Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par une femme ou un homme. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours Anglaise, GB, CA Pas de durée
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4 2005
13.19

3 avis favorable
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Image illustrative de l'épisode 7.03 - La Ville de la miséricorde

A Town Called Mercy

Le Docteur, Amy et Rory sont projetés dans une petite ville américaine, à l'époque de la conquête de l'Ouest. La bourgade est curieusement entourée d'une bordure de pierres et de bois et dispose, de manière anachronique, d'une alimentation en électricité. Les habitants vivent dans la crainte d'un mystérieux individu, le Pistolero...

Diffusion originale : 15 septembre 2012

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : 15 septembre 2012
Réalisat.eur.rice.s : Saul Metzstein
Scénariste.s : Toby Whithouse
Guest.s : Ben Browder , Adrian Scarborough , Dominic Kemp , Garrick Hagon , Andrew Brooke , Joanne McQuinn , William Byrd Wilkins , Sean Benedict , Karen Gillan , Arthur Darvill

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Avatar MarieJeanne MarieJeanne
Membre
Avis favorable Déposé le 18 avril 2014 à 10:22

Première fois qu'on voit ce type de cadre dans la série, ça aurait pu être mieux. J'ai moyennement aimer l'histoire et le méchant. L'épisode reste quand même plaisant à regarder.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 20 juillet 2013 à 00:30

Blockbuster de la semaine : Le Docteur au Far West.

En total contraste avec l’épisode précédent, celui-ci est grave, plus adulte. Et j'ai envie de dire, plus "abstrait". Très verbeux et très lent.

DOCTOR: We all carry our prisons with us.

Abstrait oui, car l'épisode repose sur deux choses. D'abord, la multitude des thèmes abordés, ce qui se traduit par beaucoup de dialogues et peu d'humour (vraiment très peu pour la série). Ensuite, un hommage aux westerns non-dissimulé, ce qui se traduit par une réal' accrocheuse qui créé une atmosphère réussie et des références à tout-va, entre la ville fantôme, l’arrivée au saloon, la course à cheval (qui s'appelle Susan), le duel à midi…

Or, ni l'esthétisme d'un épisode, ni les références et clins d'oeil ne constituent vraiment le "concret" de l'épisode. Oui ce n'est pas le plus dynamique au départ, le scénario ne vend pas vraiment du rêve. Un cyborg qui se rebelle contre son créateur et un meurtrier que l'on compare au Docteur ? On ne compte plus le nombre de reprises du mythe Frankestein et de parallèles entre le Docteur et ses antagonistes.

Mais j'ai un vrai faible pour cette histoire que je trouve très maîtrisée. Toby Whithouse est toujours très bon quand il s'agit d'écrire des personnages ou des situations qui éclairent le Docteur dans sa dimension fascinante et complexe.

Et puis, l'épisode est franchement magnifique. L'ambiance est incroyable, de la musique aux couleurs, et Doctor Who n'a jamais été aussi beau dans ses standalones.

Certes le scénario n'est pas grandiloquent, mais c'est aussi ça que j'aime assez. Jouant la carte de la sobriété, l'épisode est assez malin pour nous tenir en haleine sur le déroulé de l'histoire. Il nous fait par moments réfléchir, et aussi grand soit mon amour pour l'ère Steven Moffat et la saison 6, on passe parfois tellement de temps à courir qu'il est intéressant de se replonger dans un problème à plus petite échelle, qui pose des questions intéressantes. Le point de départ de l'épisode est en effet simple. Pas de milliers de Daleks entourant le Docteur qui va aligner les punchlines et envoyer le générique. Pas de milliers d'époques différentes en 2 minutes pour découvrir des dinosaures dans un vaisseau spatial.

Non, le début de l'épisode repose sur un principe ambiant de quiproquo entre un Docteur alien et "notre" Docteur, sur un anachronisme intriguant à base d'électricité, et finalement la scène post-générique résume bien le tout : on passe du temps sur un tas de bois et des pierres. C'est en fait une des histoires les plus "centrée sur elle-même" et "à petite échelle" de la série. Ce sont surtout les personnages qui portent l'épisode. Toujours en hommage à l'arc du départ des Ponds de la saison 7A, Amy a droit notamment à quelques beaux échanges - je ne comprends pas trop les critiques qu'on lui fait, une compagne n'a pas toujours à frapper des monstres pour être utile. J'adore voir à quelle point le personnage a muri et grandi. Rory est un peu plus en retrait ici mais également plus impliqué qu'avant, et j'aime beaucoup le moment où il prend parti avec le Docteur et contre Amy.

Les rebondissements non plus ne sont pas grandiloquents, mais l'ensemble fourmille de bonnes idées qui nous surprennent par petite touche si on se soucie et sommes un minimum impliqués dans l'histoire : le fait que ce soit le cyborg qui piège les habitants et non pas les habitants qui tracent une ligne pour repousser les intrus comme dans les traditionnels westerns. Le fait que Jex soit un meurtrier est certes un peu prévisible mais la rédemption finale est belle.

Finalement c'est réalisé avec un soin et une volonté de raconter un conte, avec les narrations au début et à la fin, que l'histoire a un certain charme naturel. J'aurais aimé que cet aspect de "récit du futur" soit plus accentué, cela dit.

Et puis je suis extrêmement bon public et très friand du propos de l'épisode, à savoir tous les enjeux moraux. Le Dark Doctor certes, ce n'est pas à la hauteur de David Tennant dans The Waters of Mars, mais c’était encore une fois intéressant à voir et cela faisait relativement froid dans le dos - pas tant en tant qu'évolution pour Eleven. On a en effet un peu de mal à croire, au bout de 20 minutes d'épisode, en tous ces enjeux émotionnels, qui surviennent trop tôt. Mais l'angle d'approche est assez originale puisque tout est fait par le prisme d'Amy qui ne reconnaît plus son Docteur. On peut voir ainsi les conséquences pour le Docteur de rester seul trop longtemps, une des clés de lecture de cette saison.

Enfin, le world-building est assez recherché, les personnages secondaires assez solides dans la mesure des 45 minutes et évidemment tout plein de parallèles donnent parfois de la profondeur aux personnages. J'aime le fait qu'il n’y ait pas vraiment de méchants dans le scénario, ni de gentils, j'aime le fait que toute la colère du Docteur ressorte dans ce contexte précis où il obtient une place au sein d'une communauté, où il voyage sans compagnon, où il fait face à un personnage miroir, cela fait écho à beaucoup de choses dans la série, de manière directe comme indirecte.

Ce qui peut gêner en premier lieu, c’est l’absence d’humour (ou presque) mais surtout de "magie" qui fait le charme de Doctor Who. Parfois, au détour d'une saison, on rencontre un petit OVNI du genre qui n'est pas vraiment Doctor Whoesque et qui donc va diviser. C'est effectivement le cas pour cet épisode. Pour moi ce n'est pas le cas.

A Town Called Mercy est un épisode très joliment emballé, à petite échelle mais sans prétention et qui amène à une réflexion. Il raconte plusieurs messages à propos de la miséricorde, de la guerre, du pardon et de la justice... Le tout avec ce sentiment tout bête d'avoir proposé quelque chose d'unique que seul Doctor Who sait faire, ce qui suffit à donner le souffle magique si cher à la série à l'histoire. Pas un épisode très fun, ni parfait, mais un épisode important et très atypique.


Avatar dewey dewey
Membre
Avis neutre Déposé le 30 septembre 2012 à 16:31

Mêler Doctor Who & Western aurait pu donner un truc génial, d'autant que cette idée était jusqu'alors inédite dans la série (du moins la 2nd, je n'ai pas vu la 1ère).

Malheureusement, on aura eu un épisode plutôt sympathique, mais loin d'être prenant ...

P.S. : En fait, ma dernière phrase peut s'appliquer à l'ensemble de la demi-saison.


Avatar Marino Marino
Membre
Avis favorable Déposé le 24 septembre 2012 à 02:35

Stand Alone? Vraiment? Les thèmes clefs de cette saison 7: (ampoules qui grillent, docteur qui pète un plomb) sont pourtant présents! Je met 15, parce que il y avait plein de petits moment jouissifs, et que les personnages secondaires étaient vraiment bon. Sur le moment, je n'étais pas aussi enthousiaste, mais je remarque que cette saison 7 se découvre dans la critique, mais gagne vraiment à être revue!!


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 21 septembre 2012 à 14:43

En fait, le vrai problème de cette saison, c'est de lui avoir donné appellation de saison. Ces mini-blockbuster taillé pour le cinéma au concept fort, mais aux enjeux (trop) minces correspondaient plus aux épisodes spéciaux de la fin de l'ère David Tennant. D'avantage taillés pour un reboot de Doctor Who, ces épisodes "introductifs" de l'univers du Doctor sont mal placés dans la chronologie Whosienne. Il aurait plus judicieux de les mettre au début de l'univers Moffat plutôt que là, où leur statut de "bonus DVD" de la saison 6 se fait ressentir.

Je comprends ce que Steven Moffat et Mark Gatiss ont voulu faire, mais cela ne leur correspond pas. Rejoindre la cohorte des fans qui leur demandait une plus grande simplicité a conduit immanquablement Moffat à se renier et à renier son propre style d'écriture. Et je pense qu'il en a pleinement conscience.

En attendant le vrai début de la saison 7 qui aura lieu avec l'épisode de Noël, le spectateur avale ses épisodes avec plus ou moins d’appétit. Possédant une scène de confrontation très forte avec Amy et doté d'une très belle lumière, celui-là se laisse déguster avec un petit plaisir coupable.

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Avatar elpiolito elpiolito
Administrateur
Avis défavorable Déposé le 21 septembre 2012 à 09:56

Bon, je vais rejoindre le gang des aigris de cette saison 7 de Dr Who (coucou Koss).

L'épisode est vraiment mauvais, c'est d'un ennui. Que cette première moitié de saison soit composée de stand-alone, je veux bien, mais il faudrait au moins en donner des intéressants.

Ici, le docteur est tout mou, on croirait que Matt Smith est sous cachetons. Rory et son affreux brushing ne servent à rien et c'est tout juste si l'histoire a besoin du Docteur.

Alors que l'on aurait pu avoir un parallèle intéressant entre le docteur et l'autre docteur, la comparaison est tout juste esquissée sans jamais dépassé le stade du "on se ressemble plus que vous ne le pensez".

L'épisode souffre de plus de gros problèmes de construction et de rythme : à plusieurs reprises j'ai cru que c'était terminé alors que non, on nous rajoute un nouvel évènement comme ça, histoire de tenir la durée. La palme du plus gros rajout revient quand même à l'ultimatum donné par le cyborg, j'ai vraiment cru que ça allait être terminé à ce moment là mais non.

Tout ça pour un final décevant, complètement attendu et inintéressant, la carte de la facilité est une nouvelle fois exploitée et c'est bien dommage.

Quant au style western, il ne sert qu'une nouvelle fois à mettre un chapeau de cowboy sur la tête du docteur. Les décors ne sont pas du tout exploité à leur juste valeur, le style western non plus en dehors de quelques clichés.

En un mot : décevant.

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Avatar sephja sephja
Membre
Avis neutre Déposé le 17 septembre 2012 à 17:41

Ce coup-ci, c'est clairement trop bâclé pour un épisode de Doctor Who poreux qui pose de gros problèmes de cohérence et repose sur une résolution beaucoup trop bancale. Le scénario tire à hue et à dia tout en s'efforçant d'exploiter la nature crépusculaire du genre du western avec ces cas de conscience mal exploité.

Les problèmes de rythme sont flagrants et l'absence d'utilité de Rory n'aide pas vraiment, tout comme le sentiment que les scénaristes tournent en roue libre. Bref, impossible de rentrer dans cet épisode ni mauvais, ni décevant, juste fade et sans véritable saveur.

Pourtant, la thématique était intéressante, offrant un bon parallèle avec la relation du Docteur avec les Daleks. Malheureusement, cela ne va pas bien loin et le final joue vraiment la carte de la facilité, ne tirant pas du tout profit d'un décor réussi et d'une réalisation convenable.

Au final, ce sera neutre car l'épisode m'a ennuyé, car Matt Smith parait en dehors de ses pompes et pour quelques répliques comiques amusantes. Mais l'absence de vraie scène d'exposition des personnages secondaires vient tuer dans l'oeuf les bonnes intentions de départ.

Passable.

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