Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Bon épisode dans l'ensemble mais souffrant de quelques longueurs et de passages inutiles (l'action et la moto)

Excellent épisode, excellente reprise de saison. Les musiques étaient magnifiques, le plan du Docteur à la fin génial !

Bon épisode, l'intrigue était pas mal et Clara est superbe, elle nous réconforte de la perte des Pond et il y a une réelle complicité avec le Docteur, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé la scène sur la moto, c'était fun.

Ah bin perso, j'ai vraiment bien aimé cet épisode ! C'est mi-feuilletonant, mi-standalonesque, c'est fun, la relation Dr-Clara est toujours excellente...

Du coup, il semblerait bien qu'on soit retourné dans le passé de Clara et qu'elle se retrouvera dans l'asile des Daleks un peu plus tard puisqu'ici, Clara a acquit ses capacités informatiques...

Reste plus qu'à savoir pourquoi elle était dans The Snowmen...

Et en parlant de Snowmen, on devrait retrouver le méchant qu'à servit à rien... Je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... Scénaristiquement, c'est intéressant mais j'aime pas trop sa trogne donc, on verra...

Par contre, je n'ai pas compris l'intérêt de la scène des moines...

Enfin ça restait un épisode bien sympa.

Ah, et pour ceux qui veulent du Eleventh Hour, je vous conseille le préquel à cet épisode https://www.youtube.com/watch?v=eU_Xj2ZI3G0

Ça dure 2 min 30 et c'est excellent ! (et c'est bien sûr pas gravissime de ne pas l'avoir vu avant, je vous rassure)

Réintroduire la même compagne pour la troisième fois n'est pas chose aisée.

Mais c'est chose réussie dans ce très bon thriller urbain pour reprendre cette saison.

CLARA: That wasn't a leaf. That was page one.

L’épisode alterne entre des moments où on nous présente la nouvelle Clara et des moments ou on nous rappelle quand même que cette fille est impossible et qu’on va se casser la tête avant qu’on ait la réponse à son mystère. Les parallèles avec les deux premières histoires de Clara sont très ingénieux (la scène de la fenêtre, les récurrences de certaines phrases). Et j’aime bien la nouvelle relation Clara/Docteur et le fait qu’elle se détache des autres compagnes en ne réagissant pas pareil, particulièrement dans la dernière scène, où elle refuse d'abandonner toute sa vie pour le TARDIS et ne se laissent pas si facilement impressionnée... en apparence.

C'est un excellent pseudo-opener pour la série, en présentant les différentes bases comme le voyage spatio-temporel, le Docteur alien, le TARDIS, etc. Puisque le fait que l'épisode introduise une compagne oblige d'avoir des éléments d'exposition sur la série, mais qu'en aucun cas cet épisode n'est un point d'ancrage pour de nouveaux venus qui débuteraient la série, Steven Moffat a l'idée ingénieuse de présenter les éléments cultes de la série de façon brève et amusante, ce qui témoigne de la manière (manie ?) du scénariste de tourner en dérision le lore de Doctor Who, comme le pauvre TARDIS qui est tantôt comparé à un téléphone portable et tantôt à une boîte à se tripoter. Ce n'est pas sans rappeler la nonchalance avec laquelle Donna revient dans le TARDIS en saison 4, finalement, auprès d'une audience bien installée.

Il y a de quelques bonnes idées très créatives dans le scénario, comme le piratage des gens par le wi-fi, d'autres plus classiques comme les "têtes de cuillère" qui servent d'ennemis. Le twist sur le lien avec la Grande Intelligence reste particulièrement bien vu pour lier deux épisodes qui n'ont absolument aucun lien et donner un certain sens de continuité à ces épisodes blockbusters.

La critique des nouvelles technologies est basique mais pas mauvaise et les quelques piques politiques sont réussies. De plus, la résolution est très ingénieuse, difficile à voir venir et entraîne une scène finale assez glauque sur la méchante PDG, qui marque bien plus qu'elle ne devrait. J’ai aussi beaucoup aimé les moments wtf comme le crash de l’avion ou la moto anti-grav, clairement réalisés dans une optique de "faisons des paris fous et décomplexés, on a carte blanche et aucune contrainte !", ce qui rappelle les scènes d'action délirantes de l'ère RTD comme la traque du TARDIS/taxi dans The Runaway Bride. La réalisation est clairement plus léchée qu'à l'époque cela dit.

Une belle bouffée d'air frais qui assure le show et parvient à lancer une mini-ère devant lui.

Un épisode agréable histoire de commencer en douceur après la pause depuis The Snowmen, qui relance l'intrigue à propos de Clara.

J'ai trouvé cet épisode bien réalisé, avec de très bons personnages. Jenna-Louise Coleman se montre déjà magnifique, comme elle l'a été dans ses précédents épisodes. Matt Smith est, quant à lui, tout aussi bon que d'habitude dans son excellente interprétation du Docteur. L'actrice jouant Miss Kizlet est assez agréable. Les personnages secondaires sont aussi sympas.

Nous avons aussi un petit clin d'oeil au travail de R.T.D. avec un épisode qui semble critiquer la technologie, comme notre ancien showrunner avait l'habitude de le faire. Cet épisode s'inspire aussi d'anciens épisodes de Moffat, en changeant la fameuse réplique "Don't Blink" en "Don't Click".

L'intrigue est bien trouvée et très moderne. Cette idée du Wi-Fi contrôlant les gens est intéressante, et nous montre que Moffat a toujours de bonnes idées. La résolution est, quant à elle, bien trouvée. Au final, la méchante se révèle n'être qu'une simple marionnette, au service d'un ennemi que l'on déjà vu récemment et les sbires de cette Miss Kizlet n'étaient aussi que des gens manipulés.

Sinon, cet épisode à quelques passages drôles.

En bref, il s'agit d'un épisode intéressant, mais simple. Je vais donc lui attribuer la note de 14.

A très bientôt pour "The Rings of Akhaten" !