"I know we'll be okay. Because this is how we survive. We tell ourselves that we are the walking dead."

Yeaaaa <3

Merci à Rick de donner un sens au titre de la série et à toute la direction que prend cette dernière depuis l'épilogue prison.

Quote de la saison haut la main.

Bref, un bon épisode qui traite des conséquences de ce qui a précédé. Maggie se referme, Daryl a les nerfs qui craque, Sasha pète des câbles... Enfin un épisode qui montre des évolutions chez les personnages, choses plus vues depuis la saison 3 (j'exagère à peine), c'est libérateur.

Ils ont réussi à caler un peu de symbolique religieuse mais pas trop dégueulasse puisque c'est par l'intermédiaire du personnage du prêtre, ce qui paraît logique et in-character.

Et le cliff de fin annonce un renouveau immédiat dans la série, ça fait plaisir.

La musique d'Inception (52849) lors de la scène de la grange, fucking intense !!

Un épisode pas trop mal, très lent (ils vont perdre le grand public a ce rythme la) mais qui joue pas mal sur l'ambiance et l'esthétique.

Le cliff de fin est intriguant.

Bizarrement, j'ai plutôt bien aimé cet épisode. Après, ce n'était pas la grosse éclate non plus, mais disons que je le trouve mieux que celui de la semaine dernière.

Tout d'abord, les personnages sont réunis et ça j'aime bien. Même s'il n'y a que deux ou trois survivants qui sont mis en valeur par rapport aux autres, je préfère quand le groupe est ensemble.

Ensuite, on ne nous sert pas d'hallucinations qui occupent les trois quarts de l'épisode et une mort injustifiée et stupide, et ça j'aime bien aussi.

En outre, je trouve que la lenteur de l'épisode est plus maîtrisé ici que dans le précèdent. En tout cas, j'ai davantage senti son utilité et sa nécessité. Il aurait en effet été un peu étrange que les survivants reprennent la route joyeusement et en chantant. Pour le coup, je considère qu'il s'agit là d'un passage obligé après les récents événements qu'ils ont traversés. Ils sont fatigués, résignés, amorphes et cela se ressent pendant tout cet épisode qui se recentre sur leur psychologie. Le problème d'habitude avec "The Walking Dead", c'est qu'ils peuvent rester là-dessus pendant 3/4 épisodes. Il semblerait pourtant que ce ne soit pas le cas cette fois, puisque la dernière scène promet de nouveaux rebondissements.

Et puis personnellement, je trouve certaines symboliques plutôt bien fichues. Je trouve notamment que le parallèle entre les survivants et les morts vivants est plutôt intéressant, tout comme la scène de la porte pour exprimer le "tous ensemble". Daryl qui se lâche enfin, j'ai trouvé que c'était un moment poignant.

Après et comme je le disais ci-dessus, ce n'est pas non plus la grande extase. Il y a beaucoup trop de longueurs et de flottements. L'épisode dans son ensemble reste faiblard et mou et même si cet aspect peut être justifié par la situation, je ne peux pas m'empêcher de me dire que "The Walking Dead" patine et ne devient plus que l'ombre d'elle-même.

Je reste convaincu que le problème de la série vient de son format. 16 épisodes, c'est évidemment beaucoup trop pour une telle série et les scénaristes font tout pour combler les vides. Le problème, c'est que ça se ressent beaucoup trop et de plus en plus. Chaque saison, on nous sert un plat réchauffé et dés qu'un personnage meurt, les survivants se mettent à déprimer pendant deux ou trois épisodes. Comme cette année, on est déjà à trois morts en l'espace de neuf épisodes, cela devient assez éprouvant...