Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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7.05 - Les Anges prennent Manhattan
The Angels Take Manhattan
Rory est projeté dans les années 30 alors qu'il était en compagnie du Docteur et de Rory à New York en 2012. Il y retrouve River Song qui enquête sur les Anges pleureurs. Ces derniers ont fait de Manhattan leur terrain de chasse. Le Docteur et Amy Pond doivent rejoindre Rory avant qu'il ne soit trop tard...
Diffusion originale : 29 septembre 2012
Diffusion française :
29 septembre 2012
Réalisat.eur.rice.s :
Nick Hurran
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Alex Kingston
,
Rob David
,
Michael McShane
,
Ozzie Yue
,
Burnell Tucker
,
Bentley Kalu
,
Zac Fox
,
Karen Gillan
,
Arthur Darvill
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 28 décembre 2013 à 12:01 |
Un bon épisode, avec les anges. Mais certains points ne me sont paru pas clair. Le pourquoi de la présence de River. |
Avis favorable | Déposé le 21 juillet 2013 à 02:06 |
Quelle claque... The Angels Take Manhattan est un de mes épisodes préférés, qui me brise et me re-brise. C'est sans doute celui qui dénoterait le plus comme étant "inhabituel" sur ma liste de mes meilleurs épisodes puisque ce n'est pas le plus apprécié de tous... Mais je le trouve parfaitement mené de bout en bout, et il m'a surtout bouleversé comme pas possible, tout en symbolisant la fin d'une ère incroyable et de ma relation sans doute préférée, entre Amy et Eleven. Les Anges Pleureurs sont les ennemis les plus emblématiques de la nouvelle série pour une raison : ils sont parfaits. Il est vrai que leur double-épisode en saison 5 s'éloignait un peu de leur dimension horrifique et ne faisait pas figurer leur principale originalité, à savoir leur méthode privilégiée de meurtre : le déplacement dans le passé. Au départ, Steven Moffat veut exploiter au maximum cette idée issue de Blink, comme pour redonner aux Anges Pleureurs leurs lettres de noblesse. Et il place alors ces ennemis au coeur d'un contexte tout droit sorti du genre noble : le polar. Le tout avec un livre qui raconte l’histoire que l’on est en train de voir en même temps, à l'instar des DVD dans Blink... mais cette fois, le spoilers n'est pas une explication qui permet de faire avancer l'intrigue, mais une fatalité à éviter à tout prix. Une idée de scénario qui tient du pur génie. Tout l'aspect thriller sanglant sonne frais dans le show et ajoute une ambiance très particulière, une atmosphère sombre permanente accentuée par une musique absolument parfaite. Rarement le show n'aura été autant multiforme qu'en cette saison 7, ce qui reflète assez bien cet aspect "ultime tournée d'adieux" pour les Ponds, que l'on découvre de plus en plus matures et installés dans leur relation ou dans leur vie. Si thématiquement les épisodes ne sont plus reliés que par la présence des personnages, ils sont donc ici à leur paroxysme. Cet acte final dans l'histoire des compagnons est une course poursuite, contre le temps et contre le destin inévitable de nos protagonistes. Comme si l'épisode reflétait ce que le Docteur, le scénariste et l'audience ressentent pour les Ponds, avec lesquels nous avons tous eu beaucoup de mal à nous séparer, et que nous avons vus progressivement s'éloigner au cours d'aventures espacées. Tous les efforts pour que ces compagnons restent dans la série est ultimement voué à l'échec, car rien ne résiste au temps qui passe et à la dynamique sans fin de changement de la série. Tel le livre de Melody Malone qui spoilait le départ des compagnons et la stèle de Rory qui scellait dans le marbre leur mort, la série elle-même avait déjà préparé la suite en ayant d'ors-et-déjà casté sa nouvelle compagne déjà apparue, et signé pour de nombreux épisodes. Mais, comme la stèle de Rory a pu être modifiée pour y ajouter quelques sigles de plus faisant toute la différence et transformant cette fin amère en fin plus douce, ce n'est pas parce que quelque chose est fixé dans le marbre qu'il n'est pas possible de créer autour d'elle... En ce sens, je n'ai jamais vu plus belle lettre de départ pour des compagnons, et rarement vu un scénario aussi ingénieux et brillant dans son concept et dans son exécution qui reflétait aussi bien l'état d'esprit de la série vis-à-vis du déchirement d'une séparation de compagnons. Le coup de maître de l'épisode, c'est qu'en posant les "règles du jeu" concernant le livre et le fait que le futur soit fixé si on le lit à l'avance, le spectateur est mis dans la confidence lorsque l'épisode nous montre la pierre gravée de Rory et les adieux d'Amelia en titre de chapitre. Le spectateur que je suis sait déjà l'issue inévitable, mais espère quand même de tout mon coeur que les Ponds vont bien s'en sortir. En cela, le faux-suicide est un crève-cœur quand ils nous les reprennent 5 minutes ensuite, et on ne peut qu'être désolé de les voir se battre pour une cause perdue. C'est du jamais-vu dans la série et c'est absolument parfait pour conclure une histoire. D'autant qu'après cette course effrénée, l'idée que Rory est mort seul et qu'Amelia lui a dit adieu, est finalement contrebalancée par la perspective heureuse qu'ils vécurent ensemble... la scène coupée "P.S." est d'ailleurs fabuleuse sur ce plan-là, et j'aime à la considérer canon. Restent des acteurs parfaits dont une Karen Gillan époustouflante livrant de loin sa meilleure prestation dans son ultime scène. Chaque membre du quatuor, que dis-je, de la famille du TARDIS, a son moment pour briller et nous laisser contempler leur chemin parcouru. La réalisation est à couper le souffle dans une ambiance néo-noire magistralement appropriée au caractère nostalgique de l'épisode. Enfin, le fanservice est savamment dosé, et rien n'est laissé au hasard dans ce final. Oui, l'ange statue de la liberté, ça ne devrait pas fonctionner, mais je m'en fous : ça fonctionne, d'autant que la paranoïa sur le fait que chaque statue est un ange, poursuit ce qu'avait entamé la scène superbe scène finale de Blink. Au terme de cette folle course, Steven Moffat a étiré l'histoire des Ponds au maximum, les fans n'ont eu le choix que d'accepter leur sort et enfin, le point final du conte de fée arrive. D'abord d'une façon extrêmement macabre - on a vu l’image qu’a eu le Docteur dans The God Complex et qui nous avait glacé le sang : le Docteur se tenant près de la tombe des Ponds. Amy et Rory ont vécu ensemble certes, mais ils sont morts sans jamais revoir leur ami... Cela avant qu'une image finale encore plus douce ne vienne, comme si l'épisode voulait qu'on s'essuie nos larmes. Cette dernière scène, The Last Page, était magique. Une leçon dans l'art des fins "douces-amères", à la fois belle et déchirante. La scène perdue de The Eleventh Hour (une petite Amelia qui attend dans le jardin et entend le bruit du TARDIS revenir), qui était jusque là inexpliquée à moins qu'on ne parle d'un rêve, trouve ici tout son sens, ce qui est vraiment magnifique. Jamais un compagnon n'aura eu de fin aussi belle malgré son caractère tragique et définitif : le conte de fée perdure toujours, l'épisode nous invitant à nous replonger avec la petite Amelia dans toutes ses folles aventures.
C'est assez fabuleux de voir qu'une compagne qui a traversé différentes périodes de la série, de son ère conte de fée magique d'une petite fille improbable, à des horreurs noires impactant sa vie et celle de sa fille, à une forme de sérénité mais de difficile retour à la routine dans sa vie de femme... obtient une fin à l'image de toute son histoire : sombre et tragique, donnant suite à son impossibilité de renoncer au Docteur, dans un épisode noir et sombre, mais aussi, très accomplit, avec la présence de tous ceux qu'elle aime, pour terminer sa vie avec l'homme qu'elle a choisi et racontant les récits de son ami imaginaire à sa version d'elle petite fille, pour ainsi... créer Amelia Pond. Oui, ce sont les récits qu'elle racontera - par l'intermédiaire de son ami imaginaire - à sa version enfant, qui l'inspireront pour vivre de vraies aventures avec cet ami imaginaire, et feront d'elle ce qu'elle est devenue. Un ultime paradoxe temporrel, qui repositionne Amy comme la propre écrivaine de son histoire et qui rappellent que dans Doctor Who, les rêves deviennent réalité. C'est une fin magnifique dans un vrai chef d'oeuvre émotionnel doublé d'un sens du récit parfait. Maîtrisé et inventif, il parvient à avoir totalement conscience de ce que le scénariste, les acteurs et le spectateur ressentent et joue autour de cette idée sans jamais franchir la limite du quatrième mur pour livrer un condensé d'émotions rarement vu. Un épisode d'adieux absolument parfait et celui qui me touche le plus personnellement. |
Avis neutre | Déposé le 27 octobre 2012 à 16:57 |
Dernier épisode d'une première moitié de saison 7 qui aura brillé par son inutilité et son incapacité à justifier le retour des Ponds. Cet épisode sauve t-il la mise ? Oui et non. Oui, car les 20 premières minutes sont très réussies. L'intro, dans la pure tradition du film noir, donne des frissons. Moffat sait soigner ses intros, ce n'est pas une nouveauté. Le retour des Anges avait de quoi inquiéter. Je n'ai rien contre le double de la saison 5, je ne le trouve pas excellent mais il me convient. Néanmoins, on est heureux de retrouver les Anges avec leurs pouvoirs d'origine. Le retour de River est aussi un bon élément. Elle est ENFIN la femme du Docteur, et leur relation est truculente. J'aime particulièrement l'histoire du poignet cassé et le passage où elle tente de calmer le Docteur. Enfin, la fin de l'épisode est émouvante et assez poétique. Mais ... Mais non. Non car cet épisode, à défaut d'être un mauvais épisode, est un mauvais épisode DE Moffat. Je suis absolument fan de ce scénariste, il m'a toujours surpris par la cohérence et l'intelligence de ses scripts. Or, cette fois-ci, j'ai vraiment eu l'impression que le coeur n'y était pas. Certes, l'intrigue regorge de bonnes idées (le livre par exemple), mais Moffat a oublié d'y injecter la rigueur qui fait la qualité de ses scripts habituellement. Ainsi, après avoir centré toute une saison sur la notion de "point fixe", Moffat lui tord le cou en un épisode afin pour pouvoir boucler l'histoire des Ponds. Ainsi, l'épisode est parsemé d'incohérences auxquelles ne m'avait pas habitué Moffat . On avait déjà vu dans "The Wedding of River Song" (que j'adore) que Moffat se permettait quelques libertés pour rendre son récit plus "cool", mais cette fois-ci, ça ne passe pas. Je trouve l'épisode raté sur le plan de la mythologie, mais aussi intrinsèquement. Les Anges perdent donc tout leur charme passées les 20 premières minutes, devenant ridiculement lents, la "fin" des Ponds n'en est pas une, et on se demande finalement à quoi a servi cette saison 7, si ce n'est à ENCORE UNE FOIS enfoncer le Docteur, alors que voir les Ponds refuser de partir une nouvelle fois avec le Doc de leur plein gré (comme on l'avait sous-entendu dans l'épisode précédent) aurait été une bien meilleure idée (et bien plus originale pour un compagnon). Rendez-vous à Noël, avec une nouvelle compagne qui apportera un peu de sang neuf à l'ère Moffat, qui en a bien besoin ... |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2012 à 11:41 |
Un épisode très sympathique : le retour des anges de Blink c'était vraiment bien, on retrouve le côté angoissant de ces personnages et c'est une grosse réussite de l'épisode.
L'intrigue de l'épisode se suit également bien, avec son lot de rebondissements bien amenés : ça bouge, c'est dynamique et il y a peu de temps morts, ça change des précédents épisodes.
Néanmoins, comme dit précédemment dans les autres avis : - River ne sert à rien à part empêcher le docteur de retenir les Ponds. Le personnage a franchement perdu tout son charme, c'est dommage. - Le final des Pond est raté : il a été mal préparé au fil des épisodes de cette saison et la solution de facilité qu'a choisi Moffat est décevante. Le suicide aurait été tellement mieux
Après, ça reste un bon épisode, mais largement en dessous de ce qu'on était en droit d'attendre pour le départ d'Amy et Rory. |
Avis favorable | Déposé le 02 octobre 2012 à 12:03 |
Bien malgré moi, je doit avouer que j'ai apprécié cet épisode. C'est Kitsh, un peu téléphoné, il y a River, et les rares bonnes idées sont zappés (la mort des ponds du haut du toit). Pourtant l'épisode est efficace et prenant. Les anges redeviennent ces créatures mystérieuses qui ne bougent que lorsque les spectateurs peuvent les voir et c'est bien. La fin des ponds est par contre le gros raté de l'épisode. Alors que la scène de saut était poignante, Moffat leur offre une fin trop consensuelle et sans saveur. PS: Je crois que rétrospectivement cet épisode me fait comprendre pourquoi j'ai détesté le double épisode des anges dans la saison 5. Tout simplement parce que celui de la saison 5 manque de poésie, alors que Blink était un vrai poème. |
Avis favorable | Déposé le 01 octobre 2012 à 01:10 |
Conclusion magistrale de deux ans et demi de Ponds. Tout est expliqué, et dit. Les points "fixes" du temps, les paradoxes, Moffat arrive à nous offrir des explications convaincantes pour tous ces points que nous attribuions d'ordinaires aux revers du "timey woobley" temporel. Le kitsh improbable de la statue de la liberté "ange" est juste assez abordé pour rester awesome dans son improbabilité. Nous avons de plus, comme l'avait promis Moffat, une explication partielle des morts récurrentes de Rory : comme si sa mort dans le passé s'était répercutée tout au long de ses aventures. Quel chemin parcouru! De personnages passablement horipilants, Rory et River ont su s'imposer comme de nouveaux piliers du Whoniverse. Tout est triste à pleurer, j'ai les yeux rougis et l'âme chagrine. L'impression d'être un Time lord, condamné à voir disparaître ceux qu'il aime tout en continuant sa folle fuite à travers l'Univers. Je voudrais déchirer toutes les dernières pages, pour que les histoires puissent rester éternelles... |
Avis favorable | Déposé le 30 septembre 2012 à 21:06 |
L'amérique, le pouvoir des livres et des mots, les paradoxes temporels, Moffat choisit de s'entourer de tout ce qui compose la mythologie d'Amy Pond, proposant une conclusion suffisamment ambitieuse et particulièrement originale. Certes, la conclusion est un peu redondante, mais l'épisode est visuellement convaincant et offre une intrigue débridée, tout en utilisant les anges pour sceller la destinée du compagnon préféré d'Aureylien. Très bon, sans véritable temps mort et particulièrement intéressant en obligeant le docteur à accepter le sacrifice des autres. Réduit à l'impuissance par un livre, le voilà qui suit la trame et n'est plus le moteur, rappelant par principe l'excellent Midnight de RT Davies. Une jolie réussite pour clôre un début de saison inégal, mais pas déplaisant. |
Avis neutre | Déposé le 30 septembre 2012 à 19:29 |
15 et neutre ? Tout cela c'est la faute de Dewey ! Quand je lis son commentaire je suis d'accord à 90% (ouais je suis pas sur que Moffat fait ce qu'il fait à cause des fans, faut pas lui trouver d'excuse). Les Ponds sont partis d'une manière facile mais quand même un peu triste. Mais cela n'a rien à voir avec la fin de Donna ou de Rose. Lorsque ces dernières ont quitté la série, elle ont eu droit à des honneurs. Rien que finir une ère de compagnon sur 42 minutes je trouve cela honteux. C'est pas comme si il avait 4 épisodes pour nous émouvoir, nous attacher encore plus au couple. Il ne l'a pas fait et il n'a même pas tenté. J'aurai voulu aussi qu'il finisse sur ce suicide, que le doctor pète vraiment un plomb. Normalement il doit faire la guerre contre le reste de l'univers comme dit à la fin de la saison 7. Je pensais vraiment que Rory et Amy allait mourir dans un dommage collatéral. Ici, ils ne meurent pas, ils disparaissent dans le temps et je ne comprends pas d'ailleurs que le Doctor dise qu'il ne peut pas les revoir... J'ai pas vraiment aimé Song qui explique qu'elle n'est pas allée en prison car le Doctor s'efface de toutes les bases de données (paradoxe elle se rappelle alors que ça n'a jamais existé). Elle ne sert pas à grand chose et surjoue au point d'être ridicule. Adieu les compagnons mais je pense qu'ils vont revenir faire un caméo. P.S.: Moffat tu m'expliques pourquoi dans un épisode on les voit se faire coucou à eux même et que l'on n'a pas de réponse ? T'as intérêt à trouver une réponse si tu veux pas te faire insulter par tous les fans de Lost. |
Avis favorable | Déposé le 30 septembre 2012 à 19:00 |
Dans une mi-saison inutile et mal amenée, soudain, le miracle arrive entre la 5ème et 14ème avenue. Critique à venir. |
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En effet, le départ des Pond est brutal, je suis dégoutée! Autant Martha c'est normal que son départ soit sans émotion mais là c'est nul :(
Sinon, l'épisode était vraiment bon, les anges sont plus terrifiants que jamais et franchement le passage avec "Englishman in New York", c'était la classe! J'aime le fait qu'Amy et Rory se fassent prendre par les anges mais les adieux auraient pu être plus forts et plus déchirants... Déprime totale!