Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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6.11 - Le Complexe divin
The God Complex
Le TARDIS a été dévié de sa trajectoire et se matérialise dans un hôtel au style désuet, dont les couloirs et les pièces changent constamment de place. Amy, Rory et le Docteur vont découvrir à leurs dépens que chaque chambre révèle à son hôte son pire cauchemar...
Diffusion originale : 17 septembre 2011
Diffusion française :
17 septembre 2011
Réalisat.eur.rice.s :
Nick Hurran
Scénariste.s :
Toby Whithouse
Guest.s :
David Walliams
,
Amara Karan
,
Dimitri Leonidas
,
Spencer Wilding
,
Josie Taylor
,
Daniel Pirrie
,
Sarah Quintrell
,
Dafydd Emyr
,
Rashid Karapiet
,
Caitlin Blackwood
,
Roger Ennals
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 23 juin 2013 à 16:23 |
Après l’excellent The Girl Who Waited, un autre épisode, lui aussi excellent, lui donne en fait tout naturellement suite et continue d'amener l'ère de Matt Smith vers l'étape suivante : le détachement progressif des Ponds. Là encore, cette saison 6 fait ce que la série n'avait jamais vraiment osé jusque là : c'est le Docteur qui abandonne ses compagnons et met un stop, par peur de les perdre. Belle preuve de maturité de Doctor Who et son protagoniste sur ce plan-là. Mais reprenons depuis le début, car tout l'épisode n'existe que pour cette fin. L’idée de base de l'épisode est simple mais comme souvent, la simplicité fait parfois tout. La réalisation est, tout d'abord, sublime - probablement la meilleure de la saison - et élève le pitch. J'ai adoré le cadre de l’hôtel avec des chambres contenant nos peurs. Nick Hurran a fait un excellent boulot, les plans sont magnifiques, les décors parfaits, les effets spéciaux très réalistes, le costume du minotaure également, l'inspiration de Shining est absolument géniale. C'est sans doute l'un des épisodes les mieux réalisés du show tout entier. Autre gros point fort de l’épisode, ce sont les personnages : la mort de Rita est l’une des plus touchantes pour un personnage secondaire. En très peu de temps le scénariste parvient à nous faire attacher aux personnages qu'il caractérise parfaitement. Rita est vraiment géniale, mais l’esclave par exemple est une race d'alienne très originale également. L'épisode brasse des thèmes extrêmement intéressants sur les peurs et la foi. Et là où c'est le genre d'épisodes classiques parfaits pour Doctor Who : il en profite pour révéler à chaque instant des facettes sur le Docteur et ses compagnons. Et plus exactement ici, sur leur rapport. Classique, mais bien vu : la comparaison du Docteur tout au long de l'épisode aun Dieu (aucun doute que le titre – God Complex – le concerne). Sa mystérieuse chambre, sa foi, ses peurs. L’ennemi de l’épisode est également excellent, on prend pitié de la créature. Et pourtant ça ne dénature pas le danger quand on revisionne l’épisode. J’ai également beaucoup aimé la façon dont le Docteur la "libère", une résolution ingénieuse reliant le tout à l'histoire d'Amelia. Le twist final est beau car il force non seulement Amy à lâcher prise du Docteur, mais aussi révèle que tout n'était qu'une prison pour le Dieu qui mérite de prendre du repos. Là encore le parallèle avec le Docteur est ingénieux. Finalement, transformer ce qui est en apparence un loner classique, en une histoire marquante aux conséquences réelles pour les compagnons, est une idée assez géniale. Une petite merveille visuelle, scénaristique et avec un traitement des personnages parfait. The God Complex est un bijou, Praise It ! |
Avis favorable | Déposé le 25 mai 2013 à 01:00 |
Très bien tourné cet épisode, on continue à voir la progression psychologique du Docteur avec de moins en moins de compassion et des certitudes parfois mal placées. Et cela complète l'épisode précédent où il dit à Rory ne pas voyager de manière "sûre" |
Avis favorable | Déposé le 01 mai 2012 à 23:04 |
Alors je reste à 15 à cause de la 1ère partie de ce mix improbable entre Shining, Doctor Who et Age of Mythology, que j'ai trouvé très chiante, lourde, et très vite prévisible (ou du moins, semblait l'être, ce qui me gâchait l'épisode à ce moment là. D'autant plus que l'épisode durant 50 minutes, cette dernière était bien longue Cependant, la deuxième partie rattrappe de manière tout bonnement impressionante le tout. Tout d'un coup, on rentre vraiment dans l'épisode, et on est à fond dessus, sans louper un millième de seconde, tant le niveau se relève énormément d'un seul coup. De plus, elle est ponctuée de très grands moments (la mort de Rita est la plus dure que l'on est vu pour un personnage d'un seul épisode depuis l'ère RTD, l'ère Moffat n'étant jusqu'alors jamais parvenu à un tel résultat sur ce type de persos., Les dialogues entre le minautore et le doctor, et le God's Complex de ce dernier. Par contre, le "départ" (on y croit autant qu'à la mort de Rory dans le 5.09 d'ailleurs), même s'il était logique et réussi, arrive comme un cheveux sur la soupe. Mais bon, ça restait un très bon stand alone, le 3ème d'affilé. Il est vraiment dommage que se sentiment de décousu est persisté tout au long de cette deuxième moitié de saison. |
Avis favorable | Déposé le 01 décembre 2011 à 22:29 |
Bon j'ai eu très peut lorsque j'ai eu l'impression de regarder Shinning (oui ce film est pas terrible surtout comparé au livre). Mais en faite c'est encore un très bon épisode, plein d'émotion avec des petites blagues bien sympa. |
Avis neutre | Déposé le 23 septembre 2011 à 13:16 |
Cette saison décidément y'a un truc qui cloche avec les mecs qui écrivent. Ils nous "pond" (ahah je suis trop fier de celle là) 15 premières minutes excellentes avec une photographie exceptionnelle mais au final toutes les idées et espérances que l'on peut avoir s'évaporent après la 16ème minutes. Là on voit que le budget est décédé. Le minotaure on aurait mis le même costume dans la saison 1, j'y voyait que du feu. N'empêche le minotaure sort un bon headshot au doctor avec son "je parlais pas pour moi". Le thème était très bon, on en revient au problème du Godcomplex du Doctor. J'ai bien aimé qu'on le voit plus et faire des vannes. Ca me manquait. Par contre je voulais mettre 15 car l'épisode le mérite sauf que la fin est intervenue. Comme si, il allait déposer Amy sur le bas côté et ne pas dire aurevoir à Rory. On sait très bien qu'on va les revoir. En plus c'était franchement bidon. Il décide pour eux et eux ne se rebellent même pas. Peut on vraiment vivre une vie normale après avoir vécu une vie avec le Doctor ? Impossible. Et là on essaie de nous faire croire que oui. J'attend le prochain avec impatience, j'ai vu le "Next Time" et y'a un de mes personnages favoris qui est de retour. J'espère que l'on va rire et SURTOUT avancer dans l'histoire car il ne faut pas oublier que l'histoire depuis le premier épisode n'a franchement pas avancé. Et encore moins depuis Hitler. |
Avis favorable | Déposé le 20 septembre 2011 à 10:13 |
Bon épisode, surtout comparé aux deux précédents. L'alternance angoisse/humour dans l'hotel est vraiment bien dosé et rend le tout très plaisant. La seconde partie est assez énorme et permet de voir des personnages plus matures, plus évolués aussi. Et si j'ai bien compris, c'est la dernière fois que l'on voit miss Pond et ses shorts rikiki... Dommage. |
Avis favorable | Déposé le 19 septembre 2011 à 06:58 |
Tobby Whitehouse s'amuse, à pasticher à la fois Shinning (comment ne pas y penser ?) et le mythe du minotaure dans un exercice de style, somme toute assez redondant, dans sa première partie. Mais, comme c'est Doctor Who et que de toute façon, cela ne se passe jamais comme on l'avait prévu, la seconde partie s'avère vraiment époustouflante. Cette fin d'épisode s'établit dans la construction de l'épisode précédent, mais aussi de la récurrence de la mort de Rory, puis d'Amy et nous montre à quel point tout cela est pensé au long terme. Le choix d'avoir posé le départ de ces deux compagnons, deux épisodes avant le season finale est particulièrement judicieux. Il fallait à Amy et à Rory partir avant que la mort ne les fauchent pour de bon, partir avant la fin de la saison. Cette saison 6 est, décidément, de très haute volée. |
Avis favorable | Déposé le 18 septembre 2011 à 18:05 |
Très bon épisode, enfin on revoit le Docteur, qui avait manqué dans le dernier épisode. Plutôt flippant le coup des mecs qui vénèrent le monstre, surtout la scène où le geek fait son speech, et la fin de Rita a failli me tirer une larme (et il en faut beaucoup pour que j'arrive à ce stade). Finalement cet épisode était vachement triste, entre le monstre qui veut mourir et le parallèle fait avec le Docteur; et la scène dans la chambre avec Amy (un des rares moments où je l'ai trouvée supportable, dommage que ce soit quand elle se barre) Ce qui m'amène au point crucial de cet épisode: la culpabilité du Docteur quant au sort de ses compagnons, trop brièvement évoqué dans "Let's Kill Hitler", et le parallèle tellement bien fait avec les créatures qui s'imposent en dieu et tuent ceux qui les vénèrent, et le Docteur qui se croit responsable du sort du monde, comme le souligne Rita, et qui apparaît comme un dieu, sinon un super héros pour ses compagnons, cette foi en lui causant leur perte (Rose, Donna, Martha dans une moindre mesure - quoique il l'a rendu nunuche, ce qui est aussi atroce pour moi) Cette remise en question était vraiment finement introduite, et nécessaire, non seulement pour le Docteur, mais aussi pour Amy; il était temps qu'elle grandisse un peu, elle est mariée non de dieu! Au milieu de tout ça, y'avait quand même un peu d'humour, comme l'alien qui vient de la planète tout le temps envahie (Glory to insert name here), ou le "Amy, with regret you're fired!" ce qui me pernet de dire enfin: youhou on est débarassée de la rousse! J'ai jamais réussi à accrocher à cette pauvre fille, je la trouvais un peu badass au début, mais elle est vite devenue la bonasse qu'il faut tout le temps sauver de la mort (je suis malheureusement dépourvue de testostérone - soyons honnêtes, elle est juste là pour faire plaisir à ces messieurs), et puis dans le prochain épisode y'aura de nouveau Craig, qui était de loin meilleur compagnon que Amy. Rory va bien me manquer par contre, il avait enfin pris du grade (il avait le summum de la classe quand il est parti sauver Amy -encore - et Melody dans le 6x07 - et non je ne suis pas une groupie) En conclusion, j'ai surkiffé, manquait plus qu'un fez et je lui mettais un 20 :) |
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La vie est pleine de surprise. Par exemple jusqu’à hier, j’étais absolument certain que ma cuisinière avait quatre feux de taille différente, or il s’avère que deux d’entre eux sont de taille identique. Vous vous imaginez mon extrême étonnement face à ce coup de théâtre que me réservait le destin. Et bien là c’est la même chose : je me mets à considérer la saison 6 d’une manière bien différente depuis quelques épisodes. Je la croyais parfaite, elle s’avère en fait bien moins maitrisée que ce que je pensais, surtout lorsqu’on la compare à cet épisode.
A quoi bon répéter les (excellantes) critiques?
Mais puisqu-il faut justifier sa note...
Je saturais ses mini jupes pondiennes et de l'univers réduit à un trio...
Voici enfin 1.Et l'arrivée de qqs personnages, dont la belle et intelligentz Rita, morte avec bcp de dignité 2.Et l'au-revoir aux Pond, non non, aux William mari et femme (Rory monte en grade) 3.Et la promesse du retour de Creig épisode suivant.
Un trio de bonnes nouvelles.
Un épisode prenant comme il faut.
Un Docteur remis à sa place par un monstre depressif (ben vi il veut mourrir). Le Docteur n'est pas Dieu, c'est juste le Docteur... un instant et j'ai cru voir le regard du 10e...