Twin Peaks
La série se déroule dans la petite ville de Twin Peaks. Elle débute lorsque Laura Palmer, étudiante modèle très respectée dans la petite ville, meurt brutalement dans la nuit du 23 au 24 février 1989. Le shérif Truman assistée par Dale Cooper, agent du FBI, se charge alors de l'enquête. En suivant la série ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine | 47 minutes |
Drame, Fantastique, Policier, Crime, Drama, Suspense, Fantasy, Horror, Mystery, Romance, Thriller | Showtime, La Cinq, Bravo!, ABC (US) | 1990 |
2 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
3.13 - De quelle histoire on parle, Charlie ?
Part 13
Dougie rentre à la maison, des cadeaux sous le bras. De son côté, Anthony s'engage dans une mission périlleuse. Le double de Cooper cherche à prendre sa revanche...
Diffusion originale : 06 août 2017
Diffusion française :
06 août 2017
Réalisat.eur.rice.s :
David Lynch
Scénariste.s :
Mark Frost
,
David Lynch
Guest.s :
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2018 à 22:17 |
Superbe épisode visionnaire qui lance un pied de nez à pas mal de fandoms d'aujourd'hui (coucou Star Wars) qui exercent une fascination (justifiée ou pas justifiée) sur des choses ou des personnages qui n'ont absolument plus lieu d'être lorsqu'il est temps de raconter une nouvelle histoire. Le café empoisonné, l'inutile tarte aux cerises, et les relations entre les personnages qui ne sont plus du tout ce qu'elles étaient, où l'apogée est atteinte avec le personnage d'Audrey qui ne se reconnait même plus dans ce qu'elle est. Par contre, je suis persuadé que toutes les scènes avec Audrey se situent dans sa tête, où son Sontarien de mari joue comme rôle sa conscience. Parce que c'est beaucoup trop surréaliste sinon. |
Avis favorable | Déposé le 17 décembre 2017 à 17:44 |
Formidable épisode méta où Lynch expose l'intégralité de son ressenti face à ce qu'est devenu le show : de la tentative des producteurs de vouloir en créer des franchises, de la fascination des fans un peu pour ce qui est devenu de véritables objets de pop culture (le café et la cherry pie), des fans (cf : avis de Nick) qui ne sont pas content car leur jouet d'enfance n'est plus le même et des personnages eux mêmes qui ne se reconnaissent pas dans ce qu'ils sont devenus (Audrey). En 53 minutes, Lynch dit tout et nous montre que les scènes cultes du passé n'ont plus de raison d'être. La ridicule chanson de James ne dit pas autre chose. Ps : Ah oui, et je suis très fan du personnage du comptable. |
Avis neutre | Déposé le 10 août 2017 à 17:05 |
Tel Douggie, la série avance de manière hésitante et vient de se prendre une nouvelle vitre (scène qui m'a bien fait marrer, soit dit en passant). Cet épisode éprouvant pour les nerfs commence pourtant très bien, avec un chenille dans les couloirs d'une entreprise puis une scène de bras de fer où Lynch a réussi l'exploit de transformer un truc prévisible (Mister C, va gagner) en une chose méchamment badass. Puis, tout s'est une nouvelle fois délité.
Car si cela fait plaisir de revoir des vieilles têtes(Ed), il aurait fallu des scènes moins anecdotiques que Shelly paye un café à sa fille, James joue de la guitare, Jacoby et Nadine se tapent la bise ou Norma vs son gros con de nouveau copain.
Et parlant de conjoint pas à la hauteur, on a revu Audrey. Mais là, je dis non ! C'est la même scène que l'épisode précèdent où Sherilyn Fenn fait pitié en jouant la dépressive-hystérique. Pourquoi la série se plait-elle tant à faire autant de mal à nos personnages préférés??
Donc il reste plus que 5 heures. Ou encore 5 heures, c'est selon. Normalement Twin Peaks devrait préparer son sprint final. Mais je pense que David Lynch ne va pas l'entendre de cette oreille et préférera l'anti-climax. On n'est pas sorti des ronces.... |
Avis favorable | Déposé le 09 août 2017 à 17:06 |
Les épisodes se suivent et se ressemblent. Même si on est un peu moins dans l'attente, car il se passe davantage de choses, on en reste pas moins frustré. Finalement, regarder cet épisode en surface, c'est comme regarder Loft Story (laissez moi finir avant de sortir les fusils). On s'amuse à regarder des personnages en train de vivre leur quotidien, certes original, mais leur quotidien quand même. Basé sur ce postulat, les scènes où se trouvent Doogie n'ont rien d'extraordinaires. Il continue son job dans les assurances et ses relations avec sa femme s'améliore (par ailleurs, la frustration a été à son paroxysme lorsque les flics ont découvert les empreintes de Doogie. Bordel, je les ai tellement détestés à ce moment-là !). Du côté de Twin Peaks, rien de bien transcendant non plus. Norma comprend petit à petit son boulot de chef d'entreprise, Booby mange un morceau, bref, c'est banal. Mais c'est lorsqu'on creuse un peu qu'on se rend compte que quelque chose ne colle pas. - Commençons par Sarah Palmer. Son unique scène de l'épisode est d'un glauque. Seule, dans sa maison, à regarder un match de boxe qui se répète (la répétition à outrance est d'ailleurs un procédé pas mal utilisé par Lynch cette saison), et nous, spectateurs, attendant presque de voir BOB dans le miroir. Mais il n'en est rien. Pourtant, il est évident qu'il est toujours là. Dans l'épisode précédent, rappelez-vous, lorsque Hawk va à sa rencontre, on entend un bruit dans la cuisine de Sarah qui fait mine que tout va bien. Et s'il s'agissait de BOB, ou bien de ses servants ombragés ? - Autre point étrange, Audrey. Sa conversation dans l'épisode précédent était aussi bizarre que frustrante. On en sait un peu plus cette fois-ci. Elle veut aller au Relais retrouver son amant, mais ne sait pas qui elle est, ni ce qu'elle veut faire. Elle semble réellement perdue. Petite théorie en passant : Quelques instants plus tard, on apprend que le Relais est aussi le nom donné au Bang Bang Bar. Cet élément permet de corroborer l'idée du purgatoire. Audrey serait toujours dans le coma, mais se bat pour ne pas mourir (et donc aller au Relais). Son mari serait peut-être un médecin, ou une entité l'incitant à lâcher prise ? - En parlant du Bang Bang Bar, retour de James. Et surtout, retour de sa chanson fétiche, qui m'avait permis un bon fou rire lors de la saison 2. Outre le fait qu'elle soit toujours aussi ridicule, sa présence à l'écran nous pose question. On a vu James uniquement dans ce bar depuis la reprise de la série, où un personnage a alors dit "il a changé depuis son accident de moto". Peut-être est-il lui aussi décédé ? Bloqué dans le bar, répétant inlassablement la même chanson, 25 ans plus tard ? Globalement, la vie (et la mort) des habitants de Twin Peaks est restée ou est devenue misérable. C'est peut-être ça aussi que veut montrer Lynch : un retour au bout de tant d'années n'apporte pas forcément que des bonnes choses, et parfois, conserver notre imaginaire sur ce qui pouvait se passer était éventuellement la meilleure solution. |
Avis favorable | Déposé le 09 août 2017 à 15:29 |
Me voilà encore atteint du syndrome Twin Peaks. J'allais coller un beau 10 qui traduisait mon ennui face à un épisode qui n'a pas fait avancer les seules intrigues intéressantes, mais je suis allé trainer sur internet... J'ai notamment lu cet article (https://www.vox.com/culture/2017/8/6/16105226/twin-peaks-episode-12-the-return) qui offre une clé très intéressante permettant une meilleure lecture globale de la saison. En bref, j'arrive maintenant un peu plus à voir où Lynch veut en venir, ce qu'il essaye de nous dire. En fait, cette saison 3 de Twin Peaks parle -entre autres- de nous en tant que spectateurs à travers les personnages de la série. Comme le dit très bien l'article sus-cité : là où la première saison de Twin Peaks était fédératrice (comme les séries télé en général), cette nouvelle saison après 26 ans (et la télévision par extension) nous isole. C'est bien pour ça que l'on s'ennuie autant. Facile comme explication me direz-vous. On ressent de l'ennui et de la frustration donc c'est une série sur l'ennui et la frustration ? Oui, car malgré toute l'insatisfaction que je ressens face à mon écran, j'éprouve quand même une certaine fascination face aux scènes les plus longues et l'idée d'abandonner la série ne m'a jamais effleuré. En bref, on est un peu comme Dougie face à sa cherry pie, inaccessible derrière sa vitrine. Elle est là et même si elle n'est pas aussi bonne qu'avant, on veut quand même y goûter. Dans le même sens, la scène avec James Hurley m'a plongé dans la tristesse. Sa voix est mauvaise, la guitare pas très claire, les paroles niaises et les chanteuses mièvres. Mais l'âme y est. Comme une relique perdue de la série qui nous fait comprendre que l'ancien Twin Peaks est toujours là, mais qu'on ne pourra jamais y revenir. Probablement la raison pour laquelle Jessica Szohr pleure à chaude larme. Bref c'est hyper méta, je pense que Lynch essaye de transformer la façon dont le spectateur se perçoit et comment il conçoit le média télévisé. Peut-être essaye-t-il de nous faire comprendre qu'il faut qu'on arrête de s'accrocher à des chimères qui ne nous apportent que l'illusion du divertissement et qui renforcent notre solitude. Je ne crie pas au génie mais c'est quand même très fort. (et du coup je suis avide de savoir comment se terminera tout ça) |
Derniers articles sur la saison
Bilan : Twin Peaks saison 3
eN zehcrehc sulp, el ruelliem nalib ed al eméisiort nosias ed niwT skaeP tse ici !
Bilan : Twin Peaks saison 3, épisodes 1 à 6
Un tiers de cette saison 3 s’est déjà écoulé, le moment est venu d’un petit bilan. Pas forcément très positif.
Critique : Twin Peaks 3.01
Ça y est, on les a vus.
Un autre épisode à l'image de la saison : avare, cynique, qui ne tient que par les joujous nostalgiques sans vouloir céder à s'en servir pleinement, et au rythme toujours aussi bancal. Ils ont du culot, je leur reconnais bien cela, et cela marche dans plusieurs scènes (l'attente interminable avec Sarah Palmer, les policiers qui crackent enfin le truc et décide de jeter ça à la poubelle).
Mais c'est tellement dur de finir les épisodes... Du vide avec un propos, ça reste, bah, quasi-vide du coup... et bien long... cela imite bien le style original des saisons 1 et 2, à la différence près que les payoffs étaient plus réguliers que dans la 3.
J'ai beaucoup aimé la scène avec Norma, toujours un des rares personnages attachants du show, ainsi que le plan final qui vient perturber le classique numéro musical. Et j'aime assez les scènes avec Audrey également, qui ont un malaise palpable.
Le reste est vraiment douloureux et répétitif à mes yeux. Again, ça fait 13 épisodes qu'on se fait chier à voir des personnages fracturés et observer le non-événement qui nous renvoie à nos propres attentes (cf. la boîte noire du premier épi), à partir de quand la série va-t-elle conclure et finaliser un propos là-dessus au lieu de le répéter en boucle ? Elle le fait exprès en plus, en démontre la scène de loop avec Sarah Palmer, mais je n'en vois pas l'intérêt une fois qu'on a compris l'intention.
Bref je pense que je suis toujours autant à côté de la saison, et ne pas capter des réf (comment ça la chanson était déjà là en saison 2 et était cultement naze ? vous retenez les chansons nazes, vous ? ça a une importance du coup ? bref) est parfois pénalisant. C'est sans doute en partie ma faute pour regarder la saison sur autant de mois d'écart (heureusement que ClaraOswald m'a remontré une scène avec Jane E et les frères gangsters, sinon j'aurais encore pas capté un truc), mais c'est dur de tenir à ce stade.
Oui la chanson était vraiment culte haha. C'est pas juste une scène random de la saison 2 en + c'est ce qui clôt le trio Maddy / James / Donna. Et la chanson revient 2/3 fois par la suite au cours de la saison 2! Une pépite absolue de cringe.
La preuve en image !
https://youtu.be/XEn-mmFiYDs
Quelle beauté.