American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 4.13
Avis favorable | Déposé le 13 février 2016 à 12:21 |
Un season finale satisfaisant mais sacrément brutal, que dire je ne m'atendais pas à un happy-end x) Paraît-il que Jessica Lange ne fera plus partie du show, c'est bien dommage, elle était formidable ! |
Avis favorable | Déposé le 19 janvier 2016 à 01:58 |
Spoiler
Un final qui selon moi est difficile à apprécier si l'on a pas résonné à fond avec tous les thèmes de la saison. Personnellement, j'ai appris à l'adorer ! C'est, premièrement, un final entièrement dans la veine de ce que fait la série, avec notamment une ellipse dans le futur sur la carrière à succès d'Elsa, qui a été amorcée par la fin de l'épisode de Pepper. Ce qui brille déjà dans la première partie de ce final, comme dans le reste de la saison, c'est l'ambiance complètement atypique. Notamment le massacre des freaks par Dandy. C'est une scène presque guillerette, en plein jour, mais aussi si soudaine, terne à souhait, sans aucune bande-son pour l'accompagner. La mort d'Eve, la femme géante, est particulièrement violente et m'a fait beaucoup de peine. C'est un vrai massacre en bonne et due forme par le plus grand freak de tous, comme le dit Desiree, qui nous laisse sans voix et desespéré parce qu'on sait qu'ils n'avaient nulle part où aller dans tous les cas et que leurs vies étaient destinées à s'écrouler. C'est une scène calme et pourtant d'une tension et d'une fatalité incroyable. On retrouve là encore une ironie extrêmement marquante dans la fin de Dandy avec une super scène de fin où les trois seuls freaks survivants observent Dandy se noyer. C'est une conclusion qui mélange les deux thèmes centraux de la saison : la monstruosité des freaks, et la monstruosité des humains qui veulent toujours plus de spectacle et de showbiz. Voir Desiree, Jimmy et Bette/Dot mener une vie de famille normale à la fin est totalement libérateur et laisse une porte d'espoir pour le public qui n'accable pas trop l'audience par des bad-endings. Même si le choix de mettre en couple Jimmy et Bette est un poil discutable pour Dot, cette dernière ne l'aimant pas, elle a tout de même un excellent moment lorsqu'elle dupe Dandy en jouant la comédie. Sarah Paulson est d'ailleurs toujours aussi exceptionnelle dans cet épisode et elle est loin d'être la seule - Finn Witrock tient à merveille sa position de véritable psycopathe persuadé de faire le bien, et en devient presque touchant à la fin lorsqu'il "pardonne" à Bette et Dot.
Et il y a Jessica Lange bien sûr. La deuxième partie de l'épisode est presque entièrement centrée sur sa vie, et elle honore la tradition des finaux de la série de faire un bond dans le futur. Crtains éléments semblent un poil mal gérés : sa vie avec son mari notamment, à laquelle on ne croit pas vraiment et auquel on ne s'attache pas. Mais c'est aussi un peu le but, de montrer l'hypocrisie sous-jacente d'Hollywood. Mais tôt ou tard, le passé finit par la rattraper, avec sa sextape de torture pré-guerre en Allemagne qui l'a transformée en Freak. Jessica Lange est de toute façon trop impressionnante pour ne pas dévorer toutes les dernières scènes qu'elle a dans la série. A noter que même en ne l'ayant vu que trois épisodes, le personnage de Massimo a une relation plus sensuelle et intéressante avec Elsa que les deux acteurs en saison 3. L'annonce de sa mort imminente est presque aussi triste que le reste, et offre une belle motivation finale à Elsa de performer à Halloween. Car le show must go on, et sa mort l'attend par la même occasion que sa carrière se terminera. La fin avec le retour d'Edward Mordake boucle joliment la boucle sur toute la saison, et offre à Elsa Mars une happy-end inespérée et clairement objectivement pas méritée pour un personnage qui, comme le rappelle si bien et si tendrement Ethel, est une amie et une meneuse épouvantable... et pourtant, c'est avec un immense sourire aux lèvres qu'on la voit se préparer une dernière fois pour son acte avec tous ses freaks, lors de la seule période de sa vie où elle avait vraiment tout ce qu'elle voulait : être aimée plus qu'être regardée. Ou peut-être un peu des deux à la fois, comme pour tous les freaks au final. La double mise en abyme sur les deux "spectacles" finaux respectifs de chaque intrigue sous le chapiteau - la mort de Dandy et l'ascension d'Elsa, observé par un public de freaks pour Dandy et d'humains pour Elsa, avec l'audience à chaque fois, est vraiment un parallèle sublime je trouve et qui résume bien la position de la saison sur la différence, l'acceptation de soi, la monstruosité cachée dans chaque humain. C'est un thème assez transversal dans toute la série, c'est très similaire à celui du final de la saison 2 où Sister Jude brisait aussi le quatrième mur en disant que "le diable regarde en chacun de nous". Mais comme toute la saison, c'est fait avec un accent sur le spectacle et le showbiz. Il y a, enfin, cette idée absolument géniale mise en évidence par Ethel à la fin : que la vie n'est qu'une scène. Que dans la vie, on joue les rôles qu'on nous a donnés. Et qu'après la mort, il n'y a que le pardon. Quand Elsa demande si elle ne doit pas payer pour tous ses pêchés, Ethel rétorque que cela serait comme si un policier viendrait arrêter un acteur de théâtre car il a "tué" un autre personnage de la scène. C'est une jolie idée que je trouve brillante, poétique, appropriée, et totalement méta.
Cela convient en plus parfaitement au genre horrifique avec des personnages aussi brillants qu'Elsa, qu'on a appris à aimer malgré tous ses défauts tout au long de la saison. Comme Ethel, le spectateur ne peut en vouloir à cette freak mal dans sa peau d'avoir commis des actes aussi horribles. Tout le dernier acte est sublime pour la happy-ending d'Elsa Mars, des freaks ; il est aussi profondément nostalgique... Et il y a encore (oui, ENCORE) un dernier axe sur toute cette fin : une approche non pas au premier degré de l'histoire, au deuxième degré sur ses thèmes, au troisième degré sur le rapport avec le spectateur qui a regardé un show d'horreur avec ses popcorns et son jugement... Non, il y a quelque chose d'encore plus privilégié : c'est clairement un adieu déguisé à Jessica Lange. C'est le dernier rôle de Jessica Lange dans la série. C'était connu à l'époque et c'est aussi connu par plus ou moins tout le monde qui commence la série même encore aujourd'hui. Sa performance finale et la gentillesse de tous les freaks avec elle est une lettre d'amour à cette actrice qui a fait la série ce qu'elle est aujourd'hui. En vrai, tout son rôle cette saison est aussi à l'image de Lange elle-même, et ce n'est pas un hasard si elle finit en star à Hollywood. Elsa Mars est le personnage préféré de l'actrice dans la série et c'est aussi le mien, celui qui m'a le plus touché et qu'elle incarnait avec le plus de passion, de nuances et de charisme, en plus de son talent habituel. On ne pouvait pas imaginer meilleure façon de conclure cette saison. Adieu Jessica Lange, adieu les Freaks, et merci pour votre popcorn, vos leçons de vie et vos émotions. |
Avis favorable | Déposé le 03 août 2015 à 17:06 |
Un merveilleux épisode qui nous permet de dire au revoir à Jessica Lange d'une splendide manière et de conclure sur une bonne note cette quatrième saison. |
Avis neutre | Déposé le 22 février 2015 à 20:10 |
Cette saison est un véritable gâchis et s'achève dans la douleur, c'est le moins que l'on puisse dire. Il y a d'abord le massacre des monstres par Dandy. Cette scène est atroce et aurait pu être efficace si je n'avais eu la désagréable impression qu'elle n'était là que pour expédier vite fait bien fait la plupart des freaks pour se recentrer sur Elsa et sa vie à Hollywood. Une intrigue un peu trop classique et pas forcément emballante. Même Jessica Lange qui d'habitude parvient à porter à bout de bras une intrigue comme celle-ci, donne l'impression de s'ennuyer. La séquence au cours de laquelle elle retrouve ses défunts monstres aurait largement était suffisante pour lui offrir une porte de sortie. A la place, on nous sert le sempiternel discours sur la vie difficile d'une star à Hollywood. Dommage de conclure cette saison là-dessus alors qu'elle s'appelait "Freak Show". Au final, on se retrouve avec un season finale inégal, tiraillé entre une première partie expéditive mais angoissante et une deuxième partie beaucoup trop lente et pas forcément pertinente. Cet épisode est finalement à l'image de l'ensemble de cette saison : décevant ! Malgré de bonnes idées, celles-ci ne sont que très rarement bien exploitées. |
Avis neutre | Déposé le 24 janvier 2015 à 23:32 |
Spoiler
Je suis assez mitigée par rapport à cet épisode. Il n'était pas si mal, et conclut plutôt bien la saison, mais il manque quelque chose. J'ai l'impression que la plupart des personnages n'a servi à rien, et que l'ensemble gravitait autour de Jessica Lange. La preuve en est avec la fin du Freak Show bâclée (il avait combien de balles dans son pistolet, Dandy ?), et les 30 dernières minutes qui n'étaient qu'une spéciale sur Elsa Mars. C'est dommage, car je reste persuadée qu'il pouvait se passer plein de choses intéressantes : la preuve en est avec le futur des Freaks vivants, ou même l'existence de liens avec les autres saisons (aka, le docteur nazi et le mec à la hache). Une impression de gâchis pour cette saison. Tout aurait pu être mieux construit, et les bonnes idées n'ont pas été exploitées. J'ai l'impression que les scénaristes ont écrit l'histoire au fur et à mesure des épisodes, sans avoir une vision globale des choses. |
Avis favorable | Déposé le 22 janvier 2015 à 23:06 |
Spoiler
Final sympathique qui conclut bien cette saison autour du Freak Show. Standing Ovation finale pour Elsa Mars... Bye bye Jessica Lange ! |
Hmm... Une jolie fin pour tout le monde mais le tout arrive de manière assez convenue. Même la mort de Dandy qui n'était, au final, qu'un banal psychopathe de plus. Ils auraient vraiment dû garder le clown plus longtemps ! Ou même remplacer Dandy par Neil Patrick Harris, tiens ! Il aurait été plus intéressant avec l'histoire de sa poupée qui n'a d'ailleurs pas été assez développée et encore moins clairement expliquée...
Peu de coups d'éclat dans cet épisode qui expédie bien vite la mort de ses personnages ainsi que du futur d'Elsa Mars qu'on nous balance comme ça. Bref, une fin correcte mais banale...
Au final, même si elle reste supérieure à Coven, Freak Show n'aura pas su utiliser tous ses personnages haut en couleur qui avaient pourtant du potentiel.
C'est pas encore aujourd'hui qu'une saison d'American Horror Story fera mieux que la 1ère, malheureusement...