Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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9.06 - Une vie sans fin
The Woman Who Lived (2)
En recherchant un artefact extraterrestre dans l'Angleterre du XVIIe siècle, le Docteur croise la route d'Ashildr, la Viking qu'il avait rendue immortelle. Ensemble, ils retrouvent l'artefact qui s'avère être un générateur de portail interdimensionnel...
Diffusion originale : 24 octobre 2015
Diffusion française :
24 octobre 2015
Réalisat.eur.rice.s :
Ed Bazalgette
,
Edward Bazalgette
Scénariste.s :
Catherine Tregenna
Guest.s :
Maisie Williams
,
Rufus Hound
,
Gareth Berliner
,
Elisabeth Hopper
,
John Voce
,
Struan Rodger
,
Gruffudd Glyn
,
Reuben Johnson
,
Ariyon Bakare
,
Daniel Fearn
,
Karen Seacombe
,
John Hales
,
Will Brown
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Allez, ce fut une plutôt excellente saison, mais que vaut son final ? Égale-t-il le chef d'oeuvre qui le précédait ? Sans surprise, non, mais cela signifie-t-il mauvais épisode pour autant ? Là encore non, bien au contraire...
Si The Girl Who Died commence de plus à plus à s'améliorer à mes yeux au fur et à mesure que j'y repense et que je le regarde, il est évident que The Woman Who Lived n'est pas une "suite" parfaite... L'épisode possède de très jolies thématiques et de réelles qualités mais se révèle malheureusement trop faible dans l'ensemble et termine juste comme étant banal à la fin.
Cela dit, les deux premiers tiers de l'épisode traitent à la perfection du sujet de l'immortalité et du rapport du Docteur avec elle.
Ce qui rend l'épisode extrêmement intéressant, notamment pour comprendre son besoin de voyager avec les compagnons humains, et son refus de voyager régulièrement avec des compagnons tels que Jack ou River. Le sujet principal est tellement réussi que la fin est, bien que dommageable, pas si dramatique que cela.
Là où l'épisode ne réussit pas du tout aussi bien que The Girl Who Died, c'est dans sa menace du jour. Le village viking et le Mire étaient ridicules, mais avaient un sens, une exécution comique réussie, et un message profond malgré tout. The Woman Who Lived a également de très bon messages dans son scénario : la valeur de la vie humaine, le fait de profiter de son temps car il est compté, etc. Tout le scénario avec Sam the Swift va dans ce sens : ce personnage lourdingue est le dernier sur la liste que j'aurais aimé voir immortel... pourtant, il profite de la vie à pleine dents, et n'est pas censé être "moins important" qu'Ashildr. En termes de fiction et de payoff, c'est frustrant, mais cela offre en fait un très beau contrepoids à The Girl Who Died, et cela illustre justement tout l'intérêt de l'épisode : voir le point de vue de deux immortels. Toute la fin où Me se met à penser comme le Docteur est très intéressante et le parallèle du sauvetage des deux villages est cool.
Cela n'excuse pas que Sam the Swift aurait pu être juste plus drôle. L'acteur connu en Grande-Bretagne m'irritait un peu. De plus, la menace n'a aucune puissance. Le Lion de Feu est sans doute un des pires ennemis jamais faits. Le scénario aurait gagner à trouver une menace originale (pour garder un enjeu autour de la mort de Sam, de Me qui souhaite partir mais reste s'impliquer, etc.). Il y a bien cette idée que Me voulait partir voir les étoiles, ce qui donne une raison tangible à son alliance avec le méchant, mais bon, le twist est prévisible, la fin expédié, Leandro juste inexploité.
Ce sont plus ou moins les seuls reproches que je fais à l'épisode. Même s'ils sont de taille, ils n'entâchent fort heureusement pas le reste, tant l'étude de la première partie d'épisode est divertisante. J'ai notamment adoré le passage où l'on voit toute la vie passée d'Ashildr et de comment elle a perdu ses enfants pour finir par tout refouler. En termes de contexte historique, c'est aussi bien de rappeler toutes les horreurs que la série ne montre pas par soucis d'intérêt pour l'aventure et les personnages.
L'absence de Clara est aussi pertinente pour permettre une varie joute entre deux figures immortelles. Le Docteur a le rôle du compagnon qui questionne la moralité de l'immortel en face de lui - tout en adoptant une posture de mentor, qui veut guider Ashildr vers la bonne gestion de son immortalité.
Et enfin, je suis toujours aussi fan de la cohérence thématique et grammaticale de la saison. On retrouve quelques futurs thèmes importants de la saison, des choses dont on a déjà eu de gros signes, entre la mort quasi-assurée de Clara (ou en tout cas la fin tragique du style "Clara est séparée pour toujours du Docteur sans qu'aucun des deux ne puissent agir contre cela" - Me parle ici de "partir en fumée"...), les fameuses répercurssions temporelles, le fait de "care", ou encore l'aspect "ami/ennemi"...
Ce sont des mots-clés qui reviennent dans tous les épisodes jusqu'à maintenant, et ça a l'air de rien mais je suis tellement fan ! Et le foreshadowing que ça représente pour la fin de saison est ahurissant, et pose en plus des fausses pistes, mais ça, on ne s'en rend compte qu'après !
Enfmn, Maisie Williams n'est pas l'actrice la plus incroyable du monde, mais je continue de trouver que ce rôle lui va en fait à merveille. Son aspect à la fois fillette et adulte, son côté androgyne et son jeu à la fois inexpressif et charismatique, font du personnage d'Ashildr, qui peut changer sa voix, qui reste de marbre face à tout, et qui a vécu des siècles piégés à la sortie de l'adolescence, est juste une composition sur mesure pour l'actrice. Cela colle parfaitement à tout le conflit autour du personnage.
Par contre comme le dit Gizmo dans sa critique l'épisode aurait gagner à être placé un peu plus tard dans la saison, pour varier un peu sur le format et sur l'ellipse. Car là, le Docteur la recroise juste immédiatement.
Mais bon, cela permet aussi d'avoir des parallèles bien frais en tête avec le précédent épisode.
The Woman Who Lived me parle moins que The Girl Who Died et est résolument moins inventif, mais il est assez unique dans la série et relève d'une superbe écriture que je ne me lasse pas de retrouver en première partie d'épisode. Ses liens finaux avec le fil rouge sont plus ou moins convaincants, mais l'impression reste très positive.