Un autre bon épisode, quoique un peu lent, mais qui développe assez bien, d'une part, le côté terriblement malsain de Fred Waterford, et d'autre part la question de la sexualité. Y'a aussi cette scène vraiment sympa avec Emily, car on voit les vaines (mais belles) tentatives de résistance face à Gilead. Le combat ne fait que commencer. 

Encore un excellent épisode. L'alternance avec les flashbacks est toujours autant pertinent.

On aime voir évoluer ces différents personnages qui sont loin d'être manichéens.

Quelle claque ! C'est vraiment l'épisode qui m'a le plus touché pour l'instant, définitivement - que ce soient les flashbacks de June ou des événements inattendus avec Emily, le tout se conclut parfaitement en apothéose (avec une scène de sexe Ô combien pleine de sens). Puis si en plus y'a du Nina Simone...

Un thème qui n'avait pas encore été abordé : la sexualité. Et c'est chose faite à la moitié de saison. Essentiel, puisque les femmes n'en sont réduites qu'à cela.

Comme toujours, les flashbacks sont parfaits, autant dans leur utilité que leur utilisation, avec un montage nickel.

Voir June qui reprend le contrôle d'elle-même, de son corps mais aussi de sa personnalité et même presque de son caractère, c'est assez beau et ça marque un tournant dans l'histoire, qu'il y ait des représailles ou non par la suite.

Après, est-ce uniquement du désir, ou veut-elle le manipuler etc., c'est à voir. Je suis d'accord avec Altair dans le sens où le traumatisme est tel que ça me paraît difficile d'avoir encore de la libido, mais c'est aussi un enchaînement de choses qui font qu'elle commence à reprendre le contrôle donc ce n'est pas non plus incohérent.

Jo_ dit quelque chose de très juste, c'est-à-dire que les masques tombent et que personne n'est complètement fou : les abuseurs savent très bien qu'ils abusent: comme souvent dans ce genre de situation, ce sont ceux au pouvoir qui sont les plus lucides. Les gens d'en-dessous ne servent qu'à croire naïvement et prêcher l'idéologie.

Le Commandant est bel et bien un gros connard, tandis que sa femme montre une autre facette d'elle-même. Elle m'est toujours antipathique, mais elle souffre de la situation dans tous les cas. Et June réalise certaines choses, c'est comme si les deux mondes/époques commençaient à se rejoindre par moments. Rien que dans le regarde de June à Waterford (quand elle revient de ville), on sent la différence.

Enfin, Emily nous offre un beau moment d'émotion, entre angoisse et joie (ce qu'elle semble ressentir aussi), mais son sort prochain me fait peur.

Les acteurs sont toujours magistraux.

Cet épisode continue à nous délivrer le profil psychologique des personnages. Si cela ne nous étonne pas pour certains (le Commandant qui est un enfoiré par exemple), d'autres sont plus surprenants (sa femme qui semble vraiment de plus en plus humaine).

A mon sens, cet épisode est une vraie transition. Précédemment, on avait le sentiment que seule June et quelques rares personnes comprenaient l'absurdité de la situation. Finalement, on se rend compte que presque tout le monde est conscient de vivre dans un monde illusoire. Cette illusion se brise d'ailleurs en observant la vie sexuelle de June.

Les événements avancent, les masques commencent à se briser (pour mieux revenir ? Pour disparaître ?) et l'espoir d'un monde meilleur apparaît avec Mayday. J'adhère de plus en plus à ce que je vois.

La série s'installe dans une certaine routine qui fait diminuer l'intensité du départ... Je trouve du coup que l'histoire en est moins "choquante"...

Les flashbacks sont toujours aussi pertinents et se marient toujours aussi bien avec le présent. C'est probablement une des série qui s'en sort le mieux avec ce procédé!

Je suis subjugué par le fait que malgré le scénario hyper "feuilleton" qui invite à s'enfiler tous les épisodes et qui montre une histoire unique à suivre comme un roman, chaque épisode arrive à avoir sa propre identité, sa propre thématique et à avoir des scènes qui font écho aussi bien à celle-ci. Ici, la sexualité.

La façon dont les flashbacks s'intercalent avec la situation de June dans le présent est toujours très bien vue. D'un procédé habituellement lourd (les flashbacks), The Handmaid's Tale en fait une force et un vrai exemple à suivre, parce qu'elle distille très bien les informations sur ces personnages et leur univers. Par exemple, je n'avais pas compris que Luke était marié avant de rencontrer June et qu'elle était donc en adultère.

Sinon, un épisode qui laisse tomber le masque quant au Commandant, et qui dévoile au contraire d'autres facettes pour l'Épouse.

On a comme d'hab une scène un peu positive pour le spectateur avec Emily, qui parvient à faire passer énormément d'émotion sans parole en quelques minutes d'action.

Et tous les moments où June commence à laisser transparaître sa personnalité sont également très jouissifs. Avant que la dure réalité ne revienne nous faire redescendre… temporairement ici. Car pour une fois, la fin est vraiment positive pour June, preuve que la dynamique commence doucement mais sûrement à évoluer !

Ah et aussi : que c'est beau ! Le plan où June retrouve l'Épouse dans le salon après l'incident en ville est absolument magnifique, un plan large où la pièce semble les séparer mais où June se rapproche progressivement car elle entre dans l'univers de l'Epouse et maîtrise plus la situation qu'avant.

Toute la partie où elle est forcée d'avoir des rapports avec Nick est tout de même sacrément perverse et la série continue ainsi de renouveler ses idées malsaines en développant son univers.

C'est du très bon.

Je suis peut-être moins enthousiaste que les autres avis sur la dernière scène. Sans doute parce que j'ai du mal à imaginer qu'on puisse encore avoir une libido quand on vit une vie de servante écarlate :(...

Mais la série reste d'un excellent niveau, rien à dire.