Doctor Who a toujours eu une particularité indéniable, un avantage qu’elle a toujours gardé depuis sa création : on a beau tomber sur le pire épisode du monde, le suivant peut être un chef d’œuvre.
Oublions donc l’horreur qu’était l’épisode précédent pour se concentrer sur la suite. Nikola Tesla’s Night of Terror est un épisode relativement attendu pour une raison simple : les histoires historiques sont, de l’avis de la majorité je pense, les meilleures que nous offre cette ère actuelle de Doctor Who. Que ce soit avec Rosa Parks, avec la partition en Inde ou la chasse aux sorcières, le Doctor Who de Chris Chibnall brillait le plus et prenait du sens dans ses épisodes historiques. La raison : ces histoires dénoncent à juste titre des injustices ou mettent en lumière des parties méconnues de l’histoire. Récemment dans Spyfall, nous avions pu découvrir la résistante méconnue Noor Khan, ou encore Ada Lovelace, la première codeuse de l’histoire. Ces deux rôles secondaires nous ont prouvé que cette saison 12 était dans la même lignée que la 11 : revenir aux bases de la série dans ses épisodes historiques pour instruire et faire passer un message.
Nous voici alors en Amérique, dans l'État de New York, aux chutes du Niagara. 1903. La guerre idéologique entre Nikola Tesla et Thomas Edison fait rage, au cours d’une lutte pour révolutionner l’électricité. Que vaut donc cet épisode ?
"The present is theirs. I work for the future. And the future is mine." - Nikola Tesla
S’il y a bien une chose que l’épisode réussit avec brio, c’est son portrait de Nikola Tesla. L’acteur Goran Višnjić est magnétique, son duo avec la Docteur électrisant, son énergie galvanisante… Pour court-circuiter ces mauvais jeux de mot (promis, j’arrête), il faut vraiment souligner l’importance d’une figure historique dans un épisode qui lui est dédié. Et Nikola Tesla est superbe, tout aussi réussi que Rosa Parks ou Vincent Van Gogh pour ne citer que les plus grands noms.
Je vais appeler ça... l'ampoule.
Tesla est un homme au brillant esprit, incompris car un peu rêveur pour son époque, un homme qui ne cherche pas la gloire. Son rapprochement avec la Docteur sur tous ces points est vraiment pertinent. L’alchimie entre Tesla et la Docteur est assez dingue, tout semble fluide, naturel et efficace, de leur méfiance mutuelle initiale à leur rapprochement progressif. Sans même parler de la Docteur, l’épisode propose une morale sur son personnage vraiment jolie, sur le fait de privilégier ses convictions, sa vision du progrès et sa motivation sans faille, à la gloire ou à l’importance. C’est, en fait, très révélateur de la vision du showrunner Chris Chibnall sur la série (oui, il en a une). Si le Doctor Who de Chibnall est vivement critiqué pour la mise en retrait de sa Docteur et de ses compagnons (parfois à juste titre), c’est aussi parce que plus que jamais il s’agit de faire briller celles et ceux qui ne sont pas toujours mis sous les projecteurs.
A priori, avec un pitch sur Tesla, l’épisode avait moins de prédispositions à "être politique". Pourtant, le scénario accomplit beaucoup avec peu. Toujours contrairement à l’épisode précédent notamment, voire à tous les autres épisodes historiques de la saison 11, le message politique est ici subtil et discret. Sous réserve de simples lignes de dialogue, il est intéressant et nuancé. Trois niveaux de lecture :
Hein ? Des niveaux de lecture ?
- Tesla comme la vision du progrès optimiste. Une vision injustement oubliée dans l’histoire car Tesla est trop altruiste et curieux sans avoir les bonnes origines. C'est le message "premier degré" de l'épisode, la partie la plus visible dans l’histoire, qui aboutit sur tout le parallèle avec la Docteur dont j’ai déjà parlé. Bien que sobre, ce propos est bien présent et basé sur des faits concrets non-exagérés. Par exemple, il est évident que les origines slaves de Tesla ne l’ont pas favorisé dans son image publique. Une remarque raciste est clairement soulevée par un manifestant figurant, mais n'est pas au cœur de l'épisode. Tesla n'est pas réduit qu'à un immigrant, et le fait qu'il vive son rêve américain est simplement sous-entendu, avec pertinence. Le seul rêve dont parle Tesla, c'est le rêve d'un scientifique. Cela suffit à montrer en quoi il est autant dévoué à son projet. Il se positionne comme un observateur du monde, qui rêve de folles idées, et il fait donc à son échelle exactement la même chose que la Docteur. Il a même une compagne ! Tesla n’est donc pas montré comme un ingrat ou un rebelle, et l'auteure Nina Métivier ne cherche pas à renier toute l'histoire américaine et ses opportunités. Tesla incarne tout de même à sa façon le progrès dans tout ce que l’Amérique peut permettre, ou entraver. D’où le deuxième niveau de lecture...
- Tesla comme l’incarnation du rêve américain utopiste, donc par extension, une des faces cachées de ce fameux mythe. C’est là qu’intervient le personnage de Thomas Edison. Un self-made man, entrepreneur brillant qui incarne la version plus "présentable" du rêve américain. La gestion de Thomas Edison n’était vraiment pas facile à imaginer, dans un épisode centré tout de même plus sur une seule figure historique : Nikola Tesla. Il aurait été facile de basculer dans le manichéisme et de montrer Edison comme un manager simple d’esprit ou foncièrement mauvais. C’est ici plus intéressant : Edison est simplement un inventeur d’une autre idéologie, qui conçoit l’innovation dans sa dimension commerciale avant de penser à de folles idées abstraites pour changer le monde. En soi, il n’a pas tort non plus. Les deux visions doivent se combiner pour faire avancer les choses. Le débat qu’il a avec Tesla en fin d’épisode est vraiment très intéressant et bien écrit. On sent qu’il ne déteste pas Tesla pour ce qu’il est, qu’il le respecte même, mais qu’il ne le comprend pas et ne rejoindra jamais son mode de pensée. Bref, c'est une relation incontournable très bien traitée dans l'épisode. J’irais même jusqu’à dire que le scénario ne prend pas vraiment parti. Bien sûr, la Docteur se range plus du côté de Tesla en termes idéologique (cf. mon premier point), mais Edison n’a pas tout à fait tort dans ses arguments et la Fam les laisse débattre là-dessus.
Regardez-moi ces audiences qui s'écroulent ! C'est la fin du monde, je vous le dis !
- Tesla, enfin, incarne la vision optimiste de la série de Chris Chibnall. C’est vraiment quelque chose en filigrane mais qui saute aux yeux depuis cette saison et qu’on a déjà fait remarquer : l’espoir est au centre. "L’humain avant tout." Je dois avouer qu’au fond, j’ai beau être très critique de cette ère, je trouve ça assez génial d'avoir un tel fil directeur sur tous les épisodes. C’est en effet parfois très mal fait, comme dans l’épisode précédent, mais même le fameux Orphan 55 s’attachait à finir par un message "d’espoir" dans son avertissement très maladroit. Ce n’est donc pas toujours bien fait, mais c’est d’une cohérence sans faille.
Dans la vraie vie, Ada Lovelace, la codeuse pétillante de Spyfall, finit complètement ignorée en partie à cause du sexisme de l’époque, et meurt jeune en ayant été malade toute sa vie. Noor Inayat Khan, quant à elle, se fait exécuter en camp de concentration en 1944, trahie par jalousie. Et Nikola Tesla finit pauvre et seul dans son hôtel. Les épisodes le mentionnent-ils ? Quasiment jamais il me semble, en tout cas, ce n’est jamais le sentiment que Doctor Who cherche à transmettre. À l’image de Thirteen, qui s’attache à toujours à voir le meilleur de l’humanité, qui entre même parfois dans le déni vis-à-vis de sa propre histoire, le Doctor Who actuel veut aborder des choses de face tout en restant positif, humble et honnête. C'est tout à fait biaisé, partiel et subjectif donc, car le sort tragique de ces trois personnages est volontairement passé sous silence. Mais c’est un choix qui se justifie et se comprend tout à fait. C’est ce qui rend d’ailleurs encore plus tragique (à savoir tragiquement nul) l’épisode précédent, qui échouait complètement à faire passer ce message porteur d’espoir, mais bref (il faut vraiment arrêter de parler de cet épisode).
Et c’est beau car cela rejoint tout ce qui définit cette ère : la "passivité" ou plutôt la bienveillance de Thirteen, la moindre importance de sa personne dans l’univers, tout comme la moindre importance des trois humains qui l’accompagnent parmi tous les autres... tout va ensemble. Le Doctor Who humaniste de Chris Chibnall prend vraiment tout son sens dans ce genre d’épisodes, qui laisse la place aux figures de l’ombre représentant le meilleur de l’humanité. Quand on compare cet épisode aux exubérantes et comiques apparitions de Shakespeare, la Reine Victoria ou Winston Churchill, ou au contraire le pathos extrême de Vincent Van Gogh et la fin tragique et douce-amère proposée, ultra tire-larmes et modifiant même l’histoire, le contraste est clair et rafraîchissant.
Un compagnon d'un jour...
Le vrai boulot de l’ère de Chibnall pour la suite, c’est de parvenir à être aussi constant que ces épisodes historiques pour les épisodes futuristes. Ces derniers possèdent en réalité le même propos de fond à transmettre (les passagers du vaisseau Tsuranga, les compagnons face à Tim Shaw, les clients du spa sur la planète O55… tous censés apporter un message positif). Mais les histoires n’y arrivent quasiment jamais. Seul Kerblam! avait réellement su capter le message l'an dernier, pour se l’approprier dans une approche plus SF qu’historique avec tout un cynisme sur les RH et la société de consommation. Mais c’est un autre sujet. L'important, c'est qu'en plus de représenter la Docteur et de faire passer un message politique, Nikola Tesla est aussi un véritable fer de lance et exemple de comment un simple épisode historique banal, pas extraordinaire, révèle autant de choses sur la série et porte les valeurs de Doctor Who. Un épisode tout sauf extraordinaire, qui présente quelqu'un d'extraordinaire, en somme.
Je suis persuadé qu’à un petit quelque chose près, maintenant que les enjeux mythologiques de la série sont revenus sur le tapis, cette saison pourrait être très réussie. Et ce petit quelque chose, c’est sans doute de bosser autant les scripts futuristes (et d’engager des scénaristes compétents) que les épisodes historiques.
"They may have superior numbers, but we have superior minds" - The Doctor
Tout cela fonctionne parce qu’historiquement, c’est du solide. En se basant sur des faits réels, Nina Metivier a bien travaillé son sujet et nous transmet l’envie d’en apprendre encore plus. J’ai vérifié et oui, Edison a bien embauché puis menti à Tesla avant de prétexter qu’il ne comprenait pas “l’humour américain” pour l'arnaquer. Idem, l’histoire du signal capté de Mars est également issue d’une citation du vrai Tesla, qui était persuadé que l’espace avait des choses à nous apprendre (à se demander pourquoi on a dû attendre aussi longtemps pour que Doctor Who le fasse apparaître, il est parfait pour la série !). Et tout cela, je l’ai appris parce que l’épisode m’a fait m’intéresser à son sujet. Je n’y apprends pas que des choses positives (cf. les sorts de Rosa Parks, Ada Lovelace, Noor Khan et Tesla), ce qui me choque un peu d’ailleurs, car cela tranche avec la vision de Doctor Who. Et cela me marque… mais puisque la série avait passé ça sous silence, j’en retiens avant tout le message des épisodes.
C’est là que le "Doctor Who éducatif" est fort. C’est une approche tout droit tirée des origines du show en 1963, qui alternait entre épisodes de SF et épisodes historiques sans aucune menace alien. C’est beau de voir un Doctor Who aussi efficace dans ce qu’il entreprend, qui éveille sur des sujets parfois inattendus et très vastes, et qui rend le spectateur aussi actif là-dessus.
"Oy! AC/DC - you may be geniuses, but can you stop arguing while we try and save the world?" - Graham
Ok, Nikola Tesla est topissime, Edison est pertinent, le propos est bien traduit et cet épisode parvient à mettre en lumière encore plus qu’avant la cohérence de l’ère de Jodie Whitaker, malgré les (trop) gros écarts de qualité. Cool.
Quid du reste ? Car il y a un mystère à résoudre, un alien à défaire, une Terre à sauver !
"Je comprends enfin les choses plus vite que le spectateur" avec cette sphère, une bonne idée de l'épisode.
Cet épisode est on-ne-peut-plus classique sur tout le reste. On pourrait même lui reprocher un côté un peu insipide et peu original, bien que pas non plus calqué sur un épisode en particulier. Les emprunts sont là mais ne choquent pas. Bref, j’ai déjà beaucoup parlé de tout le fond de l’épisode que je trouve très intéressant, et je ne vais pas m’étendre sur le reste.
Rapidement : l’épisode réussit encore là où le précédent échouait en tout point : Nikola Tesla’s Night of Terror est très rythmé, avec pourtant très peu d’action. Sa réalisation est sobre et n’en fait pas trop, ce qui fait oublier les quelques scènes d’action par définition un peu cheap chez la BBC. Le grain d’image est globalement très léché. Allez, on ne l’avait pas dit depuis longtemps : la lumière est belle, et dans un épisode avec Tesla et Edison, c’était quand même la moindre des choses ! Dans le listing des bonnes idées, on notera aussi :
- Un scénario qui exploite ENFIN le côté méga bricoleuse de la Doc, un aspect très présent dans son premier épisode où elle était séparée de son TARDIS, ce qui la challengeait. Un aspect ensuite très négligé à mon grand regret. Car une femme aussi intelligente dans la pièce, c’est quand même dommage de ne pas en profiter, et cela aide beaucoup à crédibiliser Jodie dans son rôle. Ça et quelques lignes de dialogue plutôt drôles, voire badass. Face aux monstres, elle semble plus agressive qu’avant, adoptant plus la posture “trop tard, je t’ai donné ta chance” (à la Eleven) que sa posture “bon ok allez encore une chance mais c’est la dernière” (à la Ten) qu’elle avait en saison 11. Une mini-évolution pour le personnage ? C'est maigre, c'est un début, j'en veux plus !
- Dans la même idée : ça fait plaisir d’avoir une résolution enfin un minimum ingénieuse. Oui c’est un peu recouvert par du “techno blabla”, et le fait que TOUS les scorpions se regroupent autour de leur Reine est un peu pratique. Mais l’idée de piéger les ennemis par leur propre cupidité a du sens, et le “techno-blabla-électrique” est bien amené dans l’épisode.
- En parlant des ennemis, ces nouveaux aliens “Skithra” ont beau être ultra classiques, ils sont parfaitement intégrés à l’épisode et à la période. Leur motivation pour aller chercher Tesla est crédible, leur but est simple (même si elle bascule ultimement sur du “allons tuer toute la Terre” car why not hein ?). J’aime particulièrement tout le concept de ces ennemis, qui ne font que voler des matériaux d’autres races sans jamais créer de nouvelles choses, et donc finissent par se retrouver dépendants d’autres esprits. Avant de ne plus fonctionner du tout. C’est particulièrement pertinent dans un épisode ayant pour thème la créativité avant tout, et cela critique indirectement Thomas Edison à qui on a attribué beaucoup de choses qu’il s’est appropriées (comme les Simpson il y a vingt ans).
Regardez-moi, je suis la menace du jour !
- Le design de la Reine est un peu foirée car trop ressemblant à la Racnoss (heureusement qu’ils ne sont pas revenus cela dit…). Les scorpions CGI en eux-mêmes étaient plutôt inventifs et convaincants, en revanche.
- J’ai beau trouver que les compagnons sont en retrait, c’est assez cohérent dans le propos de l’ère actuelle, vraiment, ce trio est toujours un enfer... Graham est réduit cette saison à faire des blagues, sûrement car Chris Chibnall a compris qu’il fallait plus mettre Yaz en avant. Oui mais Graham était le préféré de tout le monde pour une raison… Même si ses blagues sont assez drôles, Yaz est toujours trop en retrait. C’est dingue de se dire plusieurs fois que la Docteur serait mieux à voyager avec [insérer le guest de l’épisode]. Ryan joue moins mal qu'en saison 11, mais il est toujours de très loin le pire compagnon de la série depuis 2005 sans aucun souci, donc bon à ce stade il ne peut que grimper.
- D’ailleurs, Dorothy, l’assistante de Tesla, était bien mise en avant pour un “acolyte de personnage secondaire”. En trois scènes, on comprend ses motivations, ses croyances, ses doutes, son évolution dans l’épisode. Et elle est capitale car elle montre que Tesla n’est pas seul (toujours dans la logique de retenir les meilleures parties de l’histoire, ainsi que de créer un parallèle avec la Docteur). Encore une fois la preuve que le script a été quand même pas mal bossé et fignolé pour que chaque scène ait sa place et que chaque rôle soit bien dosé (encore un truc qu’Orphan 55 aurait mieux fait de suivre… oups, j’avais dit que je n’en parlerai plus…).
- L’absence de showrunning est un peu dommageable, bien que l’épisode marche bien en standalone. Et la remarque sur le fait que la Doc a vu “plus de planètes détruites qu’on ne peut l’imaginer”, c’est clairement quelque chose qui prend un double-sens avec la destruction apparente de Gallifrey (Jodie et la caméra insistent dessus).
- Bonne musique tout au long de l’épisode, qui reprend même parfois un leitmotiv de l’épisode Rosa, ce qui renforce les parallèles entre ces deux histoires.
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Nikola Tesla's Night of Terror ne paie pas de mine mais impressionne. En gérant admirablement bien ses figures historiques, et en livrant une histoire classique solide derrière, le scénario de Nina Métivier instruit, mais n'ennuie pas, divertit, mais ne se perd jamais. Avec un épisode aussi simple et réussi, on ne peut qu'accompagner le propos de l'épisode et ainsi retrouver foi en la série, qui semble vraiment avoir réfléchi à ce qu'elle veut transmettre. Il faut juste s'habituer au fait que l'âme de Doctor Who ne réside plus dans les compagnons comme cela a plus ou moins toujours été le cas, mais dans les héros et héroïnes de l'ombre. Encore un peu de patience et de progrès, comme Tesla, il suffit d'y croire...
Un plan sublime pour conclure, d'une part car cette version du TARDIS est hypnotique – espérons qu'on en voit plus – d'autre part parce que Tesla s'y intègre tellement bien que l'image fait comprendre tout ce qu'il faut sur le rapprochement entre Tesla et la Docteur, qu'il aurait tout à fait pu être.
J'ai aimé :
- Nikola Tesla, son jeu d'acteur, son personnage, ce qu'il représente.
- La gestion éducative, la précision historique, le personnage de Thomas Edison.
- Le propos scientifique de l'épisode, le propos politique de l'épisode.
- Le visuel de l'épisode et un score plutôt convaincant.
- Des dialogues plus inspirés, un rythme efficace.
- Malgré sa simplicité, une histoire qui apporte son lot de concepts, et un lien des aliens avec le contexte solide.
- La Docteur mise en avant, Jodie Whitaker qui se donne à fond, du respect pour le personnage.
- La symbolique optimiste de l'ère de Thirteen résumée en un épisode.
Je n'ai pas aimé :
- Un standalone seulement.
- Quelques facilités avec les ennemis.
- Des compagnons en retrait oui, en retrait tout le temps, non !
Ma note : je suis tenté par un 15, peut-être après un revisionnage. En attendant, parce que malgré mon optimisme je me dis que l'euphorie est très souvent temporaire, je plafonne par sécurité : 14/20
Le Coin du Fan :
- Parmi un des objets récupérés par les Skithras, la Docteur reconnaît une arme laser des Siluriens (ou "Slymurian" pour citer Graham). Une touche sympathique pour ces intra-terrestres, qui ont d'ailleurs toujours été écrits par Chris Chibnall dans la série. À quand leur retour ?
- Anjli Mohindra, l'actrice derrière le maquillage de la Reine Skhitra, est connue dans l'univers Who pour avoir joué Rani Chandra, un personnage principal dans The Sarah Janes Adventures, un des spin-off de la série.
- Pas grand chose de plus à signaler côté références, donc je choisis de relever aussi cet échange qui m'a un peu fait rire, quand la Doc utilise son sonic et que Tesla est interpellé :
Tesla: That instrument detects energy? Is-is this your own design?
Doctor: I made it! Mainly out of spoons.
- "Nikola Tesla's Night of Terror" est un très beau titre à double-sens et aux allitérations fort agréables à lire ou dire.
À la semaine prochaine ! No bo ho sho ko ro to so !