The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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1.08 - Chez Jézabel
Jezebels
En l'absence de sa femme, le commandeur Waterford emmène Offred pour une excursion hors les murs de Gilead. Elle ne tarde pas à croiser un visage familier...
Diffusion originale : 31 mai 2017
Diffusion française :
31 mai 2017
Réalisat.eur.rice.s :
Kate Dennis
Scénariste.s :
Kira Snyder
,
Margaret Atwood
Guest.s :
Kristen Gutoskie
,
Justin Landry
,
Damien Howard
,
Christian Lloyd
,
Kirsten Johnson
,
Adrian Griffin
,
Evgeny Akimov
,
Robert Curtis Brown
,
Amanda Brugel
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2018 à 16:07 |
Spoiler
J'attendais cet épisode en particulier pour découvrir comment ils allaient représenter le bordel ; je n'ai pas été déçu ! Quelle entrée magnifique sur Jefferson Airplane. De belles retrouvailles entre Moira et June. Et encore un épisode délectable. |
Avis favorable | Déposé le 29 décembre 2017 à 19:45 |
Spoiler
J'ai beaucoup aimé cet épisode. Pour le coup, le fait que Waterford emmène June dans cet endroit n'est pas surprenant à mon sens : il est l'un des Chefs, c'est donc normal qu'il connaisse l'existence de cette "maison" et qu'il y vienne, même s'il ne profite pas forcément comme d'autres le font. C'est un aspect évident d'une société patriarcale : d'un côté les femmes sont utilisées dans un but reproductif, mettant en avant une certaine "pureté" de l'acte, les manipulant pour qu'elles en soient fières mais de l'autre côté, ces enfoirés ont quand même besoin d'avoir de bonnes petites femmes à disposition pour faire leurs cochonneries. Dans tous les cas, la femme est asservie et cette hypocrisie est bien démontrée dans cet épisode. Ça m'a fait le même effet qu'au début, parce que ça scandalise et ça renforce le sentiment d'injustice. D'ailleurs, c'est dit à deux reprises (par Fred et puis Moira), la plupart des femmes étaient journalistes, PDG, enseignantes etc., et ça recoupe ce que Moira après : on a en fait l'impression que toutes les femmes indépendantes, libérées de l'emprise des hommes (celles qui existait avant Gilead, donc à notre époque) sont celles qui se sont rebellées et elles ont préféré venir ici que d'aller dans les colonies. Et puis les retrouvailles avec Moira étaient vraiment bien, pas trop dramatiques et en même temps super touchantes. Moira n'a absolument plus d'espoir alors que June relève enfin la tête, prête à se battre. Elizabeth Moss est vraiment épatante, et puis sortir de la maison faisait quand même du bien, ça permet en plus d'élargir notre connaissance de Gilead. PS : Pour ce qui est Mme Waterford, je ne sais que penser de son cadeau. C'est de la musique, ce à quoi plus personne n'a droit, donc c'est assez symbolique mais de toute façon elle ne pense qu'à son bébé. Je ne la vois pas dans la résistance ou quelconque rebellion. C'est justement ce qui pousse June à enfin se décider à bouger. |
Avis favorable | Déposé le 26 octobre 2017 à 16:14 |
J'ai beaucoup aimé cet épisode. Il est complètement cohérent que, dans une société qui se veut pieuse et vertueuse, des lieux tels que Jezebels apparaissent. Tous les vices et les pulsions des hommes peuvent être assouvis dans cet endroit de débauche, dont notamment ceux de Mr. Waterford (joie de revoir Moira vivante, au passage). Ce mec est d'une glauquitude absolue. Je me doutais que son "jeu" allait être sordide, mais je ne pensais pas à ce point. June et Nick sont parfaits dans leur tentative de maîtrise des émotions tout en étant terriblement inquiets. Je suis d'ailleurs heureuse de connaître le rôle plus précis des Yeux, qui n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. J'espère que Nick va rapporter à plus haut niveau ce qu'a fait Mr. Waterford (est-ce d'ailleurs pour cette raison qu'il s'éloigne volontairement de June ?). D'ailleurs, pour moi, le cadeau de Mrs. Waterford n'est pas du tout innocent. Je l'ai interprété comme "je sais ce qu'il t'a fait pendant mon absence. J'espère que cette boîte te permettra de comprendre que je te soutiens même si je ne peux rien faire". Pour moi, l'attitude de cette dernière lors du flashback sur le suicide de la précédente servante laisse à penser qu'elle sait complètement à quel point son mari est devenu une ordure. Et la scène de fin nous donne des indices sur la volonté de June. Elle sait qu'elle n'est plus seule, et qu'à partir de là, un changement est possible. |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2017 à 15:49 |
Je suis à peu près du même avis qu'Altaïr... Pour moi aussi l'histoire du bordel a du mal à tenir la route... Le seul intérêt certain est de pouvoir tenir Waterford (comme tous les autres) en ayant un potentiel de chantage contre lui, et Nick l'oeil prend d'ailleurs tout son sens quand on comprend qu'il surveille aussi et avant tout son maître... La fin est magnifique, un vrai coup de génie métaphorique !!! |
Avis favorable | Déposé le 07 septembre 2017 à 06:12 |
Ah bah moi je l'ai adoré celui là, toute la partie chez Jezebels c'est génial. Je regrette en revanche l'abandon de la musique sombre et oppressante. Ça ajoutait vraiment un côté dérangeant et malsain qui n'était plus présent ici (bon en même temps c'est pas plus mal pour nous les spectateurs ^^) |
Avis favorable | Déposé le 28 août 2017 à 15:29 |
Je me suis toujours dit depuis le départ que cette dictature serait beaucoup trop rigide pour tenir. Chaque épisode commence, petit à petit, à me donner tort en montrant plus de souplesse dans ce gouvernement (de la part des épouses, de la part des pays voisins ensuite, de la part des hommes en charge eux-même dans cet épisode), ce qui n'atténue en rien le caractère inflexible du régime - et le rend encore plus terrifiant, même, car plus crédible. En effet, il est évident que les porcs au pouvoir de Gilead ne peuvent se contenter de leur sainteté hypocrite, c'est subtil depuis le début de la saison (Fred qui dit souvent à June qu'il peut "bend the rules" légèrement quand ils sont seuls, etc.), et ça éclate au grand jour ici pour nous. Je pensais que cet épisode allait développer le point de vue des Yeux (le gros mystère de la série qu'il restait à attaquer depuis le pilote - ne reste que cette mystérieuse puce-piercing aux oreilles de certaines filles, qui sera sans doute laissé tel quel comme marque les déshumanisant encore plus). Finalement, à travers le personnage de Nick, le portrait des Yeux et leur rôle est encore flou et c'est peut-être un peu décevant - mais en contrepartie on découvre un aspect inattendu avec ce bordel organisé que tout le monde connait mais que tout le monde tait. Mine de rien dans cet épisode on apprend ce qui est arrivé à la précédente Offred, et ça éclaire pas mal de choses sur le reste, notamment sur Waterford. Et puis j'ai a-do-ré la fin de l'épisode avec cette métaphore de la ballerine dans la boîte de musique et June dans le placard, écrivant à son tour un mot pour les prochaines, et craignant de n'avoir personne à qui raconter ça tandis que la caméra s'éloigne et la piège à son tour dans un cadre entre deux "rideaux"... une occasion d'attraper l'attention du spectateur de deux mains et de nous secouer, et une des ruptures du quatrième mur les plus intelligentes que j'ai vues. J'irai plus loin : c'est clairement pour moi de nous que June parle quand elle explique que la ballerine n'existe que lorsqu'une "main" ouvre la boîte. Et que son histoire est oubliée dès lors qu'on la referme. J'y vois un message pour expliquer que les histoires de June n'existent que quand on allume l'épisode, et qu'on pense que plus rien de tout ça n'existe une fois qu'on clique ailleurs et qu'on revient dans le monde "réel" censé être différent. J'ai envie de répondre : ne t'en fais pas June. Nous n'oublions pas ce que nous voyons même en dehors de la série... L'épisode reste parfois un peu diffus - on mélange la partie prostitution et bordel, avec la partie de Nick, mais revoir Moira, continuer à développer plusieurs points de vue et conclure avec un message fort, permet tout de même de conserver cet épisode à un bon niveau. |
Avis favorable | Déposé le 19 août 2017 à 20:56 |
Pour moi il y a un truc dans cet épisode qui ne fonctionne pas. Alors, évidemment que la prostitution existe toujours à Gilead, c'est logique - plus un pays est patriarcal plus la prostitution féminine est importante. Mais la plongée dans cet univers de maison close est si inattendue que j'ai eu du mal à y croire. Peut être que Waterford n'avait pas montré suffisamment de signes de perversité avant - ou peut-être simplement que je trouve que ça ne cadre pas avec le personnage qui nous a été présenté jusqu'ici. Par contre, encore une fois, plein de petites choses très bien vues : Waterford qui dit qu'il va offrir un cadeau à June alors qu'en fait la tenue sexy et le maquillage sont bien évidemment pour son plaisir à lui et non celui de sa servante. Et, toujours, ce même besoin de contrôle des femmes qui fait bander la société de Gilead et qui est tellement familière... |
Avis neutre | Déposé le 09 août 2017 à 15:02 |
Spoiler
Même déception que l'épisode précédent, avec cependant un avis neutre parce que ça fait le deuxième de suite. Les personnages masculins ne sont pas vraiment intéressants (et ce n'est sans doute pas le but), et Nick n'échappe pas à la règle. Après il y a évidemment cette sublime scène entre Moira et June, qui rattrape un peu cet épisode. Mais Nick sérieux... ta jalousie à deux balles on en a pas besoin. |
Avis favorable | Déposé le 14 juin 2017 à 09:39 |
Jezebels ou la preuve de toute l'hypocrisie de la société de Gilead... L'épisode se déroulant dans cette sorte de maison close permet de sortir un peu du cadre habituel très restreint et très austère, et malgré toute l'horreur que ça implique pour l'histoire, ça fait du bien au show. |
Un très chouette épisode pour le coup.
Y'a en plus en Iran (je crois) comme une sorte de système légal qui permet aux mollah de coucher avec des femmes vierges hors-mariage . Je ne me souviens plus du tout du nom exact de ce système, mon persan étant ce qu'il est, mais Jezebels en est ici une superbe illustration, les hommes de pouvoir étant ici ce qu'ils sont (*insérer insulte en lien avec leur hypocrisie, leur avidité ..*), et Gilead prenant donc une tournure un peu plus universelle. (Bon j'ai retrouvé le nom de ce système, c'est le "mariage temporaire")