vraiment elle ?" me suis-je dit durant tout le début de l'épisode.
Que dire donc sinon qu'elle rythme tout l'épisode et qu'elle remet en question le sort de la suite de la série ? (car oui, avec une compagne annoncée pour longtemps après, qui débarque dès l'opener, qui nous dit alors qu'Amy et Rory n'allaient peut-être pas partir au plus tôt ?)
Même une fois passé le coup de théâtre, ou tout simplement pour celles et ceux qui ne suivaient pas les annonces teasers sur la suite de la série, Oswin crève l'écran. Elle est pétillante, elle te balance des punchlines comme elle respire, elle rêve de voir les étoiles et après s'être retrouvée piégée dans une asile de Daleks pendant une année, elle fait des soufflés pour essayer d'oublier les hurlements qu'elle entend la nuit.
Ah, et en fait...
c'est un Dalek qui a tenté d'oublier son état en rêvant d'une vie de survivante toujours humaine.
Ce twist final n'est pas qu'une autre claque imprévisible, n'est pas que déchirant pour le personnage, ne fait pas que cristaliser tous les thèmes de l'épisode ("They hate you so much. Why ?"), ne fait pas que lancer tout un fil rouge ("Run you clever boy. And remember" - suivi par un regard méta).
C'est aussi l'une des scènes les plus marquantes de toute la série, où le Docteur ne se sera jamais senti aussi proche d'un Dalek que dans cette scène qui justifie à elle-seule tout le visionnage de cet épisode.
Asylum of the Daleks est un opener qui veut nous en mettre plein les yeux et il réussit son coup. Entre des Daleks enfin de retour à leur apogée, d'excellents dialogues délivrés par des acteurs au top de leur forme, une réalisation sublime et une claque monumentale courronée d'une des meilleures scènes confondues de toute la série, Doctor Who revient très en forme pour sa saison 7.
Les trois ouvertures de saison de Matt Smith ont été trois claques jusque-là.