American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 4.09
Avis favorable | Déposé le 07 janvier 2016 à 21:53 |
La série marche clairement par improvisation, tuant de nouveaux personnages à chaque épisode et multipliant les sous-intrigues. Mais ça ne me gêne pas plus que ça, car à nouveau tout est question d'effet de groupe et de thème central. Les scènes avec Bette et Dot sont les meilleures parties de l'épisode, Sarah Paulson est extraordinaire et te vend totalement le truc. Dot qui réalise qu'elle ne peut vivre sans sa soeur, Dot qui est prete à se sacrifier, et la claque quand les soeurs se mettent à nue (sur tous les plans) devant Jimmy qui la repousse : que des bonnes scènes avec ce perso. De plus, il me semble que c'est la première fois que la série commence à faire de l'humour noir et ajoute du second degré vraiment omniprésent, à part certains moments de la saison 1 drôlement over-the-top (et la saison 3, mais qui je trouve était dans un humour plus gras). L'intrigue de Dandy est complètement surréaliste (le flic qui tue Regina en un battement de cil) et c'est ce qui la rend assez géniale. J'aime aussi beaucoup beaucoup la scène où Ethel parle à Dell en explicitant qu'en intériorisant toute sa différence et en la transformant en haine, il est devenu quelqu'un de monstrueux, tandis que les "vrais" freaks (ceux qui ne peuvent pas cacher qui ils sont) n'ont d'autres choix que de montrer à tous leurs différences et se font haïr pour cela. Cela met en perspective tous les personnages, car c'est tout à fait vrai ici : Elsa cache ses jambes, Dell cache son homosexualité/sa famille qui était un freak/sa parentalité, Dandy n'a aucun défaut physique (au contraire n_n) et est juste un tueur en série psycopathe, etc. La série commence à aller vraiment loin dans les scènes perturbantes en plus, ce qui n'est pas pour me déplaire. Malheureusement les intrigues restent inégales ce qui est un petit problème. L'histoire de l'homme fort est pas ultra passionnante non plus, Stanley est vraiment balek. On n'a pas eu le temps de s'attacher à ce personnage. C'est un des défauts de cette saison, les relations entre personnages sonnent parfois creuses. Jimmy et Esmeralda par exemple. En fait Ethel était l'un des derniers personnages à avoir une interaction intéressante avec plusieurs persos : Elsa, Jimmy, Dell ou encore Desiree. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard qu'elle se repointe en hallucination par deux fois dans l'épisode. Un bon épisode encore mais surtout car le thème est assez exceptionnel de base et que les acteurs sont ouf. Le récit est tout de même sans doute le plus statique des quatre premières saisons jusque là et cela aurait sans problème pu être la meilleure saison s'il y avait un peu plus de suspens. |
Avis neutre | Déposé le 27 décembre 2014 à 21:03 |
Et bien, moi, je me suis plutôt faite chier pendant cet épisode. Cela dit, contrairement au précédent, on sait où on va et dans quel direction semble aller le final (on a bien compris que Dandy voulait détruire Jimmy et que plusieurs personnes allaient y passer). Seulement, et même si cet aspect est intéressant, le souci est justement que seul ce point interpelle. Le reste est plutôt superflu et pas vraiment abouti. Je reste quand même pressée que cette saison se termine car elle est pour moi le plus gros gâchis de potentiel depuis le début de la série. Un univers qui aurait pu être prenant mais qui est finalement mort né. |
Cette saison est décidément une véritable hécatombe...
Dandy est clairement le meilleur personnage de cette saison, je trouve néanmoins que l'intrigue tourne un peu en rond...
Du côté des soeurs Tattler, c'était à la fois très émouvant et déchirant, on s'attache à ce duo.