La prestation des acteurs ne fait pas tout... Même si c'est vrai que Lithgow, Hall et Carpenter ont été excellents. Malgré ça, le milieu de la saison a été trop répétitif. On est loin du niveau des deux premières saisons. C'est correct, voire bon. Mais pas très bon.

Alors là non, faut pas déconner c'était génial. Déjà la première scène au laboratoire était jouissive. Non, très jouissive. Chaque réplique de Jesse sonnait comme un high kick dans la gueule des mexicains. Putain, j'étais même pris d'un rire nerveux tout du long... Vraiment, Jesse est un personnage exceptionnel, il restera dans les anales. Ensuite, la scène où Walt se met à chialer a parfaitement fonctionné chez moi. Je suis d'abord content qu'il se soit rendu compte qu'il avait fait une énorme connerie. Ça nous montre qu'il reste un peu d'humanité à son personnage. J'espère que Junior a raison, que c'était lui le vrai Walt... Après, la scène du monologue était sans doute trop longue, mais peu importe, ça m'a fait du bien de voir Walter sous un jour différent, qui nous manquait depuis au moins un an. Parce que j'ose espérer que Vince Gilligan est au courant qu'on peut être mauvais sans être pour autant complètement con. Ça m'agacerait que ce genre d'erreurs se reproduise de la part de Walt... Parce qu'à vouloir nous le faire détester.. Mais ça n'a rien à voir avec cet épisode en particulier. Bon, la partie de Skyler est certes bien moins intéressante que le reste, mais il n'empêche qu'elle ne m'a absolument pas gâché l'épisode. J'attend de voir à quoi ça va aboutir, on sait jamais. Et alors la dernière scène, le bouquet final. C'est véritablement ce qui fait passer l'episode de bon à dantesque. Bon, je vais pas vous la refaire, mais cette vengeance quoi... C'était magnifique, orgasmique, ce que vous voulez. Gus, je reconnais avoir eu quelques doutes, mais là je te le dis : tu poutres ! Du cul des mexicaines au cri de Gus aux survivants, en passant par la tchatche de Don Eladio, rien n'était à jeter. Une vraie grande scène en somme. L'une des meilleures de Breaking Bad. Et le plus intéressant, c'est qu'encore une fois on est dans la logique de la saison : cette scène nous procure un immense plaisir parce qu'on a vu précédemment le massacre du frère de Gus. Cette notion de montée en puissance qui nous prouve un peu plus chaque semaine à quel point elle est bien maitrisée. C'est magistral, c'est Breaking Bad.

Ouais. Ben là pas grand chose à dire, c'est ce qui s'appelle la crise. Tous les interprètes du joker depuis la nuit des temps peuvent aller se rhabiller, Bryan Cranston les déchire sans souci. Aucune scène n'est à jeter, y en a pour tout le monde, tout se rejoint et puis on se retrouve au point P : le moment où tout explose. Alors là c'était la fin (réelle) de la montée en puissance, maintenant ça va partir dans tous les sens et je pense que les deux derniers épisodes seront à l'image de ces cinq dernières minutes. Donc on a eu l'explosion mais le plus intéressant ce sont les conséquences à suivre. Je cible quand même ce qui m'a plu en particulier : - Gus avait tout d'un héros la semaine dernière, cette semaine on n'a qu'une envie c'est qu'il se fasse headshoter par Hank (et c'est pour bientôt, personne ne peut vaincre une chemise Charlie Sheen). - On sent que Jesse peut encore changer de camp. - La famille Salamanca n'est plus. Et y a pas de temps faibles quoi, pour un épisode qui introduit le season final, c'est quand même extraordinaire. Difficile de voir comment ça pourrait bien se terminer...

Je ne jugerai pas spécialement cet épisode (plutôt ces deux épisodes, le final étant selon moi un double-épisode) individuellement, mais surtout comme la fin d'un arc narratif, la fin d'une époque, la fin de la saison. Donc en quelques sortes l'aboutissement de la saison dans sa globalité. Car je sais qu'on a tendance à trop attendre d'un season final. "ce n était pas le Heinsenberg haineux et effrayé que l’on voit depuis de le début de l’année, c’est un tout nouveaux Heisenberg. Ce nouveau Heinseinberg pour moi c’ést celui qui gère, celui qui fait ce qu’il a faire et basta." Merci taoby, c'est exactement ça. C'est le vrai Heisenberg en somme. Cette fin de saison s'est plus basée sur des choix, souvent psychologiques, de la stratégie, que sur de l'action. Donc j'approuve évidemment l'analogie sur la partie d'echec. Et aussi celle du western. La marche funèbre de Gus, c'était magistral. La prévisibilité me parait un peu limitée étant donné que personne n'avait vu venir l'entrée en scène de Tio et personne n'aurait pensé à empoisonner le petit avant que Walt ne le fasse. Ce qui est sûr, c'est que ça ne gâche pas tout le reste. Pour ma part en tout cas. C'était un duel, on avait une chance sur deux de trouver le vainqueur. Et je pense que malgré tout, on a eu droit à l'un des plus beaux duels de l'histoire de la télévision. On avait atteint des sommets dramatiques quand Jesse pointait son flingue sur Walt dans l'épisode précédent, c'est une nouvelle fois le cas quand Tio a l'occasion de se venger au nom des Salamanca. Dans les deux cas, on connaissait l'issue de la scène à l'avance. J'ai envie de dire : et alors ? C'est la finalité qui compte. Dans le premier cas, c'était l'aboutissement du plan de Gus (on va dire à 95%), dans le second l'aboutissement de celui de Walt. Après, la mise en scène et le jeu font la différence. (en particulier la scène où Jesse pointe Walt, on aurait dit un tableau) Walt devient chaque saison de plus en plus Heisenberg. Et si cette fin de saison s'est beaucoup concentrée sur lui, je crois qu'on a suivi l'évolution des personnages de façon équilibrée et judicieuse tout du long. Et j'annonce que la saison 5 sera définitivement celle de Walter Junior. Bref, je pense qu'en disant que cette fin de saison ressemble à une fin de série, vous complimentez le travail de Gilligan, donc je suis d'accord avec vous. Par contre, même si ça y ressemble, il aurait été impossible de terminer Breaking Bad là dessus. Il reste trop à raconter. En une grosse saison, Gilligan peut nous vibrer environ 476 fois. Garanties. Voila, ne reste plus que neuf mois avant que Breaking Bad ne revienne au monde.

La seule la vraie est de retour. Et je prends toujours autant mon pied devant. La série reste dans sa logique de continuité entamée depuis le début de la saison 3, du coup on se remet tout de suite dans le rythme c'est pas plus mal. Bon alors je vais pas m'éterniser sur ce qui a été dit, l'épisode était bien drôle et le trio fonctionne très bien. Les phrases chocs de Walt ne sont pas gênante du tout, c'est juste sa nouvelle façon de parler il prend en assurance. Le seul problème est qu'on en avait déjà entendu quelques-unes. "I forgive you" c'était magnifique et d'une incroyable intensité, tout en résumant très bien une chose fondamentale a propos de Walt : il est convaincu qu'il n'est jamais le méchant de l'histoire. À part ça la scène d'intro est géniale et le timing du flash forward est parfait. On en sait trop peu pour que ce soit trop révélateur mais clairement assez pour nous donner une folle envie d'en savoir plus. J'ai aussi beaucoup aimé voir Walt trinquer avec Heisenberg dans le miroir. Bref, Breaking Bad est repartie et plus rien ne pourra l'arrêter. Enfin, un petit mot pour toi mista : je vais pas te sucer la queue comme les autres faux-culs, toi et moi savons bien que ça ne se fait pas dans le cartel, mais je t'attends pour leur faire regretter de t'avoir demandé d'une façon si lâche. Et m'oblige pas stp à dire du mal de Tio Salamanca pour te faire revenir, tu sais que ça me fendrait le cœur... PS : tu te rendras vite compte que Moolfreet est toujours aussi con