Image illustrative de Sherlock
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Sherlock

Les aventures modernisées du plus célèbre des enquêteurs : Sherlock Holmes et de son ami et assistant, le Dr Watson. Un remake vivant et drôle du classique de Arthur Conan Doyle revisité par Steven Moffat.

Terminée Anglaise 90 minutes
Policier, Crime, Drama, Suspense BBC One, France 4 2010
14.03

8 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 2.01 - Un scandale à Buckingham

A Scandal in Belgravia

Suite à un coup de fil étrange, le face à face entre Sherlock et Moriarty prend fin de manière étrange. Plus tard, le détective est interrompu dans une de ses enquêtes et est conduit avec Watson au palais de Buckingham. En effet, la dominatrice Irene Adler possède des photos compromettantes d'une princesse royale et Sherlock est engagé pour les récupérer. Cependant, après avoir fait connaissance de la brillante Irene, il se rend compte qu'elle a des preuves beaucoup plus dangereuses en sa possession.

Diffusion originale : 01 janvier 2012

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Diffusion française : 01 janvier 2012
Réalisat.eur.rice.s : Paul McGuigan
Scénariste.s : Steven Moffat
Guest.s :

Tous les avis

Avatar Manoune398 Manoune398
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 24 février 2021 à 21:08

Un épisode très intense, très riche, très éprouvant. Le scénario est franchement bon, l'intrigue est complexe et travaillée, tous les fils arrivent à se relier d'une façon ou d'une autre. Les deux acteurs ainsi que Lara Pulver sont formidables, ils offrent tous trois une excellente performance. La musique et le montage participent bien évidemment à intensifier un scénario déjà plein. L'humour est en très grande forme, je me suis vraiment poilée à certains moments, mais j'apprécie qu'il y ait plus d'émotion également, surtout en ce qui concerne Sherlock. Je regrette néanmoins une fin un peu étirée qui ajoute sans arrêts des surprises, et qui ne laisse pas de temps pour redescendre, ce qui est plutôt épuisant au bout du compte. J'ai préféré l'ambiance du pilot, mais on est dans de la super télévision, ça va sans dire.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 23 septembre 2018 à 10:54

C'est vraiment avec celui-là que ma passion pour Sherlock a commencé. Les intrigues policières, je m'en suis toujours un peu foutu. Mais ici les personnages font brillamment ressortir le coeur de la série. Et on se sent tout de suite plus touchés et investis.


Avatar Jasper Jasper
Membre
Avis favorable Déposé le 02 janvier 2016 à 23:43

Pas grand chose à ajouter qui n'ait déjà été dit dans les avis précédents. Une vraie réussite, à nouveau, et un personne d'Irène Adler impeccable de bout en bout


Avatar nicolus nicolus
Membre
Avis favorable Déposé le 31 juillet 2015 à 11:26

Un très bon épisode, le meilleur jusque là, la réalisation s'améliore encore (et oui c'est possible) et les persos deviennent carrément passionnant surtout Irene Adler et Sherlock, captivant.


Avatar bigben1294 bigben1294
Membre
Avis favorable Déposé le 09 mai 2014 à 18:18

Parfait de bout en bout le personnage d'Irène Adler est genial, sa relation avec Holmes captivante et le duo d'acteurs à son meilleur niveau pour une entrée en matière dans une seconde saison qui s'annonce géniale.


Avatar Stean Stean
Membre
Avis favorable Déposé le 23 mars 2014 à 00:34

19/20. Pourquoi? Parce que c'est sans aucun doute l'un des meilleurs épisodes que j'aie jamais vu. Le personnage d'Irene Adler est tellement captivant et sa relation avec Sherlock tellement belle.

Bref, tout a été dit, je ne m'aventurerai donc pas à faire un pavé. Grandiose.


Avatar lilimaniac lilimaniac
Membre
Avis favorable Déposé le 12 janvier 2014 à 21:25

Un excellent épisode !

Mon préféré depuis le début!

Ces Anglais sont quand même des champions! Bloody hell !!

Tout était magnifié à l'extrème: la réalisation, la musique, les dialogues... TOUT.

Enfin, une dernier point sur le jeu des acteurs... une merveille. BC et MF sont des génies. + LP qui apporte une classe inouie !

Simply brilliant !


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 01 janvier 2014 à 07:10

Quelle claque ! Quelle véritable et incroyable claque !

C’est sans doute aussi la toute première claque série que j’ai eue, et pour ça l’épisode restera toujours spécial à mes yeux.

Après une très bonne première saison dans l'ensemble qui laissait imaginer un univers prometteur, la série Sherlock revient et ouvre sa deuxième saison avec un vrai chef d'oeuvre.

A Scandal in Belgravia est un épisode à peu de choses près parfait. Il représente la série à son meilleur sur tous les plans et reste encore à ce jour l'épisode "ultime" de Sherlock pour moi. Il fait partie de ces rares épisodes où je découvre de nouvelles choses intéressantes à chaque visionnage. Une nouvelle profondeur dans un plan que je n’avais pas remarquée. Une nouvelle façon de comprendre une ligne de dialogue, révélatrice d’un événement à venir. Une nouvelle subtilité dans le jeu d’un·e acteur·ice… la liste est longue. C’est un épisode que je revois régulièrement et que je reverrai toute ma vie, je pense.

J’étais fan de l’identité visuelle en saison 1, mais ici la réalisation monte clairement d’un cran. A part deux ou trois trucs visuels qui ont un tout petit peu mal vieilli 10 ans après, tout le reste est d’une précision immaculée : le montage est presque suffisant pour comprendre tous les enjeux, le nombre de plans mémorables est dingue et même les plus anodins comportent une symmétrie, un relief ou un cadrage mémorable. Toute la mise en scène de l’énigme du boomerang par exemple, est fantastique. En plus, c’est la première fois que la série met autant en scène l’esprit vivant et si différent de Sherlock, qui voit le monde différemment. Qu’Irene puisse à son tour prendre le rôle de narrateur dans cette propre scène issue de l’esprit de Sherlock, est alors une merveilleuse façon de faire comprendre qu’elle est l’égale du détective, simplement avec la caméra. C’est vraiment prodigieux.

Tout est vraiment parfait, jusque dans l’éclairage. L’évolution de la lumière au rythme de l’épisode, qui démarre très jovial, évolue vers une nostalgie immédiate assez inattende, et se termine par un ton vraiment sombre, rend vraiment honneur aux différentes dynamiques de l’histoire.

Une histoire qui est d’ailleurs de loin la plus complexe et la plus riche créée à ce stade par la série. C’est à nouveau juste parfait : chaque déduction est crédible, ce qui est assez rare pour être signalé. Chaque scène, chaque mini-détail trouve son intérêt : je suis particulièrement fan du twist sur le plan final de Mycroft avec l’avion Coventry, qui relie toutes les micro-enquêtes du début de l’épisode avec le fil rouge autour de Moriarty et d’Irene.

IRENE: I like detective stories. And detectives.

C’est aussi cet épisode, selon moi, qui fait évoluer l’univers de Sherlock vers l’étape supérieure, car tous les personnages trouvent vraiment leur place dans le jeu entre Sherlock et Irene. Molly, bien sûr, a une scène extrêmement gênante et émouvante où Sherlock dépasse les bornes et - contrairement à son personnage en saison 1 - il s’en rend compte cette fois. L’épisode brise enfin le tabou sur le crush qu’elle lui voue et s’en sert pour la développer elle, un peu, et Sherlock au passage, dans un épisode où l’attirance et les sentiments sont au coeur de tout.

C’est aussi l’épisode où l’influence de Mycroft se ressent le plus et où sa relation avec son frère commence à s’épaissir également. Tout leur échange à Noël suite à la mort d’Irene dégage une mélancolie, encore une fois sublimée par la réalisation qui enferme les deux frères dans un cadre, mais les isole des autres. On comprend à quel point Mycroft est similaire à Sherlock, et sans doute encore plus sans coeur.

Mrs. Hudson est aussi au centre d’une scène anodine mais qui rend vraiment honneur à tout ce concept “mamie fébrile en apparence, bad-ass à l’intérieur”, certes moins complexe que les autres personnages jusqu’ici, mais tout de même très bien vu. Ca fait plaisir de voir que dans un épisode où Irene Adler mène la danse, les femmes de la série prennent toutes un peu de substance.

Même Lestrade obtient une bonne scène qui solidife sa relative amitié avec Sherlock, ce qui aura son importance dans la suite de la saison. John n’est pas en reste non plus, même si contrairement à la première saison, il n’est plus le seul personnage point de vue qui nous donne accès à l’humanité de Sherlock. En effet, Sherlock commence à se suffire à lui-même et à se dévoiler.

Bien sûr, tout cela n’est permis que grâce à l’apparition d’Irene Adler, qui est le vrai déclencheur de toute l’intrigue.

C’est là le vrai coup de génie de l’épisode, d’amener une personne qui est à la fois l’égale de Sherlock et son opposé, pour renverser complètement les attentes sur son personnage principal. Sociopathe, génie, insensible, à la limite de l’autisme selon certains : le grand détective Sherlock Holmes n’en reste pas moins humain, comme on le découvre enfin.

JOHN: People want to know that you’re human. SHERLOCK: Why?

Et c’est là que toute la morale de l’épisode est assez sublime, car après avoir proposé le jeu de pouvoir et de séduction le plus excitant de la série, l’épisode revient finalement sur la base : les faiblesses et les sentiments de ses personnages. Irene se fait déjouée à son propre jeu par Sherlock car il a vu ses sentiments… mais Sherlock s’est aussi fait prendre et revient pour elle. Sherlock et Irene Adler se font avoir mutuellement et leur folle danse prend fin dans un climax épique qui me donne encore des frissons à chaque fois.

Certes, tout est enrobé autour d’un humour anglais absolument hilarant (le running-gag de la sonnerie de l’orgasme), d’un rythme effréné, et d’une succession de punchlines géniales, dont l’une est même au coeur de la résolution principale de l’épisode (ce légendaire “I am Sherlocked”).

SHERLOCK: I’m not the Commonwealth. WATSON: And that’s as modest as he gets.

Mais dans le fond, chaque scène en révèle toujours sur les deux protagonistes en tant que véritable “personnages” au sens de la figures historiques : on voit ici que le travail d’adaptation et d’interprétation sur Holmes et Adler est ahurissant. Les 20 premières minutes adaptent “A Scandal in Bohemia”, l’unique nouvelle qui met en scène The Woman, en détournant les clichés sexistes de l’époque de Conan Doyle (où Holmes la sous-estimait pour son genre) avec un ton moderne très bien vu (Irene qui arrive déshabillée devant Sherlock, brouillant tous ses repères). Le tout se conclut par une victoire d’Irene qui met à terre le détective, avec tout un lexique BDSM repris pour le côté fanservice dirons-nous.

IRENE: This is how I want you to remember me. The woman who beat you.

Mais ensuite, que faire ? Comment créer du nouveau contenu sur l’heure restante, pour étendre la vue originale de l’auteur sur un format moderne ultra dense, tout en gardant cet aspect original et déconcertant d’Irene Adler ? C’est là que l’écriture s’enflamme.

Mais il n’y en avait presque pas besoin tellement l’interprète de The Woman, Lara Pulver, est incroyable. Ce n’est pas la seule performance excellente de l’épisode, mais elle en particulier parvient à ne nous donner d’yeux que pour elle. C’est un de ces rares castings où tu te dis que la personne est juste née pour ce rôle. Elle apporte une couche de nuances dingue à son personnage et change à elle-seule toute la série.

Oui, toute la série. Car peut-on dire en effet, à partir du deuxième acte, que c’est encore une série policière ? Je ne pense pas. On bascule clairement dans la tragédie en trois actes en bonne et due forme, et on vibre avec les personnages à chaque instant. Irene brille d’ailleurs par son absence dans un bon quart de l’épisode, le passage où justement Sherlock est au plus bas et qui en révèle le plus sur son personnage. C’est notamment là que John est valorisé en tant qu’ami qui comprend Sherlock mieux que personne, et c’est avec le retour d’Irene dans l’épisode que la série semble donner un point de conclusion à l’amitié Sherlock/John en abordant une dernière fois leur ambiguïté de couple, mis en parallèle avec la sexualité d’Adler.

La réponse est d’ailleurs géniale puisqu’elle dé-sexualise, justement, les personnages, pour recentrer le tout sur une affaire de charisme iné. John n’est pas gay, Irene l’est, et pourtant les deux sont obnubilés par Sherlock. Et quand on a Benedict Cumberbatch en acteur principal, oui, on peut se le permettre.

Tout leur flirt est révélateur d’un jeu effréné qui rend hommage aux codes de la série et à son modernisme, où Steven Moffat joue sur ses forces : les multiples ellipses pour jouer avec les attentes du spectateur et souligner le passage du temps, les effets de déception humoristiques (dès le début où la tension liée à Moriarty redescend avec un second degré amusant), les effets de répétition sur les running-gags et les répliques qui instaurent une habitude chez le spectateur, etc.

“Let’s have dinner” nous répète-t-on également sans cesse pour nous ramener constamment à une vie normale et un futur que les personnages ne pourront jamais atteindre, étant des figures “héroïques” qui ne peuvent pas vivre une vie normale. Je n’ai jamais vu une relation amoureuse qui ressemble à ça qui peut tout de même se définir comme étant une relation amoureuse, et je n’en attendais pas moins quand on sait que les deux parties sont Sherlock Holmes et Irene Adler. C’est un romantisme surréaliste absolument fascinant.

“I know what they like” ne cesse de répéter Adler sous la forme d’un kink omniscient, parfois utiliser en accélérateur scénaristique, mais aussi preuve dès le début de l’épisode qu’elle sait d’avance comment réussir à triompher de Sherlock et du spectateur, car elle sait ce qu’on est venu chercher : du jeu.

Le jeu est au coeur de la série (”The Game is Afoot/The Game is On” étant la devise du detéctive dans les deux versions), mais il se lit ici à plusieurs degrés de lecture. Premièrement, les personnages jouent constamment entre eux. Deuxièmement, les auteurs jouent aussi avec leurs personnages d’après tout leur savoir et leur biais sur l’oeuvre originale, comme des sujets d’expérience qu’ils aiment amener vers des développements inattendus. Mais troisièmement, et le plus important : ils jouent aussi avec nous. Tout l’épisode joue avec nos attentes, avec nos sentiments, et nous déclare même carrément perdant :

SHERLOCK: Sentiment is a chemical defect found on the losing side.

Certes à la fin, Irene Adler a perdu, contrairement à la nouvelle originale où elle triomphe et s’enfuit de son propre chef. Ici, Sherlock la bat à son propre jeu et sans lui, elle n’aurait d’ailleurs pas survécu. Seulement…

Seulement s’il revient pour elle et brise toutes ses règles, allant jusqu’à tromper John et son frère, c’est bien qu’au fond, elle a réussi à toucher Sherlock. En juste trois actes, trois rencontres (chez elle, puis chez lui, puis lors de la résolution), parvenir à toucher Sherlock en plein coeur, c’est énorme. Et au passage, si l’épisode réussit aussi bien son coup, c’est qu’il a gagné la bataille pour nous saisir par les sentiments et nous retourner. Nous aussi, nous nous sommes faits prendre au jeu.

Ce re-centrage sur les sentiments des personnages dans le climax étonnamment loin des enjeux grandiloquents de Moriarty, et au contraire très intimiste, est premièrement, très caractéristique du scénariste Steven Moffat. Ce dernier livre ici une sorte de synthèse de son oeuvre toute entière qui se base consatmment sur des artifices et du méta pour entrer en duel avec son audience et relever le défi de nous perdre et de fanfaronner, pour au final réussir tout de même à nous toucher. En cela, cet épisode n’est pas que l’épisode ultime de la série, mais il est aussi l’épisode ultime d’un scénariste, qui s’est lancé le défi fou d’écrire une danse amoureuse dans une série portée sur la rationalité.

Mais en plus, cette thématique de baser toute la résolution dramatique du conflit par un coup de poker irrationnel basé les sentiments, est totalement appropriée dans un épisode qui a pour but de déconstruire Sherlock et son approche des émotions. Car à la fin, Irene a bien conquis le coeur du détective, pas forcément au sens romantique (quoique), mais elle a surtout réussi à transformer la fascination initiale en une attraction inoubliable. Et le coeur du spectateur avec.

Dès lors qu’on entre dans le jeu, l’épisode ne peut que nous subjuguer puisque tous ses défauts potentiels (clichés romantiques, jeu autour de la survie/mort d’Irene ou de sa relation, fanservice autour du désir) sont effacés par tout le propos même de l’épisode, à savoir de savoir reconnaître les signes qu’on aime quelque chose bien plus qu’on ne souhaite se l’avouer. Les “Sherlockeries” habituelles de la série (déductions, punchlines, humour anglais) qui sont habituellement la raison d’être de l’oeuvre, ne sont alors que du bonus. C’est du génie !

Voilà comment en un seul épisode, soutenu par une écriture, une technique et une musique parfaites, sublimé par un dernier plan qui en dit à la fois énormément et très peu, la série arrive à recréer l’exploit original de Conan Doyle de créer des icônes avec un matériel finalement extrêmement court. Il y a peu de chances qu’on revoit un jour Irene en chair et en os, et pourtant elle sera retenu comme “la” femme, sous tous ses aspects, à savoir la définition d’une icône.

On pourra regretter quelques clichés pour en arriver là, qui peuvent plus ou moins la réduire à “la femme… de Sherlock”, mais c’est négliger le fait qu’elle imite en fait le personnage de Sherlock, qui est construit lui aussi sur des clichés parfois genrés et biaisés. D’ailleurs, le début de l’épisode extrêmement meta le sait bien, puisqu’il se base sur un fait d’actualité pour placer Sherlock en personnalité publique reconnue au succès grandissant, ce qui immite le contexte dans lequel cet épisode a été diffusé, tout juste resorti d’une saison 1 qui a élevé Cumberbatch au rang de superstar.

Or, dans l’épisode qui marque le retour fanfaronnant d’un succès fou, Sherlock n’est que la deuxième tête d’affiche. Irene réussit à prendre la place de Sherlock Holmes l’espace d’un épisode, pour devenir l’icône de son moment. Sherlock est ici au contraire à son plus fragile, son plus complexe et son plus humain : il est presque un personnage normal, loin du mythe de Baker Street, de la légende qui a perduré depuis 200 ans.

WATSON: Why would he care? He despised her at the end. Won’t even mention her by name. Just The Woman. MYCROFT: Is that loathing or a salute? One of a kind, the one woman who matters.

Tout l’épisode est finalement centrée sur elle et se conclut d’ailleurs par l’élever au rang d’icône ultime, ne lui reconnaissant plus de prénom mais simplement le titre : The Woman. Là où le détective Holmes est réduit à “Sherlock” dès le titre de la série, où Cumberbatch apporte une vulnérabilité au personnage, où toute la série a pour but de vulgariser, moderniser et dramatiser l’oeuvre originale : Irene Adler demeure ici l’incarnation du mystère, du frisson, du fantasme, du jeu, bref, de tout ce qui représente Sherlock. Le tout sans jamais oublier qu’elle demeure sa propre personne avec ses motivations, ses forces, ses peurs et ses torts.

Et c’est ainsi que la série prend un personnage culte et le caractérise de façon à complètement bouleverser tout le statu quo mis en place à ce stade, dans une série bourré d’objets et de sujets déjà cultes. The Woman a marqué et transformé à jamais la série et son protagoniste, d’une façon qu’il est difficile de retranscrire sans la vivre : c’est vraiment une leçon de série TV sous tous ses aspects.


Avatar BlueMeth BlueMeth
Membre
Avis favorable Déposé le 12 novembre 2013 à 13:16

un épisode cinématographique, un moriarty toujours présent dans l'ombre, ce qui se fait de mieux ds les séries tv


Avatar uzitek uzitek
Membre
Avis favorable Déposé le 11 novembre 2013 à 12:44

Un très bon épsiode ! Ce Sherlock est vraiment fantastique ! Je me réjouit de voir ce que donne la suite !


16.47

58 notes

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