Est-ce que tous les nouveaux personnages de Game of Thrones ont une clause dans leur contrat qui stipule une apparition obligatoire dans Doctor Who? Pas que ça me gène, Diana Rigg est excellente en méchante, et sa fille (qui est sa fille IRL) est parfaite, que ce soit dans ses scènes avec sa mère ou avec le Docteur, sans aucun doute le MVP de l'épisode, même si le trio Vastra-Jenny-Strax est en pleine forme.

Voir le Docteur en Frankenstein m'a franchement surprise, c'est pas souvent qu'on le voit aussi impuissant, j'imagine que ça pu faire peur à plus d'un enfant. On ne voit pas beaucoup Clara, ce qui est dommage, mais justifié quand on sait que c'est l'épisode Doctor-lite.

Très bon épisode, l'intrigue bien que classique (une méchante humaine s'associe avec une créature pour dominer le monde) fonctionne grâce à de fantastiques personnages, et mention spéciale au récap à mi-chemin, brilliament exécuté et très divertissant.

Toujours pas d'avancée concernant le mystère Clara, ce qui peut ennuyer un peu vu que c'est la grosse intrigue de la saison, mais j'imagine qu'ils se réservent pour le final, surtout que l'épisode à suivre semble être un stand alone.

Remarques diverses:

Beaucoup de blagues dans cet épisode

- le GPS humain Thomas Thomas, bien drôle

- Jenny et sa tenue d'espionne - et la réaction du Docteur, ou plutôt de son tournevis sonique

- le running gag du mec qui s'évanouit tout le temps, super con mais il a fonctionné à tous les coups sur moi

- la fille de Gillyflower qui défonce le parasite sous le regard médusé du Docteur et de la bande

Bon bah, comme quoi c'est la grande rêgle de cette saison : les épisodes dont on n'attendait rien (The Power of Three, The Rings of Akhaten, Hide) sont ceux qui s'en sortent le mieux face aux déceptions plus ou moins fortes (à peu près tout le reste de la saison, mention spéciale à l'épisode du Tardis qui me reste définitivement en travers de la gorge).

Et celui là, bah j'en attendais rien et il ne me disait rien de bon ... Et là encore, bah, plutôt une bonne surprise.

L'Aspect Splinter Cell de l'épisode était bien sympa, Diana Rigg était une parfaite biatch of the week, contrairement au Christmas Special 2012, la bande à Vastra était bien exploitée et pas lourde, et pour un épisode "pas de budget" de la saison, ils ont réussi à faire un truc assez sympa, contrairement au très poussif Cold War, l'autre épisode sans budget de la saison ...

Et j'ai plutôt bien aimé le début, ça faisait longtemps qu'on avait pas eu un épisode hors du point de vue du Docteur (même si ok, celui ci ne l'est que partiellement), et ça change un peu pour une fois

Bon après, il n'est pas extra-ordinaire non plus. Juste bon, sans plus, et c'est déjà pas si fréquent cette année.

Après de multiples tentatives, Mark Gatiss finit pour nous livrer un épisode honorable qui échoue pourtant à sortir cette saison hors de l'eau.

Dommage, cependant que l'ensemble soit gâché par ce qui semble être le début d'un épisode de Sarah Janes Smith. Un peu comme si la très médiocre qualité de l'épisode suivant avait contaminé celui-ci.

Après de nombreux essais, Gatiss livre ENFIN un bon script !

L'idée d'un Doctor-lite épisode m'effrayait, surtout que je ne suis pas fan du trio des baltringues, mais la façon dont le Docteur est introduit dans l'histoire est très réussie, et les quelques gags de Strax pas trop gênants.

D'autre part, l'épisode est parsemé de bonnes idées, servies par une réalisation aux petits oignons. Le flash-back, par exemple, est vraiment génial, et a la bonne idée de résumer en 5 minutes ce que Gatiss nous montre d'habitude pendant 20 bonnes minutes. Assez étonnant de voir que le rythme est ici très soutenu, le scénariste ne nous avait pas habitué à cela.

Bien sûr, l'épisode fonctionne aussi grâce au personnage de Diana Rigg, une vieille harpie détestable à souhait, très amusante, et à sa fille, touchante. Encore une fois, on est surpris de trouver des personnages aussi originaux dans un script de Gatiss.

On pourrait reprocher à l'épisode un aspect trop gaguesque, une fin un peu caricaturale, ou un Docteur trop détaché de la situation, mais finalement, l'intrigue sonne très RTD-esque, ce qui m'enthousiasme toujours. Tout comme "The Rings of Akhaten", j'aime quand la série renoue avec un peu plus de légèreté et de kitscheries (sacré Mr Sweet !)

Gatiss, nous voilà enfin amis !