Je crois que c'est l'épisode qui m'a le moins convaincu de la saison. Déjà, il faut savoir que je n'aime pas (je déteste ?) cette période de l'histoire. Je la trouve superficielle, inintéressante, barbante... Bref, je ne suis pas du tout cliente dès le départ.

Je suis également un peu embêtée avec cette histoire de flirt. Je trouve que cela arrive très vite. En comparaison avec River ou Rose, où les sentiments étaient vraiment posés, là, tout se vit en accéléré et j'ai un sentiment de faux qui ne m'a pas quitté de tout l'épisode.

Heureusement, les acteurs sont tous très bons, et le scénario, bien que relativement convenu, permet d'avoir quelque chose de divertissant. Mais compte-tenu de la richesse des précédents épisodes, je ne peux m'empêcher d'être déçue.

Les acteurs sont supers, les costumes parfaits, le plot est old school Dr Who tout en étant intriguant (même si on aurait aimé plus de lore sur les monstres). L'intrigue de Ruby est peut être un peu en retrait voire inepte sur certains aspects et malheureusement le twist est trop simpliste et évident pour susciter un réel enthousiasme.

Malgré tout cet épisode est assez caractéristique de cette nouvelle ère : tout est beau et bien foutu ! 15 et RTD réussissent à porter la série très haut.

L'épisode vaut essentiellement pour le flirt entre le Doctor et Rogue, le reste avec les métamorphes étant assez anecdotique. D'autant que n'étant pas fan de Brigerstone que je confonds toujours avec Bridget Jones ou Bridgestone le magasin de pneus, je suis un peu passé à côté de l'hommage (hyper appuyé, c'est verbalisé une bonne demi-douzaine de fois).

Néanmoins, l'épisode reste très divertissant et cette saison a l'art du détail emballant, telle cette reprise Renaissance de Poker Face de Lady Gaga.

Jonathan Groff est très beau, il faut le dire.

Une chouette épisode, bien drivé par la dynamique Groff-Gatwa et on se fout un peu de la partie sur Ruby, même si j'étais content de retrouver Indira Varma (quoique légèrement en surjeux parfois). C'est du DW très classique, mais qui fonctionne bien.

Cela étant dit, il faut quand même souligner la constante de RTD sur le lore, qui en six épisodes : entérine le TimelessChild, fait du Docteur l'inventeur du nom des Daleks, invente la bigénération, confirme Ruth et donc aussi Richard E. Grant (!) comme ça, hop gratos.

Enfin un bon épisode ça fait plaisir !

De l'humour, de l'émotion, un rythme lent mais qui n'ennuie pas.

De beaux décors, de beaux costumes et une belle histoire. Ca donnerait presque envie de regarder La Chronique des Bridgerton, mais non quand même.

J'ai beaucoup souri. C'est des moments tout doux où deux gars brisés se trouvent et s'aiment, et où la musique suspend encore le temps et fait surgir dans dans un monde tout triste la vie!