Le Vrickavrack - Fin février/mars 2016

Le 04 février 2017 à 10:37  |  ~ 47 minutes de lecture
Tour d’horizon des séries diffusées : lesquelles sont à regarder absolument, lesquelles sont à éviter.

Le Vrickavrack - Fin février/mars 2016

~ 47 minutes de lecture
Tour d’horizon des séries diffusées : lesquelles sont à regarder absolument, lesquelles sont à éviter.
Par nicknackpadiwak

Etoile Vrickavrack

 

Le retour du courrier des fans !!

 

« J’adore le Vrickavrack, mais je regrette qu’il ne soit pas assez complet. Il y a plein de séries dont vous ne parlez pas. Du coup, je ne sais pas si je dois les aimer ou pas. Cela m’embête. » Christian

 

« J’adore votre site, il est trop bien. Mon rêve le plus fou serait d’y participer, mais je n’ai pas trop le temps d’écrire de longs articles. Comment trouver un compromis ? » Jean

 

« Wesh les gros ! Bien ou bien ? Sinon, comment sont sélectionnés les rédacteurs du Vrickavrack ? Passent-ils devant un jury ? Y a-t-il Joey Starr ? » Pierre

 

Eh oui, le Vrickavrack est envié, intrigue et suscite de la curiosité. C’est normal, c’est étudié pour. Mais, sonnez trompettes, tonnez tambours, dorénavant, le Vrickavrack devient participatif ! En effet, il vous sera possible à partir du prochain numéro de participer à la rubrique en écrivant des avis qui seront publiés.

Vous regardez une série ? Vous désirez vous exprimer dessus en quelques lignes pour inciter d’autres à la regarder ou les dissuader, sans que cela ne vous prenne trop de temps ? C’est désormais possible.

Seule condition : être membre de Série-All. Comment s'inscrire ? Très facile, il suffit de cliquer sur le bouton "Inscription" en haut à droite de la page d'accueil.

Seule consigne qu’on applique à nous-mêmes : parlez en priorité de séries moins citées, moins vues. En effet, écrire dix avis pour dire combien Better Call Saul est génial ne serait pas pertinent. Par contre, parler de Baron Noir ou Of Kings and Prophets aurait du sens.

Comment procéder : une discussion dans le forum vient de s’ouvrir (c’est ici, faut cliquer) et très prochainement nous reviendrons vers vous avec de plus amples informations.

 

Alors prêts pour les étoiles ?

 

 

Le Fonz du mois : Elaine Benes (Seinfeld)

 

elaine_contente Avis très favorable

elaine-tres-favo Avis favorable

elaine-neutre Avis neutre

elainedef Avis défavorable

 

 

Sommaire :

 

 

 

11.22.63

 

affiche-112263

 

Nick : Déjà, le livre de Stephen King ressemblait à une bonne idée de nouvelle (un homme trouve le moyen de revenir en 1960 pour empêcher l’assassinat de J.F.K.) étalée dans un pavé de mille pages, et souffrait de longueurs. Son adaptation n’échappe pas à cette logique et se doit de faire traîner l’intrigue principale par des péripéties un peu forcées. Malgré ça, la série reste un correct divertissement du vendredi soir, de ceux qui ne demandent pas une attention prolongée pour comprendre. Exemple : qui est allé aux toilettes, a fait sa vaisselle ou discuté au téléphone, comprendra en trois secondes dans l’épisode 2 que Frank Dunning est un méchant pas gentil. Et si jamais les règles du jeu de ce retour dans le passé échappaient, des flashbacks d’une discussion dans le futur se chargeront de tout rappeler. Bref, une série portée par un James Franco qui fait le job, mais un peu en pilotage automatique, sans risque, sans audace, sans sel.

elaine_neutre Avis neutre


 

American Crime

 

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MembreSupprime2: L’année dernière, j’avais été très impressionné par la qualité de réalisation et par la noirceur du scénario, pour une série passant sur la même chaîne que celle de Grey’s Anatomy et Once Upon a Time. Mais j’avais aussi été dérangé par l’intrigue qui semblait beaucoup trop étirée par rapport à ce qu’elle pouvait offrir.

Cette année, la série règle ce problème en bouclant le gros de l’histoire à l’issue du quatrième épisode. Le problème, c’est que cette saison 2 est censée en durer dix. Si beaucoup de spectateurs sont alors toujours autant émus par la série – si ce n’est plus –, par la suite, c’est un peu moins mon cas. En regardant American Crime à partir de l’épisode 5, j’ai toujours l’impression de regarder du contenu bonus. Les thèmes abordés (racisme, culture du viol, homophobie) ont beau être très intéressants, je ne peux accrocher à une intrigue qui me semble déjà bouclée. Je recommande tout de même cette série pour son originalité et parce que tout le monde n’aura pas cette impression de remplissage (voir avis de Nick en-dessous), mais personnelement, je dois avouer que c’est une légère déception.

elaine_neutre Avis neutre (tendant vers le favorable)

 

Nick : Dans un monde parfait, tout le monde plébisciterait cette deuxième saison d’American Crime, tout le monde se passionnerait pour ce fait divers (un viol dans une soirée lycéenne) qui, implacablement et impitoyablement, va broyer les protagonistes du show. Car dans American Crime, il n’y a pas qu’une victime, mais plusieurs ; et c’est quasiment tout le monde qui sera touché par le drame et ses conséquences. Mais surtout, dans American Crime, il n’y a pas qu’un coupable, mais plusieurs, voire quasiment tout le monde. Par mensonge, égoïsme ou pour sauver sa famille. Et au-delà de ça, la série évoque les questions du racisme ordinaire, de la culture du viol ou de l’homophobie, mais en évitant le ton moralisateur et le pathos en mettant habilement le spectateur à la place des protagonistes. Qu’aurions nous fait à leur place ? Mieux ou pire ?

Et si la première saison souffrait de chutes de régime, les auteurs ont rectifié le tir. Ici, peu de trou d’air. Au contraire, tous les trois épisodes, on a l’impression de voir l’épisode final, avant qu’un événement relance la mécanique. Comme en plus, il s’agit d’une anthologie, vous n’avez plus de raison pour ne pas vous lancer dans le trésor caché de ce début d’année 2016.

elaine_content Avis très favorable

 

 

American Crime Story

 

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Nick : Une série sur le procès d’O.J. Simpson de 1994. Bof, mouais, ça puait le truc boursouflé, consensuel et mou du genou. Faux, totalement faux : cette autopsie du système judicaire américain, alliée à une évocation de l’emballement médiatique et du vent de folie qui a touché l’Amérique au moment de l’affaire, s’avère étonnamment accrocheuse et sans trace de gras ou de cholestérol. Car derrière le crime se profile une bataille passionnante d’égos surdimensionnés qui font des étincelles. L’interprétation au top (Cuba Gooding Jr., John Travolta, Sarah Paulson et un Courtney B. Vance littéralement habité par l’esprit de Johnnie Cochran) renforce le côté addictif.

Décidément, les deux séries cousines "American Crime" auront été deux grandes claques.

elaine_contente Avis très favorable

 

 

Animals

 

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MembreSupprime2 : Une série animée constituée d’animaux qui parlent, voilà un concept bien étrange (bien qu'HBO n'en soit pas à son premier coup d'essai). Cette nouveauté des frères Duplass raconte la vie citadine d’animaux devant faire face à leur vie de tous les jours. Du coup, Animals consiste à faire vivre des événements banals à des animaux, mais qui pourraient nous arriver à nous.

Le problème, c’est que la plupart des intrigues développées ont été vues cent fois dans d’autres films et séries. Si ce n’est pas un problème pour certaines qui sont plutôt intéressantes, on se retrouve avec un programme animé assez inégal.

elaine_neutre Avis neutre

 

 

Baskets

 

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MembreSupprime2: Une série produite par Louis C.K. dont il a co-scénarisé le premier épisode, je ne pouvais que la regarder ! Le début du premier épisode m’avait pas mal refroidi, celui-ci se déroulant dans un Paris envahi de clichés de Français parisiens extrêmement pédants et en même temps je-m’en-foutistes, joués par des Américains ou des Québécois avec un vieil accent (ce qui a de plus en plus tendance à m’énerver à force de voir des séries utiliser ce procédé honteux).

Heureusement, une fois de retour aux États-Unis, ça va beaucoup mieux. Les différents personnages sont assez délirants, entre Chip Baskets lui-même, son frère jumeau (interprété par celui qui joue Baskets, Zach Galifianakis), Martha, la fille qu’on soupçonne amoureuse de Chip mais qui se laisse traiter quasi-littéralement comme une merde par celui-ci (et un peu par les autres aussi, en fait), et surtout la mère de Chip, (interprétée par Louie Anderson, un comédien américain) vraiment touchante entre ses délires de beauf du fin fond de la campagne américaine, et sa relation avec ses fils.

Le début n’était pas forcément bien rebutant avec ces personnages étranges, mais au fur et à mesure je m’y suis bien attaché, même au personnage de la femme de Chip qui m’énervait au début.

Une surprise très sympathique pour cette année, donc !

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

Better Call Saul

 

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Koss : Impressionnante de maîtrise, la série l’est assurément. L’impression est que les équipes de Breaking Bad sont arrivées à l'apogée de leur savoir-faire. Dans cette saison, il y a cinq personnages principaux (Jimmy, Mike, Kim, Chuck et Howard). Tous ces personnages sont creusés et approfondis jusqu’au bout de leurs contradictions. Rarement (très rarement, même) une série n’aura réussi à aller aussi loin dans la psyché humaine. À ceci s’ajoute une maîtrise totale du background des deux séries, où chaque personnage, chaque endroit mentionné se reflètent et donnent un sens nouveau à certains passages de Breaking Bad. Au final, on obtient une seconde saison plus stable, plus régulière, qui parvient à nous rendre captivante une histoire dont on connaît déjà la fin. Balaise.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

Castle

 

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Ras : J’avais beaucoup râlé quant à la première partie de saison de Castle, qui avait vu les scénaristes prendre mauvaise décision sur mauvaise décision. Depuis la reprise, cela va légèrement mieux : on voit davantage Castle et Beckett ensemble, les personnages semblent mieux maîtrisés et les intrigues retrouvent le côté fun et parfois imprévisible qui faisait autrefois la force de la série. Néanmoins, l’intrigue LockSat traîne des pieds, et l’on sent que les scénaristes ne savent pas trop où mener leur barque. Ce que je retiens, c’est qu’il y a du mieux. Et ça, c’est cool.

elaine_neutre Avis neutre

 

 

Chicago P.D.

 

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Cail1 : Voilà une série dont nous n’avons jamais parlé sur Série-All. Le fait qu’elle soit présentée comme un cop-show créé par Dick Wolf, qu’elle soit un spin-off de la série Chicago Fire, et qu’elle soit diffusée sur NBC aux États-Unis et sur TF1 en France sont tout autant d’arguments qui jouent en sa défaveur. Non pas que les cop-shows créés par Dick Wolf (Law & Order) et diffusés sur une chaîne de network soient de mauvaise qualité, c’est juste que ces séries sont tellement nombreuses à la télévision américaine qu’on ne s’attend plus à être surpris par aucune d’elle.

À plus d’un titre, Chicago P.D. mérite pourtant le détour. Alors que la diffusion de la deuxième saison vient de s’achever sur TF1, ma collègue Manoune et moi-même avons décidé de faire la lumière sur cette série injustement méconnue et qui mériterait largement qu’on s’y attarde. Il faut dire que cette deuxième saison a été particulièrement intense et a su confirmer les qualités de cette série.

Avec Chicago P.D., ne vous attendez pas à découvrir une quelconque révolution du côté des affaires judiciaires présentées dans chaque épisode. Même si ces dernières sont efficaces, elles sont aussi souvent très classiques. Mais peu importe, puisque le véritable intérêt de Chicago P.D. est ailleurs. Il est notamment dans la tension que la série parvient à distiller dans chaque épisode. Une tension rendue possible par l’intensité des situations qui viennent ponctuer les différentes intrigues. C’est bien simple, il se passe toujours quelque chose dans Chicago P.D. Cette tension, elle est aussi le résultat de l’écriture réussie des personnages auxquels nous nous sommes attachés presque naturellement, et qui sont presque constamment mis en danger.

Les flics de Chicago P.D. ne sont pas des flics parfaits. Au contraire. Ce sont avant tout des êtres humains avec leurs fêlures, leurs doutes et leurs incertitudes. Ils en prennent plein la tronche et ne sont jamais ménagés. En contrepartie, ils n’hésitent pas à avoir recours à des méthodes peu orthodoxes pour résoudre leurs enquêtes. Au final, si on est encore très loin de The Wire, nous sommes bien éloignés des personnages de flics caricaturaux qu’on a l’habitude de voir à la télévision.

En outre, toutes les couches de la police sont représentées, des sergents expérimentés aux détectives motivés, en passant par les simples officiers ou par les flics débutants. Cela offre à la série une dynamique intéressante et particulièrement efficace.

Bref, si vous recherchez un cop-show différent, Chicago P.D. pourrait bien vous convaincre…

elaine_tres_favo Avis favorable


Manoune398 : La deuxième saison s’est terminée sur TF1 (la troisième est en cours sur NBC) et c’est un réel plaisir de l’avoir regardée. Les personnages sont très bien écrits, on apprend encore à les connaître au fil des épisodes. On voit leurs qualités, leurs défauts. La réalisation n’est pas révolutionnaire mais elle est efficace, les enquêtes sont bien gérées et basées sur l’action ou sur des événements qui tournent mal, plus que sur "mais qui a tué Jean-Pierre ?". Les affaires ne sont pas non plus très originales, mais la façon de les traiter est clairement différente. Des épisodes qui savent être émouvants, certains coups de poing comme les deux crossovers avec Special Victims Unit (New York : Unité Spéciale). Des événements tragiques et horribles qui tombent sur l’équipe, mais la série n’est jamais dans la sur-dramatisation et c’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. Que ce soient les personnages, les enquêtes ou autre, on ne tombe jamais dans le trop. La série sait être musclée et parfois amère. La fin de saison ne résout pas de fils rouges, elle en crée même des nouveaux. Rendez-vous pour la saison 3 !

elaine_contente Avis très favorable (et je n’aime pas les cop-shows. sauf celui-là)

 

 

Daredevil

 

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Altair : C’est peu de dire que la saison 2 de Daredevil était attendue de pied ferme. Est-elle à la hauteur des espérances ?

Eh bien… oui et non. Cette saison a en effet deux visages, deux storylines très largement indépendantes – et de qualité hélas diamétralement opposées.

Le premier de ces visages est celui du Punisher – et c’est un quasi sans faute. Le personnage, fascinant, extrême, bénéficie en effet d’un scénario aux petits oignons, plein de rebondissements inattendus. Si on oublie la fin de l’arc qui ressemble fort à un pétard mouillé. Et, cerise sur le gâteau, il magnifie dans son sillage des personnages comme Karen et Foggy, plus humains et intéressants que jamais. Indéniablement une très grande réussite.

L’autre visage est celui de Daredevil, et là, quelle déception ! Sans vouloir spoiler, le beau Matt s’empêtre peu à peu dans une intrigue répétitive, ennuyeuse, où les limites du ridicules sont régulièrement franchies. Encore pire : il devient terriblement antipathique, ce qui est quand même un comble… Quant à son ex, Elektra, qui était un des personnages les plus attendus de la saison, elle a de bons moments mais son personnage est au final inconstant et mal écrit.

elaine_tres_favo Avis favorable pour la storyline du Punisher

elainedef Avis défavorable pour celle de Daredevil

 

Ras : J’en suis pour le moment à l’épisode 4, donc je ne pourrai pas dire grand-chose sur toute la saison. En revanche, Daredevil commence plutôt pas mal sa deuxième saison : le Punisher s’impose vraiment comme un personnage aussi complexe que bien écrit, Karen et Foggy montent en puissance et l’action est toujours au rendez-vous. Toutefois, il reste les scories habituelles de la série, à savoir les discours mélodramatiques interminables et la sensation d’inertie propre aux séries Netflix. Pour le moment, je préfère cette saison à la précédente, mais à voir avec la suite.

elaine_tres_favo Avis favorable (pour le moment)

 

 

Gotham

 

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Ras : Je ne serai probablement jamais fan de cette série. Les intrigues sont pour la plupart grossièrement écrites (Bruce Wayne), préférant nous montrer les personnages du monde de Batman plutôt que de s’intéresser à ce que traversent les personnages de la série. Pourtant, cette dernière avait bien repris, sous l’égide d’un Mr. Freeze pas trop mal et d’un Hugo Strange psychotique à souhait. Cependant, Gotham donne toujours l’impression de raconter deux histoire différentes : l’une se déroulant dans un monde noir, absurde et grotesque (la meilleure partie de la série), l’autre se focalisant sur la vie de Jim, qui doit se croire dans la version policière de Breaking Bad. Gotham ne possède aucune identité propre, et je crois que je dois m’attendre à ce que cela ne change pas.

elaine_neutre Avis neutre

 

 

Hap and Leonard

 

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Nick : Deux losers vivant dans les boulots minables, l’alcoolisme et la pauvreté voient leurs vies basculer lorsque l’ex-femme d’un des deux revient pour leur proposer une affaire un peu tordue, à savoir récupérer une tonne de fric dans une voiture au fond d’un lac. Forcément, ils ne sont pas tout seuls sur le coup. Bière tiède, sueur, femme fatale, dialogues (très) crus, galerie de sales gueules, crocodile, violences et trahisons, le cahier des charges du polar américain se passant au Texas/Louisiane est respecté. Mais attention, je vous mentirais si je vous disais qu’il se passe un milliard de choses par épisode ; le rythme est lent, très lent, et la série semble privilégier l’instauration d’une atmosphère plutôt que l’enchaînement de twists. Seul l’avenir nous dira si cette stratégie portera ses fruits vénéneux.

Mais Christina Hendricks (Mad Men) très en "formes", joue dedans et ça, ça n’a pas de prix.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

How to Get Away With Murder

 

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Galax : Pendant la première partie de saison, How to Get Away With Murder s’est relativement vautrée. Si le début était assez prometteur, grâce à quelques défauts corrigés de la saison 1 tout en gardant ce qui fait le charme de la série, très rapidement, on sent que le show est à court d’idées. Essoufflé, il invente des intrigues sur deux épisodes sans queue ni tête, nous fournit quelques révélations sur le passé des personnages (Bonnie et le duo Wes/Annalise notamment) pour essayer de nous garder dans l’intérêt et nous balance un mid-finale bien en-deçà de ce que la série nous a proposé, nous offrant UNE bonne surprise pour négliger absolument toutes les autres questions du spectateur.

Le deuxième arc, relativement distinct du premier, constitué des six derniers épisodes de la saison, remonte largement la pente grâce à un focus sur les personnages, un rythme très largement ralenti et des intrigues plus soap-esques assumées, pour au final approfondir le background de la série, en ré-exploitant pas mal d’éléments de la première saison, entre autres. On sent que c’était travaillé, prévu à l’avance dans les grandes lignes, et cela suffit à bien faire tourner la machine : la plupart des scènes ne sont que des dialogues entre quatre yeux et cela fonctionne très bien. Une fois de plus, le final se révèle un poil décevant par rapport aux montagnes russes d’événements de la saison 1 – qui reste la meilleure du show, la 2 n’ayant que sa réalisation comme élément supérieur – mais le season-finale a le mérite d’être dans la continuité de la mi-saison et casse volontairement les twists grandiloquents pour des choses plus subtiles. Bien sûr, cela si on fait abstraction du cliffhanger, marque de fabrique de la série, qui semble ne pas pouvoir s’empêcher d’échapper à toutes ses habitudes… Bref, vous l’aurez compris, je pense que la série est actuellement le cul entre deux chaises, elle hésite entre vouloir faire une autre "saison 1" qui ne nous laisse pas le temps de respirer, et changer ses habitudes pour réussir à tenir sur la distance. En attendant, cela donne une saison aussi inégale que la première, mais dont les "hauts" n’atteignent clairement pas la puissance de certains moments de la première.

elaine_tres_favo Avis favorable (grâce à la deuxième partie de saison)

 

Koss : J’ai tenu un seul épisode avant d’abandonner la série. Dès la reprise, le show fait une belle sortie de route et plus rien n'a de cohérence. Plus aucun personnage de How to Get Away With Murder n’a de substance. Ils changent tous d’avis au gré des revirements scénaristiques, épisode après épisode. Sur une chaîne du câble, les scénaristes et le showrunner n’auraient eu aucun problème pour laisser "souffler" la série. Sur ABC, on part dans une surenchère constante de twists surannés où absolument rien n’a de sens. Dommage, on est passé à "ça" d’une bonne série. À la place, on a juste eu une plutôt bonne saison 1.

elainedef Avis défavorable

 

Ras : How to Get Away With Murder, ou la série qui nous propose des twists à longueur de temps, mais qui n’est jamais meilleure que lorsqu’elle s’intéresse à ses personnages. Ces derniers ont été longtemps mis de côté, de façon à ce que l’intrigue prenne le dessus. Dommage, parce que les Haptsall se sont révélés des personnages très faibles. Néanmoins, il y a eu çà et là des moments plus intimistes, renforçant la compréhension que l’on possède des personnages : l’amitié Wes/Laurel, les moments Frank/Bonnie, le changement de dynamique entre Connor et Oliver… et bien entendu, tout ce qui se passe du côté d’Annalise. Cette deuxième partie de saison 2 fut celle de la déconstruction du personnage principal : cela n’a pas toujours été parfait, mais Viola Davis possède suffisamment de talent et de charisme pour faire à chaque fois du bon boulot avec ce qu’on lui donne. De plus, le dernier épisode de la saison est une totale réussite, clôturant de nombreuses intrigues, de façon à déblayer le terrain pour l’année prochaine. Et je serai toujours là quand la série reprendra !

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

Love

 

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MembreSupprime2: I love Love !

Je pourrais presque m’arrêter là mais je vais quand même développer un peu plus, histoire d’avoir quelque légitimité pour participer à ce Vrickavrack…

J’ai très vite beaucoup aimé la série grâce à des personnages extrêmement attachants. Entre Mickey, interprétée par une Gillian Jacobs qui reprend à peu près son rôle de personnage ayant des problèmes sociaux et une tendance aux addictions en tous genres dans Community, et Gus, interprété par un Paul Rust qui, malgré son comportement de nerd, parvient parfois à en faire fi et à tout envoyer bouler. Ce mec a des balls. C’est d’ailleurs ce qui l’empêche d’être antipathique. Son plus gros défaut étant de vouloir être trop gentil avec les filles avec lesquelles il sort, et qui se montre donc en fait vraiment très hypocrite. Les deux personnages vont alors se rencontrer mais ne vont pas tout de suite se tomber dans les bras l’un de l’autre. Je ne suis qu’à la moitié de l’épisode 5, à l’issue duquel se déroule un événement important pour eux, mais m’est avis que le moment tant attendu n’arrivera qu’à la toute fin de cette saison… Je pense qu’ils vont d’abord devoir passer par quelques étapes avant de se trouver véritablement...

elaine_contente Avis très favorable

 

Ras : Petite déception pour moi. La série n’est pas mauvaise (ce n’est pas Flaked), mais elle n’apporte absolument rien à un genre déjà bien servi par You’re the Worst et Casual. En fait, cela se regarde sans aucun problème, mais cela s’arrête là : Love est inoffensive, à la fois dans ce qu’elle montre et dans ce qu’elle raconte. Restent Mickey (Gillian Jacobs, qui joue peu ou prou le même rôle que dans Community) et Bertie – la coloc' de Mickey –, deux personnages très intéressants. Bertie surtout, représente une révélation : c’est l’archétype de la fille gentille, mais les scénaristes ne se moquent jamais d’elle à cause de cela. Elle est un vrai rayon de soleil dans la morosité ambiante d’un univers où tous les personnages sont pourris – ou alors fucked up – jusqu’à la moëlle. En définitive, Love bénéficie beaucoup du format Netflix. Une série sympathique, qui se regarde bien.

elaine_neutre Avis neutre (tendant vers le favorable)

 

 

Man Seeking Woman

 

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Koss : Rosa. C’est vraiment la première chose qui ressort lorsque je repense à cette seconde saison de Man Seeking Woman. Apparue dans le cinquième épisode, Rosa, la collègue de Josh (interprétée par l’excellente Rosa Salazar) a véritablement marqué de son empreinte cette saison. Quittant peu à peu son format one-shot, Man Seeking Woman a, avec Rosa en fil rouge, adopté une continuité d’épisode en épisode, qui lui a fait le plus grand bien. Alors certes, c’est moins drôle, moins fou, mais beaucoup plus réfléchi et construit. C’est une très bonne saison, plus régulière et meilleure que la première. Vivement l’an prochain.

elaine_contente Avis très favorable

 

 

Marvel's Agent Carter

 

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Koss : Malheureusement, j’ai vu le dernier épisode…

Tout avait bien commencé : changement de lieu, nouvelle dynamique, et une méchante franchement réussie. Mais à trois épisodes de la fin, la série ne fait absolument aucun choix. Ni de montrer ce qu’il y a derrière la faille, ni de proposer un twist un tant soit peu original. On reste sur une dynamique Frost-Carter-Wilkes qui finit par bien tourner en rond. Dommage, car le potentiel était vraiment là. Je pense que c’est en partie dû à la confirmation tardive d’une saison 3 l’an dernier. Il a fallut tout boucler en six mois (là où les autres shows disposent normalement de neuf mois). Et si jamais la série est renouvelée (ce qui semble mal parti pour l’instant), on risque de retomber dans les mêmes travers.

elaine_tres_favo Avis plutôt favorable (mais à la limite du neutre)

 

Ras : Une très bonne saison pour l’agent Carter et toute sa bande. Le changement de décor a fait beaucoup de bien à la série, permettant à sa photographie comme à ses personnages de devenir plus lumineux. Le ton de la série s’en est ressenti, les scénaristes s’appuyant beaucoup sur l’humour. Malheureusement, rien ne se passe dans les derniers épisodes. Frost passe d’une méchante convaincante à une simple physicienne cherchant à dominer le monde, Wilkes ne sert à rien et l’intrigue n’a pas avancé d’un poil. Restent les personnages, toujours le point fort de cette série : Jarvis et Peggy envoient du rêve, Sousa bénéficie de sa nouvelle position de chef, tandis que les seconds rôles trouvent une place plus importante cette saison. Juste un regret : le cliffhanger en carton. Ah, et pas assez de Dottie !

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

New Girl

 

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Manoune398 : Un bon début de saison. La série a su gérer l’absence temporaine de Jess (Zooey Deschanel) en intégrant Reagan (Megan Fox) pour la remplacer. Ce fut l’occasion de mettre tous les autres personnages à l’honneur et de rapprocher le groupe. Si les dialogues sont toujours bien écrits et les personnages amusants, certaines situations paraissent tout de même bancales de temps à autre. En tout cas, il y a eu un réel progrès dans l’évolution des personnages, notamment Winston, qui est plus actif et plus important. C’est toujours un plaisir de suivre cette série.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

Ras : New Girl a bien réussi le petit intermède sans cette chère Zooey. Megan Fox s’est très bien intégrée au cast, à tel point que les scénaristes lui ont laissé la pote ouverte lors de sa dernière apparition. Excepté ce changement majeur en cours de saison, on assiste à du New Girl normal : c’est drôle, absurde, et la série bénéficie beaucoup de l’interprétation de ses acteurs, tous très bons. Par ailleurs, le dernier épisode en date est très très bon, avec le toujours excellent Peter Gallagher en père de Schmidt. La série ne sera jamais exceptionnelle, mais je continue de regarder chaque semaine les aventures de cette bande d’amis avec un plaisir non dissimulé.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

Suits

 

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Ras : Après dix premiers très bons épisodes, Suits a eu du mal à délivrer six épisodes de qualité égale. Il faut dire que l’intrigue de Mike n’a jamais su réellement apporter de la tension (excepté deux épisodes : le 11 et le 15). Partant de là, je suis donc un peu déçu de ce qui m’a été proposé lors de ce mini-film de six épisodes. Cela ne remet évidemment pas en cause la série, qui s’est vraiment renouvelée en cette saison 5. Les acteurs sont toujours excellents, la musique est cool et, en général, les intrigues sont plaisantes à suivre. Malheureusement, Suits a souffert du caractère crétin de Mike, en compétition avec Barry Allen dans le rôle du petit ami le plus nul sur la surface de la Terre ! Ces quelques critiques mises à part, Suits réussit tout de même une solide deuxième partie de saison. Juste pas du même niveau que la première…

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

The 100

 

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Galax : Personne n’en demandait tant à The 100, la petite série ambitieuse de la CW de laquelle tout le monde s’est foutu. Pourtant, il faut croire que la saison 3 est bien en passe de surpasser la saison 2, déjà vraiment bonne dans son genre. Comme vous l’aurez peut-être compris à la lecture des critiques hebdomadaires de Ras et moi, je suis le plus enthousiaste de la bande et The 100 m’a clairement fait prendre mon pied tout au long de ces huit premiers épisodes, quasiment sans jamais faiblir ! Après un début de saison de bonne facture mais qui en gardait pourtant beaucoup sous le pied, nous introduisant plutôt au nouveau "ton" de la série et à ses nouvelles intrigues, la série a totalement brillé à la fin de sa mi-saison. Le show nous a marqué par des retournements de situation, des complots à grande échelle, des révélations sur tout le background du monde de la série, des scènes mémorables (batailles, couronnement, meurtres…). On pourra toujours citer une réalisation encore basée sur une caméra à l’épaule absolument nauséeuse par moments, ainsi que du remplissage à cause de l’intrigue de la cité de Lumière (dans les deux premiers épisodes, notamment), mais dans l’ensemble la série est clairement en train de nous livrer le maximum de son potentiel et les résultats sont là. Vivement la deuxième partie de saison !

elaine_tres_favo Avis favorable

 

Ras : Bon, bon, bon… The 100 et moi, c’est une histoire contrariée. Honnêtement, je n’ai pas été déçu de cette première partie de saison 3. Globalement, j’y trouve mon compte. Néanmoins, je commence à me retrouver à court au niveau des personnages que j’apprécie. Bellamy par exemple, est tout bonnement saccagé par l’équipe créative, juste dans l’idée de créer du conflit. Jasper n’est qu’une loque, Raven n’avance pas très rapidement dans son intrigue… Kane surnage à Arkadia, et ce n’est pas uniquement grâce à sa barbe soyeuse (non mais franchement, quelle barbe !). Tout ce qui se passe du côté de Polis est fichtrement intéressant, notamment sous le spectre de la relation entre Clarke et Lexa, l’intrigue de la Cité de Lumière est passée d’intrigante (au début de saison) à super passionnante et pertinente, et on sent que le meilleur est à venir. J’ai toujours du mal à me faire à ce qui se passe à Arkadia, mais je fais confiance aux scénaristes pour qu’ils fassent tout péter dans les semaines à venir.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

The Aliens

 

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Nick : Paradoxalement, The Aliens ne parle pas d’aliens. Ou si peu. Pourtant, la série prend pied dans une Angleterre où les extraterrestres ont atterri depuis quarante ans et sont parqués dans des ghettos. Commence alors une histoire de chantages, kidnappings et trafics de drogues. Et très vite, à part des détails anecdotiques (la lumière verte des joints) ou quelques allusions succinctes, la série délaisse son côté science-fiction (d’autant que les aliens ont une apparence humaine) et devient un démarquage d’un polar anglais à la Guy Ritchie très classique et pas foncièrement intéressant. Bref, de la part des producteurs de Misfits, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux.

elaine_neutre Avis neutre

 

 

The Expanse

 

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Altair : Voilà une série qui fait bien plaisir quand on est fan de S.F. et qu’on déplore l’absence, ces dernières années, de vraies bonnes séries de S.F. sur les petits écrans !

The Expanse raconte l’histoire d’une poignée de personnages projetés au milieu d’évènements qui les dépassent – un petit groupe de naufragés de l’espace voyageant entre Saturne et Mars, un inspecteur de police un peu minable évoluant dans les bas-fonds de la ceinture d’astéroïdes, et une politicienne terrienne adepte de la RealPolitik.

Cette série est inspirée d’un très bon roman de James C. A. Corey, "L’Éveil du Léviathan", qui faillit avoir le Hugo en 2011. Cet héritage se fait sentir pour le meilleur – un univers crédible, riche et complexe (de très beaux décors !), des personnages travaillés, une intrigue solide – comme pour le pire : le point de vue du roman est en effet celui de personnages qui ne comprennent pas, du moins au début, ce qui leur arrive – et cette impression est transmise maladroitement au spectateur, qui a régulièrement l’impression d’avoir loupé un épisode...

Mais il ne faut pas bouder son plaisir : The Expanse est une série un peu dure à suivre au début, mais elle est sincère, ambitieuse, et finit par récompenser largement l’effort de concentration qu’on aura dû fournir au départ.

Soyez juste prévenus : cette série est très très très très sombre. NOIRE, même. Et elle se finit sur un terrible cliffhanger (mais la saison 2 est d’ores et déjà commandée, donc ouf).

elaine_contente Avis très favorable (à réserver aux fans de S.F., quand même)

 

 

The Last Man on Earth

 

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Koss : Le premier épisode de reprise est vraiment chouette. On suit les aventures du frère de Phil, le cosmonaute qui débarque sur Terre. En un épisode, on retrouve tout le charme du début de la série, son absurdité chronique et son humour absurde. L’épisode parvient même à coller une forme de douce mélancolie vraiment plaisante.

Et puis, c’est le dur retour à la réalité. On retombe dans les mêmes travers de la série : Will Forte qui fait tout pour se faire humilier, des triangles amoureux dont tout le monde se fout et l'absence totale de prise de risque. Tout ça pour remplir tranquillement l'écran en attendant le frangin...

elaine_neutre Avis neutre

 

 

The Walking Dead

 

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Cail1 : Est-ce que vous connaissez la technique qui consiste pour les scénaristes de série à étirer un maximum leurs intrigues pour gagner du temps ? Pendant des années, The Walking Dead était experte en ce domaine…

Il semblerait pourtant que cette époque soit derrière nous, et la deuxième partie de la saison 6 de la série est un véritable tour de force. Terminées les longues tergiversions de nos personnages. Là où il leur fallait au moins trois épisodes pour prendre une décision autrefois, les héros de The Walking Dead agissent désormais dans l’instant.

En cinq épisodes seulement, on a le droit à tout un tas de rebondissements : destruction d’une horde de zombis, reconquête d’un territoire, rencontre avec un nouveau groupe de survivants, découverte d’un nouveau camp, attaque d’un autre clan, enlèvement, assassinat de sang-froid… sans oublier la formation de nouveaux couples et la déformation d’anciens couples.

Dans cette deuxième partie de saison, on a l’impression qu’il se passe toujours quelque chose. Mieux encore, la tension est à son comble et on sent que le sort de certains héros pourrait bien basculer d’un moment à l’autre. On tremble pour eux, on a peur pour eux, et ça faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti de telles sensations en regardant la série. De nouveau, j’attends chaque épisode avec une grande impatience.

Parmi tous ces épisodes, il y en a certains qui font désormais partie de mes favoris, l’épisode 9 notamment. Pour moi, c’est l’épisode qu’on n'attendait plus, et presque tout y est. Le message de cet épisode est simple : il faut avancer ensemble pour survivre. Certes, ce message n’est pas nouveau dans la série, mais il n’en demeure pas moins efficace. Voir ces hommes et ces femmes prendre les armes et s’unir pour défendre leur territoire, c’était captivant. Je pense que l’actualité du moment a beaucoup joué dans ma manière de recevoir cet épisode. J’avais plus que jamais besoin de voir ce "vivre ensemble". Certaines mauvaises langues pourraient voir dans cet épisode une xénophobie dissimulée, j’y vois au contraire une célébration du vivre ensemble, une ode à l’humanité. Symbole de cette cohésion s’il en fallait une : dans cet épisode 9, c’est celui qui brise la chaîne et qui lâche la main qui amène la mort et la destruction.

Seul petit hic s’il en fallait un : la plupart des épisodes, malgré une tension bien présente et de multiples rebondissements, se révèlent souvent être des épisodes de remplissage en attendant la rencontre tant attendue entre le groupe de Rick et Negan, le futur grand méchant de la série. Certains d’entre eux sont des épisodes de remplissage de bonne facture et d’autres sont un peu en dessous. Mais quoi qu’il en soit, The Walking Dead semble être à son plus haut niveau depuis longtemps et nous aurions vraiment tort de nous plaindre. Reste plus qu’à attendre le season finale qui s’annonce déjà traumatisant et grandiose.

elaine_tres_favo Avis favorable

 

 

Togetherness

 

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Cail1 : Togetherness, c’est la nouveauté HBO passée complètement inaperçue la saison dernière.

Pourtant, cette série créée par les frères Duplass, stars du cinéma indépendant américain, n’est pas dénuée de qualité. Après une première saison qui permettait seulement à la série de trouver difficilement le ton juste, tout en présentant ses personnages et en posant les bases de son intrigue, la série est de retour avec une deuxième saison diffusée actuellement sur HBO et en simultané sur OCS. Une deuxième saison bien au-dessus de la précédente et qui offre une nouvelle dimension à la série. En découvrant les premiers épisodes réussis de cette saison, un constat s’impose : la première saison a fait le job et la série s’en retrouve plus que renforcée.

En fait, le principal souci de Togetherness vient de son idée de départ beaucoup trop classique pour attiser la curiosité. Et c’est vrai qu’une comédie dramatique sur quatre amis quarantenaires en pleine crise n’a pas grand-chose d’attrayant. Seulement voilà… Togetherness est de ces séries qui ont ce petit truc en plus lui permettant de captiver. Un petit supplément d’âme que l’on retrouve du côté de sa mise en scène simple et efficace, de sa BO entraînante, de son casting convaincant mais aussi et surtout de ses personnages superbement bien écrits.

Comme je l’ai déjà écrit dans l’un de mes avis sur le site, c’est une série qui aime ses personnages. Cela se ressent dans chaque plan, chaque scène et chaque séquence. C’est là la plus grande force de cette série sans prétention qui se contente seulement de montrer le quotidien de deux hommes et de deux femmes, sans jamais chercher à les glorifier.

Car oui, l’autre principal atout de cette production HBO, c’est sa sincérité et sa très grande humanité. Ses personnages sont des messieurs et mesdames tout le monde, avec leurs défauts, leurs maladresses, leurs doutes, leurs incertitudes, mais aussi avec leurs espoirs. À tel point que n’importe qui (ou presque) peut se reconnaître en eux.

De plus, cette approche très humaine et sincère permet à Togetherness de glorifier les petits riens de la vie. Grâce à cette série, le simple fait de rentrer chez soi ou de se balader dans les rues devient un petit moment de joie. Sans trop savoir pourquoi, on se surprend à décrocher un sourire ou à être ému par des scènes du quotidien, et rien que pour ça cette série vaut le coup d’œil.

elaine_contente Avis très favorable

Manoune398 : Un excellent début de saison. Mais quand je dis excellent, c’est excellent. Une écriture profonde, délicate et sincère des personnages auxquels on s’attache de plus en plus à chaque fois. Des thèmes abordés avec nuance et réalisme, servis par des acteurs impeccables. Une réalisation en parfaite adéquation avec l’écriture. La série aime ses personnages et on ne peut que ressentir une réelle émotion en visionnant ces premiers épisodes. Probablement la meilleure saison (enfin, début de saison) que j’ai vue cette année pour l’instant.

elaine_contente Avis très favorable

 

 

Vinyl

 

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Nick : Vinyl, la série produite par Scorsese et Mick Jagger a tenté un pari et l’a réussi haut la main : plonger le spectateur en immersion dans le monde du rock de New-York des années 70. En effet, l’effervescence et l’insouciance de cette époque sont très bien retranscrites, Alice Cooper et le Velvet Undeground se mêlent à des personnages fictifs, les décors et les chemises à longs cols sont méticuleusement restitués.

Mais Vinyl souffre de trois défauts :

 

  1. Ça manque d’enjeux. Les personnages palabrent, virevoltent ou se droguent, mais sans réussir à impliquer les spectateurs qui peinent à s’attacher ou s’intéresser à ce qui défile devant leurs yeux. Et ce n’est pas l’histoire du meurtre, intrigue qu’on dirait artificiellement rajoutée par les producteurs pour pimenter un peu le plat, qui sauve la donne.
  2. C’est à chaque fois de gros morceaux. Deux heures pour le pilote, puis une heure par épisode. C’est beaucoup, c’est trop. À chaque fois, avant de commencer à regarder, on a l’impression d’être devant un gros pudding dont on se demande s’il ne va pas nous rester sur l’estomac.
  3. Ça manque de souffre, tout de même. Si tous sniffent des montagnes de coke, il suffit de survoler les biographies des Rolling Stones ou de Led Zeppelin pour constater que la série reste globalement bien sage par rapport à la vérité.

 

En résumé, aussi réussie qu’elle soit, cette reconstitution génère un ennui poli.

elaine_neutre Avis neutre

 

 

Voilà, voilà. Ça donne envie, non ? Pour participer à la prochaine aventure, rendez vous ici dans quelques semaines !

L'auteur

Commentaires

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
Altair, tu m'as trop donné envie de regarder The Expanse !!

Avatar Altaïr
Altaïr
Ah bah ça me fait bien plaisir, c'est une série qui mérite qu'on s'y intéresse :)

Avatar Marie-Louise
Marie-Louise
Nick, je te remercie d'avoir mis des mots sur ce que je ressens face à Vinyl. Notamment les deux premiers défauts que tu cites ; tu as visé juste ! :)

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