Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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6.13 - Le Mariage de River Song
The Wedding of River Song
Le Docteur part pour son dernier voyage au lac Silencio, dans l'Utah, avec la conviction que seule sa mort peut préserver l'Univers. Mais c'est sans compter sur l'obstination de River Song...
Diffusion originale : 01 octobre 2011
Diffusion française :
01 octobre 2011
Réalisat.eur.rice.s :
Richard Senior
,
Jeremy Webb
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Alex Kingston
,
Ian McNeice
,
Meredith Vieira
,
Marnix Van Den Broeke
,
Simon Fisher-Becker
,
Emma Campbell-Jones
,
Davood Ghadami
,
Damian Kell
,
Matthew Doman
,
Richard Hope
,
Simon Callow
,
Richard Dillane
,
Mark Gatiss
,
William Morgan Sheppard
,
Frances Barber
,
Nicholas Briggs
,
Sian Williams
,
Bill Turnbull
,
Niall Greig Fulton
,
Sean Buckley
,
Katharine Burford
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 01 mai 2013 à 06:39 |
Je ne suis définitivement pas un fan absolu de ce final. Je mets certes une note correcte, mais c'est non seulement la pire note d'un final, mais aussi la pire note à un épisode de Moffat pour le moment, voire même de toute son oeuvre whovianne... C'est un épisode fun et somme toute assez bon. Ce qui me dérange, c'est qu'il est tout simplement trop différent des autres finales, et ne réussit pas à faire tout ce qu'il souhaite faire. Premièrement, c'est évident mais dans toutes les autres saisons, on part d'une intrigue "normale", ou en tout cas d'une histoire à propos d'aliens, de planète à sauver, et ça prend de l'ampleur pour ensuite chambouler les personnages et devenir un vrai final. Là, non. C'est l'inverse, tout est construit autour du fil rouge. Logique après une saison 6 si feuilletonnante et intrigante. Le problème, c'est que quand on avait déjà tout deviné, c'est que le rythme excessif et le montage shooté n'est pas du tout approprié, et apparaît comme du remplissage et de l'esbrouffe, plus qu'autre chose. On se dit au terme des 45 minutes à passer dans un univers qui n'a jamais existé, qu'on a tourné en rond pour au final ne révéler que l'évidence (plus ou moins) et garder de bons mystères pour la saison 7. Il est étrange, après un final si intimiste que The Big Bang, que Steven Moffat change du tout au tout sa formule pour quelque chose de survolté et de beaucoup trop dense. Même si succéder à The Pandorica Opens, qui est pour l'instant mon final préféré, n'était pas chose facile, The Wedding of River Song n'a pas été fait pour être épique ou touchant et agit comme résumé explicatif de la saison, avec 10 minutes de révélation à la fin. Tout part dans tous les sens (Churchil sur un mammouth, un train dans une pyramide militarisée...) pour un récit qui manque cruellement d'intérêt autre que visuel - et il n'est pas des plus réussis sur ce point, au contraire. Il est dommage que River ne soit finalement là que vers la fin. Et l'utilisation des Silences est encore pire. C'est comme si l'épisode avait tellement voulu impressionner et faire dans le compliqué, qu'il passe plus de temps à expliquer ses invraisemblances (pourquoi il reste des Silences après la fin de Day of the Moon, pourquoi Amy se souvient, pourquoi Churchill veut écouter le Docteur...), qui sont en fait des nouveaux problèmes posés dans cet épisode et qui n'étaient pas nécessaire. Au lieu de, tout simplement, conclure le récit. Pas mal de lignes de dialogues cherchent d'ailleurs seulement à apporter des explications pour ne pas perdre le spectateur, ce qui n'a rien de mauvais en soi, mais qui est juste assez poussif. Et en plus l'épisode en oublie, des incohérences... Il y a par exemple les Silences qui veulent attaquer le Doc et River alors que leur but est justement de faire en sorte qu'ils se touchent, puisque cela permettrait de revenir à l'Univers où le Docteur est mort. Toute la menace des Silences globalement ne sert à rien et aucune vraie réponse avec Kovarian n'est apportée. Il faudra attendre encore longtemps pour que l'arc des Silences soit véritablement conclu, alors que cela aurait largement pu être fait ici. Il y a surtout ce problème de début trop, trop rapide, qui donne une sensation de brûler des idées comme du carburant sans tenter de s'en servir de manière vraiment cohérente. Après 20 bonnes minutes à tourner autour du pot, à relier quelques éléments de la saison (mais surtout du premier épisode), on en arrive enfin à des choses intéressantes et on sort du récit du Docteur à Winston. Sauf que rebelotte, on perd du temps avec des retrouvailles Amy/Rory ou Amy/Doc ou encore River et Kovarian dans la pyramide, qui ne sont pas mauvaises en soi, mais qui sont vaines quand on se dit que tout est dans un univers parallèle. Cela semble en fait être une perte de temps, et l'émotion ne prend pas toujours - d'ailleurs, tout se fait plus à coup de gags, comme Amy qui drague le soldat Williams à la fin (ce qui est assez drôle en effet). Bien sûr tout est parsemé de scènes efficaces. La mort du Brig est un cruel rappel au Docteur que tout a une fin et qu'il ne peut pas courir pour toujours. Le retour de Dorium est judicieux, et les caméos de Dickens ou le rôle de Churchill dans le monde compressé est assez cool. Le meurtre de Kovarian est une revanche assez attendue pour Amy, dont la moralité douteuse est adressée en fin d'épisode. L'idée même d'un point fixe qui tourne mal et qui force un temps compressé à l'arrêt, est un super pitch d'épisode. C'est donc bourré de choses intéressantes, en fait. Mais c'est le storytelling qui rame. Le world-building m'a toujours semblé être fébril et trop dans l'excès. Un exemple simple : River mentionne que partout elle appelle à l'aide pour sauver le Docteur, et que l'univers répond présent, ce qui explique les données "solaires" reçues... c'est un point qui est cité tellement brièvement au début d'une news de l'épisode, que cela paraît totalement random. Il aurait fallu accentuer les vrais éléments utiles de ce monde, plutôt que d'aligner du bordel. Alors, j'aime tout de même l'épisode car... j'adore absolument tout le climax en haut de la pyramide. Il fallait en fait, selon moi, baser tout un épisode dans une sorte d'apocalypse temporelle, avec un récit intimiste entre River, Amy, Rory et le Docteur, où ce dernier explique ce qu'il explique à Churchill au début de l'épisode, et où le vrai débat sur la mort ou non-mort du Docteur a lieu. Je soupsonne en fait Steven Moffat de ne pas avoir voulu reproduire l'effet "The Big Bang" en saison 5, qui était aussi une fin d'univers due à la mort du Docteur qui se terminait par ces quatre personnages qui se parlent dans une pièce. Mais c'est au fond cohérent avec ce que la saison 6 racontait, et force est de constater que tout l'intérêt de l'épisode ne réside que dans cela. Le fameux mariage de River Song est excellent.
Le jeu d'acting d'Alex Kingston est fantastique, et cette scène est clairement ma préférée de l'épisode, et une des meilleures avec elle. Elle reprend un peu toute la morale de la saison sur la mort du Docteur, et parle au nom de tous quand elle dit que personne ne veut le voir mourir.
Cela nous prépare en fait à la survie du Docteur, certes facile, mais méritée au fond. Il le fait de plus en demandant un service au Tesselecta, qui l'a torturé par le passé. En effet, dans la scène "finale", et comme on ne s'en serait pas du tout douter, le Docteur survit. En guise de résolution, c'est classique, mais après autant de timey-wimey bordélique, une solution si "pragmatique" fait du bien au récit, et le contraire aurait été une erreur lourdissime. Le Tesselecta était en plus un assez bon petit tour de chapeau de la part de Steven Moffat et je l'ai somme toute bien aimé. Cela dit, la fameuse "question" m'a paru être un mystère un peu trop facile à deviner, et pas forcément bien mise en scène à la fin, mais ce n'était pas le fil rouge principal de la saison, et n'a été lancé que récemment, dans Let's Kill Hitler. Il y a d'ailleurs beaucoup de jolies idées pour l'évolution du personnage du Docteur. Le fait qu'il ait aidé tellement de gens qu'il n'est pas seul (qui rappelle un peu le final de la saison 3), le fait qu'il soit devenu trop imposant et bruyant (comme le suggérait A Good Man Goes to War) et qu'il décide de se retirer dans l'ombre. Tout cela aurait aussi gagné à être présent dans le premier acte de l'épisode, même si ses pérégrinations pour enquêter sur le Silence sont assez marrantes (le caméo du Dalek, la scène du jeu d'échec - très moche cela dit). C'est un léger détail, mais il y a aussi les retrouvailles Amy/River à la fin, qui étoffent la storyline de cette dernière (en la faisant apparaître après le double-épisode des Anges) et constituent l'un des rares échanges mère/fille de la série. J'adore cette scène, qui illustre aussi que les personnages qu'on a appris à adorer forment désormais une famille, dans toute sa dimension jouissive et cocasse (la réalisation d'Amy qu'elle est sa belle-mère est géniale). En bref, ce final n'est pas mauvais, mais il est juste très déséquilibré selon moi, et prend une mauvaise approche à la résolution. C'est décevant non pas car ce n'est pas ce à quoi on s'attendait, mais surtout car les choix narratifs sont frustrants, de mauvaise qualité disons-le. Heureusement, le final brille tout de même sur les points finalement essentiels : les réponses, le climax émotionnel entre River et le Docteur, et la relation entre les personnages principaux. 45 minutes n'étaient clairement pas assez pour ce que l'épisode voulait faire, mais en l'état, c'est presque comme si les 45 minutes sont de trop, tant toutes les bonnes idées sont quasiment exclusivement dans l'acte finale (avec Churchill et le Brigadier éventuellement). C'est un final qui témoigne finalement de l'ambition démesurée de la saison 6, dans ses réussites les plus résonnantes et extrêmes, mais aussi dans sa nature très embryonnaire. Avec un showrunner à la limite du burn-out au moment de production/d'écriture de cette fin de saison, sans doute que moins de soin et de réflexion ont été accordés pour conclure une saison qui en demandait encore plus que d'habitude, ce qui est dommage car cela l'empêchera en partie d'être retenue comme l'une des meilleures absolues du show. Mais au fond, c'est aussi une étape nécessaire qui a le mérite de souligner un fait intéressant : la saison était bruyante et a hérigé son protagoniste en héros bruyant. L'expérience du tourbillon Pond/timey-wimey/River/mort du Docteur était belle et une franche réussite sur presque toute la ligne, mais la série est prête pour revenir vers quelque chose d'un peu plus... silencieux. |
Avis favorable | Déposé le 18 juin 2012 à 13:32 |
L'épisode est très bon et passe remarquablement vite. Mais je crois que le fait de n'avoir pas trop compris me gâche un peu le plaisir. OH ET LA FIN ! |
Avis favorable | Déposé le 01 mai 2012 à 23:45 |
Après avoir fini cet épisode il y a quelques jours, je pensais qu'en rentrant de vacances j'aillais écrire un long pavé sur ce dernier. Puis, j'ai lu la critique de Gouloudrouioul, qui répond parfaitement à mon avis sur l'épisode. Donc, pour mon avis sur l'épisode : cf critique (c) Goulou Ca reste quand même, malgré un côté divertissant très bien géré, le moins bon final de la série. Je rajouterais juste histoire de frimer que j'avais, une fois de plus, cramé la quasi totalité des réponses il y a 5 épisodes (je ne m'attendais pas à ce que River refuse de tuer le doctor, mais pour sa manière d'échapper à la mort [que n'importe qui peut cramer à l'avance sur cet ultime épisode tant Moffat insiste sur celà dans le recap et le 1er quart d'heure de l'épisode], le téselectra, et la first question, j'avais bon). Et, celà, c'est un gros reproche que je fais à Moffat sur cette saison, d'en laisser à chaque fois trop échapper. Le fait que quasiment toutes les révélations de la saison tiennent sur un élément, qui fait que si on le découvre toutes les autres tombent comme des dominos y a peut être un rôle, mais ce qui est certain, c'est que Moffat laisse trop de traces derrières lui. Car, en y repensant, il aurait suffit de l'absence de quelques détails pour que je ne découvre rien et soit surpris par ses révélations. Par exmple, s'il n'avait pas dit qu'il y avait d'autre Téselectra dans le 6.08, je n'aurais probablement pas cru qu'il s'en sortirait ainsi. De même, l'absence de la très courte séquence ou le doctor dit à l'astronaute d'ouvrir son masque car il sait qui il est, sans nous montrer le dit personnage, ne m'aurait probablement pas mis sur la piste qu'il s'agissait d'un personnage qu'on connaissait déjà (quoi que le fait que River n'arrive pas à buter un gros astronaute assez proche d'elle alors qu'elle peut buter un silencieux le dos tourné dans l'épisode suivant m'aurait tout de même laissé perplexe). Et pourtant, assez paradoxalement, ça n'affecte pas tant que ça de manière négative mon ressenti sur cette saison, que j'ai très certainement préféré à la précédente, même s'il y a certains points où elle est indéniablement moins efficace que la saison 5, à commencer par son scénario, et par une incorporation globalement maladroite de l'aspect feuilletonant de la saison sur des épisodes stand alone. Cependant, on est bien plus habitué au nouveau style de la série qui m'avait demandé un temps d'adaptation relativement long sur la précédente saison, j'ai trouvé que globalement le niveau des stand alone était meilleurs que ceux de la S5 (ce qui n'est malheureusement pas le cas des épisodes "mythologies"), et si du côté background ça reste pauvre, du côté gestion des personnage et de l'émotionnel, qui n'était vraiment pas la tasse de thé de Moffat la saison précédente, il y a eu un progrès indéniable. Mais un goût de déception reste malgré tout présent, car la saison avait le potentiel d'être réelement au delà du niveau qu'elle a atteint, et je reste persuadé qu'elle avait même les moyens de devenir la meilleure saison de la série. Hors, désolé Koss, mais je continue à préférer la 4ème. Celà dit, si ces points sont améliorés en saison 7, maintenant que je suis enfin totalement rentré dans le Moffat-Style de la série, nul doute qu'elle deviendra ma préférée. Par contre j'espère qu'il ne va pas se dégonfler sur les champs de trenzalore, la chute du onzième et la question, et que ça va être énorme. Pour les deux premiers, je n'ai pas de doutes, pour le dernier, même si Moffat nous à prouvé qu'il était un dingue qui osait tout, sera t-il vraiment capable de répondre au grand mystère de la série auquel personne n'a jamais voulu s'attaquer en 50 ans ? (et peut être l'ont-ils fait à raison car je ne suis pas certains qu'une telle résolution soit sans danger pour l'avenir de la série). Et moi qui m'était promis de ne pas faire de pavés ... |
Avis favorable | Déposé le 04 octobre 2011 à 09:50 |
Bien mais pas non plus exceptionnel. Comme le dit Koss, la tendance de Moffat à vouloir faire des cliffs est peu lourde au bout d'un moment et la première partie de l'épisode, à part nous montrer que c'est le bazar, est un peu longuette. La seconde partie est plus intéressante et délivre des réponses à certaines questions (dommage qu'ils aient trop insisté sur le tésélecta dans le previously, j'ai vu venir la fin à ce moment là). Le coup de la question est intéressante sinon. Par contre, encore trop de trucs en suspens : les silences, les moines sans têtes, où le docteur est allé dans Let's Kill Hitler, Mme Kovarian, ... Au final, même avis que la saison précédente : bien mais on reste toujours sur sa faim. |
Avis favorable | Déposé le 03 octobre 2011 à 04:18 |
C'était impossible. Tout mettre dans un épisode, tout caser en vrac, tout en gardant une cohérence globale. Et pourtant, Moffat y arrive .... partiellement. J'ai passé 30 minutes de l'épisode à me demander si tout cela n'était pas du foutage du gueule. Tout ça pour ça ? Les 15 dernières minutes m'ont réconcilié avec l'épisode. Le postulat du Moffat est intéressant : "Que se passe-t-il quand on change un point fixe ?". Réponse : c'est le bordel. Pendant 30 minutes, on va, donc, te montrer à quel point c'est le bordel. Je ne comprends toujours pas pourquoi cela a pris autant de temps. Très bavard, l'épisode se perd dans une succession de cliff successifs agaçants (et vas-y que je te fais monter la sauce à grand coup de punch-line et de posture qui claquent). Moffat se fait avoir, dans cette première, partie, par ce qui est peut-être son plus grand défaut : vouloir cliffer à tout prix. Dans le dernier d'heure, il donne, enfin, les clefs que attendues depuis longtemps. Il répond, d'ailleurs, à beaucoup de questions par des réponses simples. Et, c'est peut-être cela qui a déçu les fans : toutes les réponses, on les avaient sous le nez. Oui, le coup du "tésélecta", c'est complétement con. Mais, sérieusement, comment voulez-vous que Moffat résolve, autrement, le problème qu'il avait lui même posé dans le season premier ? J'avoue que la réponse est tellement conne et évidente, qu'elle m'a plu. Moffat arrive, quand même, à lier pas mal de fils dans un exercice de style franchement périlleux. La cohérence global de l’œuvre Moffatienne est bien là. Le problème, ce sont, comme souvent dans Doctor Who, les détails. En faisant le compte, il y a quand même un certain nombre de trucs assez béant, à commencer par le personnage de Mme Kovarian. Par conséquent, une partie de réponse est repoussée en saison 7. (pouvait-il, seulement, en être autrement ?). La fin est, sur ce dernier point, assez épique et donne clairement envie de regarder la suite. J'attends, vraiment de voir ce qu'ils vont faire avec un Doctor qui se cache. Des épisodes huit-clos, dans le noir ? Tu devrais être content Aurey, c'est ce que tu réclamais, depuis longtemps. Mais, attention à toi Steven Moffat, après cette saison, tu n'as plus vraiment le droit à l'erreur. |
Avis neutre | Déposé le 02 octobre 2011 à 23:30 |
L'épisode était super chouette mais je peux pas me dire que la saison est géniale. J'attend la critique de Goulou pour donner toute mon argumentation. Petit indice sur ce que je vais dire : Tu regardes le premier de chaque partie et le dernier de chaque partie et t'as la saison et les bons épisodes. |
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Bilan : Doctor Who (2005) saison 6
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La semaine dernière, je n’ai pas eu le temps de faire une critique, et je n’ai donc pas pu exprimer mes inquiétudes quant au final. Je voyais effectivement mal comment celui-ci aurait pu offrir le lot d’épique que l’on exige de tout final, tout en liant les évènements de la saison 6 entre eux afin d’offrir une vraie conclusion, cela en un seul épisode de 45 minutes. Moffat a voulu, pour des raisons qui me restent totalement mystérieuses, couper avec la tradition du double épisode final alors que cette saison était certainement celle qui en aurait le plus nécessité. C’est donc inquiet que j’ai lancé l’épisode, conscient du talent du bonhomme, mais également bien au courant de tous les faux pas dont il était capable. Alors, final réussi ou conclusion foireuse ? Je suis moi-même tiraillé.
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La vie est pleine de surprise. Par exemple jusqu’à hier, j’étais absolument certain que ma cuisinière avait quatre feux de taille différente, or il s’avère que deux d’entre eux sont de taille identique. Vous vous imaginez mon extrême étonnement face à ce coup de théâtre que me réservait le destin. Et bien là c’est la même chose : je me mets à considérer la saison 6 d’une manière bien différente depuis quelques épisodes. Je la croyais parfaite, elle s’avère en fait bien moins maitrisée que ce que je pensais, surtout lorsqu’on la compare à cet épisode.
Je rejoins plusieurs avis sur le fait que la 2ème partie de l'épisode le sauve et le rend intéressant. La réponse à la mort du Docteur est si simple, que c'est étonnant de ne pas l'avoir vue arriver. Sans doute à cause du fait qu'à aucun moment, nous n'avons vu un Teselecta agir de manière crédible comme un humain alors que le premier épisode nous montrait sans ambiguité que nous avions affaire au Docteur.
C'est un peu frustrant cette nouvelle habitude de faire des fils rouges sur deux saisons et de finir sur un cliff, mais on s'y fait. Final réussi et saison très réussie également. Vivement la 7.