Voilà LA première saison du reboot de cette série plus que mythique.
Alors qu'en dire ?
Bah c'est évidemment monstrueusement kitsch, on sent le très gros manque de budget, empechant ainsi de laisser libre cours à beaucoup de scénaristes.
Mais ça reste réussi. Eccleston est magnifique et super charismatique en Docteur traumatisé par la Time War, les personnages sont tous très sympathiques (le seul raté étant Mickey, vraiment antipathique, et Rose étant juste moins réussie car chiante), et les épisodes sont globalement bons, il n'y a aucun vrai désastre à noter.
Au niveau de l'arc de la saison, c'est déjà moins bien, par contre. Les Bad Wolf sont insérés parfois de manière pas hyper subtile, et au final la révélation sur Bad Wolf est décevante, ne dure que 5 minutes et ne tiens pas debout scénaristiquement, c'est dommage.
Mon top :
1. Dalek
2. The Empty Child/The Doctor Dances
3. Bad Wolf
4. Aliens of London/World War Three
5. Boom Town
6. The Parting of the ways
7. The Unquiet Dead
8. The Long Game
9. Rose
10. The End of The World
11. Father's Day
L'avis de MrZ sur
The Thick of It / Saison 1
Le fabuleux univers de...The Thick of it.
Comment qualifier cette série ?
Gigantesque comédie noire, satire assez violente du monde politique anglais, The Thick of it surprend.
Non seulement par sa réalisation, tournée à la manière d'un documentaire, comme si nous étions le cameraman, qui n'a absolument rien à faire ici, qui flippe à l'idée de se faire tuer par le démoniaque Malcolm Tucker, mais elle surprend aussi par son scénario et ses personnages.
Les personnages donc.
En premier il y a évidemment Malcolm Tucker, magistralement joué par Peter Capaldi (l'actuel Docteur dans Doctor Who), spin doctor écossais extrêmement injurieux, aux tirades plus que mémorable, mais dont la qualité du travail égale son mauvais caractère, tant il arrive à sauver les miches de tous les autres personnages principaux à chaque épisode.
Après il y a Hugh Abbot. Ministre incompétent, n'ayant qu'en tête la volonté de garder son job, il est l'image parfaite du monde de la politique que le scénariste désire parodier, monde peuplé d'incompétents égoïstes ne sachant rien faire sans leurs conseillers.
Parmi l'entourage de Hugh, il y a Olly, jeune opportuniste peu doué, Glenn, le conseiller de Hugh, subissant bien plus qu'il n'agit, et Kerri, seule compétente du groupe, qui gère les conneries faites par Hugh ou Glenn en attendant que Malcolm vienne les régler.
Tous ces personnages malgré tout hauts en couleurs viennent nous dresser un portrait réaliste de cette fiction, alors que chacuns d'entre eux peuvent toujours nous sortir une tirade hilarante. (Attention, il faut toutefois adhérer à ce type d'humour.)
Le scénario se concentre en fait sur chaque bourde que Hugh commet, qui peut partir dans une spirale incontrolable où à chaque fois, il risque son job. On verra à chaque épisode Malcolm intervenir pour lui sauver les miches. Effectivement, le personnage principal n'est souvent présent qu'environ sur 1/3 de l'épisode, mais sa présence se ressent partout, et le spectateur attends presque à chaque fois sa venue, tant il porte la série sur les épaules.
Il faudra toutefois être un peu au courant du système politique anglo-saxon pour comprendre certaines parts de l'intrigue des saisons, ce qui n'a malheureusement pas été mon cas.
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 4.00 The End of Time (2)
David Tennant & Russel T. Davies, épisode final.
Je suis content et à la fois un peu déçu de cet épisode.
Pourquoi heureux ?
Parce qu'il propose enfin cette ambiance sombre, dramatique que j'attendais, avec l'après-battaille finale, la tournée des adieux qui sont des scènes absolument géniales, intenses, tristes (avec l'un des meilleur morceaux de Murray Gold, Vale, qui reviens plusieurs fois), Le Maitre qui est déjà mieux (parce que le mode fusion entre Obélix et détraqué mental, ça va 5 minutes.), Rassilon, monstrueusement charismatique, et surtout Wilfried, qui est au final pour moi le meilleur compagnon du Dixième Docteur; drôle, excentrique, émouvant, attachant, proposant des scènes particulièrement touchantes, il sait où est sa place et sait qu'il ne peut pas faire grand chose.
Sauf qu'après, le retour des Timelord, c'est effectivement le gigantesque pétard mouillé.
Non seulement la justification de leur retour est légèrement trop facile, mais en plus leur plan débile pseudo-métaphysique est ridicule. On avait jamais eu ça auparavant, et nous balancer tout ça pour un boss de fin qui est réglé en 5 minutes, ça sert à rien.
Et puis, Russel tombe dans du pathos.
Pathos au niveau de la relation pseudo-dramatique entre Le Maitre et Le Docteur, et à partir du moment où il passe voir Rose lors de la tournée d'adieux. J'ai rien ressenti, je suis resté complètement de marbre, vraiment.
Au final, cet épisode reste quand même bon, mais aurait pu être bien meilleur, c'est dommage.
Sinon, hello Matt Smith !
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 5.01 The Eleventh Hour
Cet épisode, en fait, c'est l'incarnation même du pilot parfait pour un nouveau Docteur.
Tout va très très vite, Matt Smith s'installe et fait effet très rapidement (alors que j'ai eu du mal avec Tennant sur ses premiers épisodes de la saison 2)
Amy a autant de caractère que Donna (même si elles sont tout de même bien différentes), la mise en scène est toute nouvelle et géniale (j'ai presque sauté sur place quand on nous présente la méthode de réflexion d'Eleven), les idées sont toutes très bonnes tout en gardant un scénario très simple, et la fin est juste parfaite, avec Matt Smith monstrueusement classe et son fameux "Hello. I'm the Doctor. Basically...run.".
Jouissif, maitrisé, amusant, surtout très drôle, Moffat commence extrêmement fort sa propre saison.
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 5.02 The Beast Below
Bon épisode mais pas non plus exceptionnel.
Après le coup d'éclat sur l'épisode précédent, Moffat se calme un peu.
Les Smilers sont pas hyper flippants, mais comme d'habitude, il y a des idées excellentes (comme la société totalitaire, le mystère autour de la reine ou encore du Starship UK, l'éclair de génie d'Amy), et l'ambiance est franchement excellente. Amy prend sa place très rapidement en tant que compagnon, on s'attarde pas dessus et c'est très bien.
Dommage qu'au final, la baleine soit beaucoup trop grosse pour ne pas être vue, c'est idiot.
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 5.03 Victory of the Daleks
Ouais, en fait, je met 12 parce que les Daleks sont légèrement moins cons que dans Journey's End. Là au moins on les voit affaiblis et proposer un ultimatum pour mieux revenir, au lieu de se faire zinguer puis de revenir 30 000 fois plus nombreux, chose que Davies adorait faire. Sauf qu'en plus des facilités, t'as le bon tiers de l'épisode c'est du pur remplissage alors que la première moitié de l'épisode est excellente. Franchement c'est dommage
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