Suburgatory
Le père célibataire George ne veut que le meilleur pour sa fille de 16 ans, Tessa. Donc quand il trouve une boîte de préservatifs sur sa table de nuit, il les déplace de leur appartement à New York vers une maison en banlieue. Mais tout ce que Tessa voit, c’est l’horreur des pelouses et des mamans en ...
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Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | ABC, ABC (US) | 2011 |
2 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
1.15 - Les amies de mes amies
Fire with Fire
Pour se venger de Tessa, Dalia, qui n'a pas accepté sa relation avec Scott, propose à Lisa de rejoindre son groupe d'amies, très populaire au lycée. Lisa, qui en rêve depuis toujours, s'empresse d'accepter au point d'oublier Malik, avec lequel elle devait s'entraîner pour le bal. Pour rendre la pareille à Dalia, Tessa décide de se rapprocher de Kimantha. Pendant ce temps, Jill, frustrée par le manque d'attention de son mari à son égard, commence à fréquenter Dallas, fraîchement célibataire, et son nouveau petit ami Yoni, un garçon plein de charme. Cete dernière lui conseille de divorcer...
Diffusion originale : 22 février 2012
Diffusion française :
22 février 2012
Réalisat.eur.rice.s :
Alex Handcastle
Scénariste.s :
Emily Kapnek
Guest.s :
Wilmer Valderrama
Tous les avis
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Critique : Suburgatory 1.21
Une suite de sketchs inégaux pour une intrigue assez artificielle où le rôle d'Eden au sein de la série paraît pour le moins confus.
Critique : Suburgatory 1.22
Un season final assez anecdotique pour Chatswin, mais décisif concernant la relation entre Georges et sa fille.
Critique : Suburgatory 1.20
Un épisode inégal qui propose quelques scènes intéressantes grâce au numéro réjouissant d'Alan Tudyk, mais aussi deux storylines décevantes concernant Tessa et Lisa.
Comme toujours, cette série est sous-estimée par ses fans qui ne voient que l'humour potache et ne comprennent pas ses idées.
Cet épisode est le parfait exemple : contrairement à la plupart de la concurrence, Suburgatory parvient à développer un thème et à s'y tennir : l'identité.
Lisa craint son identité (un thème repris plus tard lorsque l'idée de ne pas être la fille de sa mère la pousse à enfn penser qu'elle pourrait être qui elle voudrait), et voudrait en changer. Elle est prise entre deux images et influences de personnalité forte qui n'ont pas besoin de soutien émotionnel pour s'établir, deux identités stables : Tessa, la jeune fille indépendante, profonde et impitoyablement réaliste, et Dalia, la jeune manipulatrice qui vit selon son envie du moment et dans un monde intérieur rose, froufrouttant et cruel où elle crée des plans de revanche délicieusement révélateurs (j'y reviendrais plus tard), et ne parvient à être ni l'une ni l'autre.
Jill Werner regrette son identité. Elle est une femme au foyer qui a sacrifié sa carrière (Thanksgiving) pour élever une fille avec qui son mari et elle sont moins proches que par le passé (Thanksgiving encor) et s'occuper d'un mari qui la considère comme un objet sexuel (toute la série). La figure de Dallas, une personnalité forte et opposée, lui montre tout ce qu'elle a refusé d'être pour des raisons futiles. Elle se jette sur cette occasion pour devenir cette image, et va jusqu'à remettre en question son mariage, dont Noah doit (se comportant d'une manière différente de celle de son personnage coutumier, altérant son identité) lui rappeler l'importance.
Dalia elle-même, lorsqu'elle veut se venger de Tessa, prouve que son identité, à défaut d'être aussi faible et malléable que celle des précédents personnages, est ancrée uniquement sur des points superficiels qui la définissent : quand Dalia veut quelque chose (un vêtement, un cadeau, une vengeance diabolique), elle fait tout pour l'obtennir, quite à changer d'orientation sexuelle.