Un épisode avec des péripéties plus "convenues" que les précédents, notamment l'échappée de June et Moira dans le flashback, qui se solde par une conséquence disproportionnée (trop “faible”) dans le lore. Surtout par rapport à Janine qui avait perdu un oeil pour trois fois rien au début de la série - une petite inconsistance de traitement qui révèle un peu trop l'impunabilité du personnage principal de la série.

Cela dit, c'est aussi un épisode où on entrevoit la relation entre June et le Commandant, ou autre June et Nick, et dans les deux cas on semble presque être soulagé de la voir auprès d'hommes plus gentils que Serena qui agit comme la plus injuste de toutes, ce qui est très fort car en parallèle il est évident que c'est celle qui a le moins de contrôle.

Un autre épisode que j'ai sous-estimé, mais qui dégage pourtant pleins de beaux dialogues, de scènes incroyablement puissantes (notamment les 6 premières minutes et la superbe construction de l'isolement de June), et le tout toujours dans cet univers à la fois effrayant et malsain. J'apprécie d'ailleurs l'aspect qu'Altair a souligné plus bas, c'est à dire le fait que les hommes ont tellement le contrôle qu'ils peuvent se permettre d'être "gentils", c'est tout à fait juste ! Cela montre non seulement la force de leur domination et la menace qu'ils représentent, même quand ils sont "sympas", mais cela montre aussi à quel point Gilead peut-être dangereux et étouffant. Un joli tour de force. Et j'apprécie beaucoup aussi l'humanité que l'on donne au couple Waterford. Même en étant malsains ils sont touchants.

(Moira <3)

J'ai adoré cet épisode. Il est certes moins général, moins engagé politiquement, mais il s'intéresse plus aux personnages en tant qu'individualités qu'à la situation dans son ensemble.

Pour autant, c'est fascinant parce que les personnages deviennent réellement attachants et touchants, de par leur sort, leur condition.

J'ai particulièrement aimé la finesse du propos sur la place des hommes : qu'ils aiment ou non ce système, ils restent toujours du bon côté de la barrière. La scène chez le médecin et le dialogue sur la stérilité en est le parfait exemple. Ensuite, de voir que même Mme Waterford est quelque part victime (bien que privilégiée malgré tout) renforce la vérité sur l'oppression que TOUTES les femmes subissent.

J'ai trouvé la scène du départ de Moira vraiment poignante. Dans ses silences et ses regards, la série est peut-être meilleure encore. Et aussi dans la voiture, quand elle crie, c'était la première fois qu'elle se laissait aller.

On en apprend plus sur celle qui a été là avant elle, et c'était intéressant notamment parce qu'elle permet à June de trouver une lueur d'espoir dans tout ça. Les dernières images sont magnifiques.

Et le titre de l'épisode porte très bien son nom.

L'intensité de cet épisode est moins forte, mais on y perçoit d'avantage l'humanité des personnages.

Cela reste excellent néanmoins

Ok rien à voir mais pourquoi dans les sous titres français ils ont changé les noms ? C'est quoi l'intérêt de de mettre Defred à la place D'Offred? C'est une référence biblique je ne connais pas ? (et n'ait pas trouvé sur google?) parce que là je pige pas, j'ai un fichier avec les sous titres intégrés et je ne peux malheureusement pas passé sur de la VOSTO c'est très chiant.

Bon à part ça c'est toujours aussi bon, la meilleure nouvelle série de 2017 et de loin !

Un épisode qui a peut-être une identité moins marquée que les précédents : il n'y a pas ici de scène qui marque profondément la mémoire, contrairement aux précédents.

Mais je trouve encore une fois l'acuité du scénario remarquable, cette fois-ci dans l'écriture des hommes, qui peuvent se permettre le luxe d'être sympathiques par moments car ils souffrent moins du système, mais dont la seule présence revêt une menace potentielle (cela vaut d'ailleurs aussi bien pour les servantes que pour les épouses, qui sont à la fois victimes et bourreaux, ce qui là encore est très bien vu)

Episode légèrement en dessous. A part la scène de fin, qui préfigure ce que peut être la suite : des servantes peut-être, mais une armée de servantes.

Solidarité, girls !