3 semaines 9 heures 56 minutes devant l'écran
Moyenne
13.94
Nombre de notes
749
Nombre d'avis
612
482
Favorables
79
Neutres
51
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de MoolFreet sur
Awake
Une série incroyablement ambitieuse et très intéressante, injustement annulée.
C'était bien à tous les points de vue, mais malheureusement, les errements créatifs dans les tous premiers épisodes (confirmés par le créateur du show lors d'une très longue et très intéressante interview) ont conduit les audiences à chuter, et ne pas pouvoir sauver une saison qui a fini sur des chapeaux de roue.
On ne saura donc jamais ce qui est réel et ce qui est un rêve. Et c'est bien dommage.
L'avis de MoolFreet sur
Awkward
Une surprise sympathique que cette série, que j'ai vu dans un top sur je ne sais plus quel site, et que j'ai décidé de tenter.
Déjà, 12 épisodes de 20 minutes, ça va vite, on ne voit pas le temps passer. C'est très divertissant, franchement pas à la sauce GG ou OTH, touchant et amusant. L'héroïne est intéressante et les personnages secondaires pas mal du tout.
Comme dit lily, c'est assez bateau, mais le pitch plutôt original et comique à la base fait que ça se démarque quand même pas mal.
C'est pas la comédie de l'année, mais en ces temps de morne plaine sur le format 20 minutes, c'est une réussite.
L'avis de MoolFreet sur
Battlestar Galactica (2003)
Mon premier avis sur une série dans sa globalité.
Finalement, après tant de déceptions, d'espoirs, quelques jubilations, puis à nouveau des déceptions... mon avis est favorable !
Après tout c'est normal, au final j'ai quand même mis plus de 12 de moyenne à la série...
Au final, quand tu prends la série comme un tout, ça reste une bonne série. Qu'est-ce qui en fait une bonne série ?
Pour un non-fan de science-fiction de base, les scénarios de fin du monde, ça peut repousser. Pourtant, plutôt que de se concentrer réellement sur la bataille entre humains et Cylons, BSG nous transporte plutôt dans la problématique de reconstruction de cette civilisation quasi-éteinte. Alors c’est sûr que par moments la société ne semble pas réaliste, surtout en raison du fait que l’on se focalise sur le point de vue militaire et gouvernemental, plus que sur les 49 000 autres personnes environ qui peuplent la flotte humaine.
Les gens apprennent à vivre, avec comme seul espoir, trouver une planète qui pourra les accueillir, et où ils pourront vivre à l’abri des Cylons. Les deux premières saisons sont basées là-dessus, la bataille, la fuite, la recherche de la Terre. Mais tout ça se fait sous fond de mythologie, car forcément, les Cylons viennent d’un endroit mystérieux, et on sent qu’au fur et à mesure qu’on avance dans la série, quelques mystères s’offrent à nous. La religion est de plus en plus évoquée, la notion de destinée.
Finalement, à défaut de Terre, on s’installe sur New Caprica, une planète trouvée par chance. Ou par destinée, chacun le voit à son goût. S’en suit l’occupation par les Cylons de la planète, le retour de la flotte, la fuite, les conséquences qui en découlent…
En parallèle, cette mythologie se développe petit à petit, révélant les Cylons les uns après les autres, 5 manquant à l’appel. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? On n’en sait rien, et ça pose problème… Jusqu’au final, et la révélation sous fond d’All along the watchtower. Une révélation bien emmenée, qui pour moi fait enfin décoller la série sur le plan des mystères. Ajouté à cela, le retour de Starbuck, présumée morte, et qui se pose en guide de l’humanité, on est servis niveau interrogations, et j’aime ça.
Et la saison 4 confirme mes attentes. Une saison de haute volée, de haut niveau, beaucoup plus régulière, avec une première partie qui s’axe sur la recherche de la Terre par Starbuck, pour la trouver, et enfin voir tous les espoirs concrétisés. Ah ben en fait non, c’est de la merde la planète. Et j’ai trouvé ça tellement génial comme twist, qu’en final de la série, j’aurais surkiffé. Le « Earth » de Roslin vaut mille fois le détour…
Sauf que voilà, c’est américain, et faut que ça finisse bien, avec tout le monde vécut heureux et ils eurent beaucoup d’enfants. Alors on quitte cette Terre de non-accueil, à la recherche d’autres cieux. On apprend qu’Ellen est la cinquième des Five, on voit ce qu’il est advenu d’elle depuis sa mort. On voit comment réagissent les gens quand ils apprennent qui sont les Five. Et finalement, c’est vers une trêve que se dirige tout ce beau monde. C’est pas très subtil, mais en tout cas c’est bien amené, le choix des Five permet forcément de faire comprendre aux autres qu’humains et Cylons peuvent bien s’entendre…
La mythologie prend du grade, avec la question de ce qu’est Starbuck qui devient de plus en plus insistante, surtout après la découverte de son cadavre, et la scène du piano absolument fantastique, la meilleure scène de la série sans aucun doute, une des meilleures que j’aie pu voir toutes séries confondues.
Et on se retrouve avec ce final, une excellente première partie, jusqu’au moment ou Kara rentre les coordonnées. Ca part en n’importe quoi, quarante minutes pour 3 adieux, et quelques scènes inutiles. C’est dommage, la série était franchement remontée dans mon estime. Quelques scènes pas mal, mais il y en avait beaucoup trop.
Mais alors, après ma description, qu’est-ce qui fait que je ne la considère pas comme une très bonne série ? Son irrégularité chronique. BSG a su m’emporter comme m’endormir… le fait qu’il y ait eu 7 épisodes en plus par saison, c’est là le problème, ça faisait vraiment 7 épisodes de trop. La saison 3 était catastrophique, entre l’occupation mal exploitée, bâclée et du coup trop courte, le procès de Baltar, le triangle voire carré amoureux de Lee, Dee, Kara, Sam… la saison 4 était nettement meilleure, mais se termine sur un goût d’inachevé. Pas à cause du statut de Kara, sur laquelle on n’a jamais mis de mot vraiment, mais la notion est claire, et clarifiée par ce que dit Sam l’hybride :
"Spins and turns, angles and curves. The shape of dreams, half remembered. Slip the surly bonds of earth and touch the face of perfection - a perfect face, perfect lace. Find the perfect world for the end of Kara Thrace. End of line."
Kara est un ange, ou un truc du genre, qui a servi son rôle, mené les gens sur la Terre, le monde parfait, et s’en est allée. Finalement, j’ai trouvé ça pas mal.
La série avait vraiment le potentiel pour être énorme, elle restera une bonne voire très bonne série par moments à mes yeux. Je suis finalement pas mécontent de m’être lancé, encore moins d’être allé au bout.
PS : le thème « Kara remembers » va sûrement devenir une de mes chansons de séries préférées.
PS2 : Pfiou qu’est-ce qu’il est long mon avis ! Si tu es arrivé jusque là, chapeau !
PS3 (après j’arrête, de toute façon PS4 n’existe pas :D ) : Vous avez remarqué que j’ai fait 0 comparaison à Lost, parce que ça n’a rien à voir, donc évitons de partir dans le débat ;)
L'avis de MoolFreet sur
Chuck
Chuck restera, pour longtemps, et probablement à vie, la série qui m'a rendu le plus addictif, constituant mon record personnel avec les 22 épisodes de la saison 2 engloutis en une journée.
Les deux dernières saisons ont baissé en qualité, mais tout cela est resté de très bon niveau, avec toujours autant d'humour et d'émotion, même si la série pêchait niveau intrigues.
Cette saison 5 ne déroge pas à la règle, l'idée de faire tout oublier à Sarah était très bonne, mais j'aurais aimé le voir développé sur plus de deux épisodes.
La scène finale est très émouvante, des scènes comme on en voit de moins en moins dans les séries, qui ne savent pas s'arrêter quand il le faut.
Chuck va me manquer énormément, mais je préfère la voir partir sur cette bonne note, et ce final qui malgré tout laisse pas mal de possibilités ouvertes, si bien qu'on peut chacun se concevoir sa fin.
Pour une série qui avait été annulée à la fin de la saison 2, la voir revenir jusqu'à la 5ème saison, ce ne fut que du bonheur.
Merci Josh Schwartz, Zachary Levi, Yvonne Strahovski, Adam Baldwin, Joshua Gomez, et tous les autres.
Avis sur les saisons
L'avis de MoolFreet sur
Boss / Saison 1
J'avais eu du mal à accrocher après avoir vu les deux premiers épisodes, comme je l'avais expliqué dans mon avis.
Un aller-retour Marseille-Paris en TGV et 6 épisodes plus tard, j'ai pas tout à fait changé d'avis. J'ai du mal à rentrer dans l'univers, mais le personnage de Tom Kane est tellement brillant et fascinant qu'il suffit à accrocher le spectateur.
Et au fur et à mesure la qualité augmente avec sa chute pour finir excellement bien sur les deux derniers épisodes. Une très bonne saison, et je vais me lancer dans la saison 2 de ce pas.
L'avis de MoolFreet sur
Gomorrah / Saison 1
Je dois dire que je suis assez surpris que personne n'ait testé cette série hormis nicknack.
Y'a franchement tous les ingrédients qui plairont aux amateurs de The Wire, des Sopranos ou autres grandes séries du genre.
Peut-être un peu long à se mettre en place réellement, mais dans l'écriture c'est excellent, la technique (réal, BO, photo) est très bonne aussi.
Faut aussi s'adapter au napolitain pour la langue, parce que la VF n'est pas au niveau. Mais Gomorra montre que le monopole des grandes séries n'est pas américain. Une montée en puissance assez folle, avec un finish sur les dernier tiers de la saison complètement tendu du string.
Alors Série-All, on se magne le cul, y'a un futur grand classique à regarder.
L'avis de MoolFreet sur
Once Upon a Time (2011) / Saison 1
Sans être transcendante, cette première saison de Once Upon A Time s'avère très plaisante. Il faut passer outre les effets spéciaux un peu cheaps et l'excès de bons sentiments par moment, mais c'est une série qui laisse très agréablement regarder, avec de vrais bons épisodes.
Un petit coup de mou en milieu de saison, notamment la partie concernant le triangle amoureux David-Kathryn-MM, ça aurait été bien d'introduire un peu plus de background sur des personnages secondaires, ce qui s'est un peu plus fait à la fin, notamment Pinocchio.
Une bonne saison 1, et on attend la saison 2 avec une légère impatience !
L'avis de MoolFreet sur
Orange Is the New Black / Saison 1
Impressionné par tant de maîtrise.
Jenji Kohan au sommet de son art franchement, bien au-dessus même des premières saisons de Weeds, on touche aux plus grands là, tout est subtil, tout est nuance, tout est exploité, les personnages ont une profondeur de dingue après seulement 13 épisodes, personne n'est laissé pour compte ou presque, tout acte, toute parole revient forcément sur le tapis à un moment donné, et on sent parfaitement les évolutions, pas le moins du monde stéréotypées, de ces femmes.
Ces femmes qui sont loin de n'être qu'une seule facette, ces femmes vraies, pas des bombasses, pas des clichés... l'histoire de femmes par des femmes, mais pas que pour des femmes.
Une première saison de très grande qualité, qui en appelle je l'espère bien d'autres à suivre, et on tient là peut-être une nouvelle pépite de la télévision.
Avis sur les épisodes
L'avis de MoolFreet sur
Breaking Bad / 4.13 Face Off
ATTENTION SPOILERS DANS L'AVIS
Archi prévisible.
Walt qui a empoisonné Brock, on s'en doutait déjà fortement, à mesure que l'épisode avançait ça ne faisait aucun doute, donc le cliff de fin était quasi-inutile.
La mort de Gus, pour le coup c'était très moyen, et à la seconde où Walt est allé parler à Salamanca, le coup de la bombe et la sonnette je l'avais compris. Et la scène après l'explosion avec Gus, j'ai trouvé ça nul et gratuit, en plus d'être assez irréaliste.
Ca reste un épisode correct, mais je n'ai absolument pas vibré une seconde. La scène de l'incendie dans la laverie était bien, mais c'est tout et c'est peu pour un season finale.
L'avis de MoolFreet sur
Breaking Bad / 5.01 Live Free or Die
Hormis le flashforward au début de l'épisode et la scène de l'aimant, il n'y a rien de bien transcendant; C'est normal, c'est un season premiere, on pose les bases et les enjeux de la saison.
J'ai l'impression que le souci de la caméra de surveillance s'est quand même envolé vachement vite, je trouve ça assez frustrant. Et le coup de Ted c'est aussi un peu tiré par les cheveux, d'autant que l'intrigue parallèle n'a pas autant d'intérêt que le trio Mike-Walt-Jesse.
Mais je pense néanmoins que c'était le meilleur season premiere de la série.
L'avis de MoolFreet sur
Breaking Bad / 5.02 Madrigal
On m'a réclamé, je viens justifier ma note totalement outrancière de 13/20.
Là où je rejoins tout le monde, c'est que ça met beaucoup moins de temps à se mettre en place qu'à l'accoutumée, et c'est un bon point. On est dans le vif du sujet et c'est pas plus mal.
En revanche, j'ai eu plus de mal avec certains passages qui ont été appréciés ici. Par exemple les deux premières scènes : j'ai trouvé ça très confus, très désorientant. Esthétiquement, au niveau de la réalisation c'est bien foutu, mais dans le contenu j'ai trouvé ça léger.
La première scène est pour moi très dispensable, du point de vue de l'épisode. Peut-être (probablement même) que ça aura son importance par la suite, mais pour l'heure je ne sais trop que faire de cette introduction. Comme le dit alan, c'est très dispensable.
Ensuite, introduction de Lydia. Le problème, c'est qu'on traite le spectateur comme s'il était censé la connaître. Alors c'est immersif, mais ça porte à confusion. J'ai passé un moment à me demander si on avait déjà vu cette femme ou pas, pour au final pas trop comprendre et en ressortir frustré.
Breaking Bad c'est une série qui a une identité incroyablement forte. C'est très louable, c'est ce qui en fait sa richesse, mais pour moi ça peut s'avérer être une faiblesse : on veut tellement faire dans l'esthétique, la montée en tension, le non-dit, que par moment, on en dit trop ou on n'en dit pas assez, les deux cas étant avérés dans les deux premières scènes. Une réplique m'a fait tiquer dans ce sens : lorsque Mike dit à Lydia, qui souhaite se débarrasser des 11 hommes pouvant les faire tomber, il lui dit que c'est la réalité, qu'on n'est pas dans un film. Ca va totalement à l'encontre de l'identité de la série, qui se veut scénarisée, stylisée, soignée dans l'excès, et ça m'a fait rire.
J'ai du mal également à voir la cohérence chez Walter. On l'avait laissé en fin de saison 4 sur son "I won", qui pour moi engendrait la véritable transformation en Heisenberg. On le retrouve, on dirait qu'il est Heinsenberg depuis 3 ans, expérimenté, vicelard, "parrain". Ca va trop vite pour moi dans l'évolution psychologique, puisque je pensais que la première partie de la saison serait justement de développer ce caractère chez Walt.
Mais ça a le mérite de nous offrir des scènes sympathiques et fortes. L'effondrement de Jesse quand il retrouve la cigarette par exemple (qui vient conclure une scène plus pénible, celle de la recherche, mais ça c'est moi, j'adhère pas du tout à cette réal en fast-motion, ça me gonfle), c'est très fort, et ça vient nous rappeler une énième fois le talent d'Aaron Paul.
Mais les scènes les plus puissantes sont à l'actif de Mike : l'interrogatoire avec Hank est tout simplement génial, à chaque fois qu'un personnage avance, l'autre le renvoie dans ses 22 et fait un pas en avant. On aurait presque l'impression de finir sur un statu quo, alors que pas du tout. La deuxième scène découle de celle-là, c'est celle où Mike se trouve chez Lydia pour l'assassiner. C'est aussi très fort, mais là aussi ça va trop vite. Impossible de comprendre le cheminement de Mike l'amenant à accepter finalement l'offre de Walt...
La partie avec Skyler m'intéresse bien moins, la dernière scène ne m'a pas semblé aussi intense que le "I forgive you", mais elle ouvre d'excellentes perspectives.
Je pense que cette saison va s'avérer grandiose, sincèrement. Mais ce n'est pas pour cela que je vais surnoter cet épisode qui m'a semblé relativement inégal et plutôt calme, même si on a eu quelques belles scènes et confrontations. D'où mon 13.
L'avis de MoolFreet sur
Breaking Bad / 5.03 Hazard Pay
J'ai trouvé ça très sobre, et en conséquence, incroyablement efficace. Pas de "fioritures", on va droit au but et on met réellement en place l'intrigue pour la saison, du début à la fin de l'épisode.
L'idée du labo mobile de Walt est juste géniale, et la préparation et cuisson du produit était vraiment très très bien foutue (et pourtant je suis pas un grand fana de ce genre de scènes).
Beaucoup de détails croustillants, mais rien qu'au niveau de l'intrigue principale, des dialogues, de la situation que Walt semble vouloir maîtriser en tous bords alors qu'il sent que tout lui glisse entre les mains (Skyler, Mike, l'argent, même Jesse), il essaie de maintenir les apparences mais on sent que c'est ça qui risque de le couler.
Vraiment excellent cet épisode, jusqu'à la dernière phrase de Walt, que j'ai interprété comme une lourde menace envers Jesse, mais il faudra voir la suite pour en être sûr.