American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 6.09
Avis favorable | Déposé le 12 novembre 2016 à 00:23 |
Spoiler
Qui va faire des cauchemars cette nuit ? Episode très sympa, effrayant, terrifiant et angoissant jusqu'aux dernières minutes !! Bien content d'avoir revu Taissa malgré sa fin ! [Suite de l'avis censurée] |
Avis favorable | Déposé le 11 novembre 2016 à 00:06 |
Spoiler
Ehhh bien oui en effet : la police qui n’y croit pas, la fille deus-ex-machina qui vient pour sauver tout le monde, les personnages qui se font amocher sauvagement mais qui mettent un certain temps à claquer... Toutes les tropes habituelles (je ne préfère pas dire "clichés" vu que ça fait trop négatif, même si franchement, ce sont de gros clichés) y sont. Mais il y a toujours un petit plus. Partons du départ pour décortiquer cette neuvième entrée dans la saison Roanoke. Tout l'épisode est construit autour de l'introduction de trois personnages, notamment celui de Taissa Farmiga. Ils débarquent certes de nulle part, et un peu comme un cheveu sur la soupe (quoique la saison nous a déjà habitué à ça, avec le retour de Leslie, Dylan, etc.). Mais de une, c'est Taissa <3 ! Un tel retour ne pourra jamais être perçu comme un cheveu sur la soupe pour tout fan franchement, et je ne suis même pas le plus grand fan de cette actrice loin de là. De deux, l'épisode se sert de ces jeunes "branchés" pour rendre hommage aux slashers des années 2000 dont cette saison s'inspire beaucoup. Leur histoire façon Blair Witch d'aventure dans les bois permettent de reprendre toutes les "tropes" connues du genre et de poursuivre ce pastiche de l'horreur de la série. C'est somme toute classique, et la saison n'en est pas à son coup d'essai là-dessus, mais ça redynamise assez cet épisode. Ce trio s'inscrit bien dans la saison à mes yeux puisqu'ils sont à la fois super clichés et typiquement "ados débiles qui vont se faire buter" à la Scream ou autres slashers "modernes" (années 2000), mais aussi avec quelque chose de vraiment moderne pour le coup : la connectivité. Ce sont des jeunes cons, mais pas juste parce que ce sont des étudiants américains avec rien dans le cerveau. Le personnage de Taissa Farmiga s'exprime d'ailleurs très bien et fait même toute une analyse méta de la première partie de saison, celle à laquelle on aurait sans doute eu droit si la saison avait été une histoire classique et qu'il n'y avait pas de twist : la colonie de Roanoke comme une critique du colonialisme, avec des thèmes comme le racisme ou le patriarcat.
Je trouve ça franchement génial d'ailleurs ce dialogue qui résume les deux facettes du genre de l'horreur qu'AHS a toujours tenté de sublimer : le divertissement pour ceux qui veulent le frisson, le sang, la créativité. Et le propos derrière sur notre société, la série ne s’étant jamais caché de dénoncer tous les sujets réacs de la vie. Du coup ce ne sont pas des jeunes cons (enfin pas dans le sens traditionnels), ce sont surtout des jeunes avides, recherchant le buzz et le succès sur les réseaux sociaux, ce qui leur coûtera la vie. C'est finalement assez original et je trouve que ça motive bien le fait qu'ils restent autant sur les lieux. Ce ne sont donc pas des générations Y débiles, mais des millennials débiles, et mine de rien c'est plus innovant. En tout cas, le show réitère son propos qu'il a eu depuis pas mal de temps cette saison mais qui n'était que subtil au départ pour progressivement devenir de plus en plus récurrent et explicite. Cette critique du sensationnalisme, de la perversité du monde moderne, de la recherche des fameuses "15 minutes de gloire" (plus que jamais dans cette saison les personnages étaient introduits pour mourir immédiatement - avec Dylan et les jeunes, il y en a pas moins de 4 dans cet épisode ! c'est révélateur). Et ça bien sûr l'épisode le montre souvent, même à travers l'intrigue de Lee et Audrey qui ne manquent pas de souvent ramener ce sujet de la célébrité qui suivra (Audrey change même d'avis sur ce sujet, d'après ce qu'elle nous dit, et commence à relativiser les choses : à quoi bon faire attention à son image si on ne survit pas). Bien sûr le show fait tout ça, tout en étant toujours lui-même dans l'appropriation de ce buzz avec tous les clichés et le gore (on voit un personnage se faire étriper les intestins à la première personne, charmant !). Certains diront que la saison est ainsi hypocrite et je ne pourrai pas contredire - tout dépend de l'angle d'approche. AHS Roanoke est-elle une saison qui pète plus haut que son cul et se veut subversive alors qu'elle est aussi clichée que ce qu'elle dénonce ? Ou au contraire est-elle la preuve qu'on peut concilier le genre de l'horreur divertissant popcorn avec un propos intéressant plus fin sur la télévision ? Je choisis de voir cette deuxième approche personnellement, car j'apprécie à la fois les scènes au premier degré et au second. Perso, tout ce jeu de "mise en abyme de mise en abyme" me plait et me divertit énormément. Par exemple ici en faisant de Taissa et ses deux potes le nouveau regard externe dans "Return to Roanoke", ils ont l'occasion d'être les témoins des aventures d'Audrey, Lee et Monet, en découvrant tous les cadavres, mais aussi notamment en les observant en direct dans la scène dans la loge de la production, avec les écrans sur la maison. Ils ont alors les réactions que toute audience a toujours devant une série horrifique, du genre "attention derrière toi" ou "oh bordel elle va venir les tuer !", tout en se prenant eux-mêmes des clichés dans la tête (la police qui ne les écoute pas). J'ai vraiment beaucoup aimé ce petit passage, qui rajoute une couche à toute l'aventure méta : on regarde maintenant une série (AHS) sur une saison 2 (Return to Roanoke) d'un documentaire rejoué (My Roanoke Nightmare), collectant des images montrant des personnages (la team de Taissa) être les témoins de la vraie aventure (la maison et les trois survivantes)... C'est assez étourdissant quand on y repense ! Et avec ces couches de fiction dans la fiction, ce qui est encore plus cool c'est que l'épisode reste pourtant toujours extrêmement clair - je le fais paraître beaucoup plus compliqué sur le papier que ce qu'il n'est réellement. On a conscience de tous les degrés de degrés de trucs qui sont filmés, mais on les "oublie" pendant que l'on regarde l'épisode en lui-même, et c'est permis par le scénario de la saison qui est très simple donc, très linéaire. Car oui, à cause de toutes les originalités concernant l'histoire ou l'expérience de visionnage, le reste des twists/messages de la saison sont probablement les plus simples et straightforward de toute la série : c'est un slasher, avec une Final Girl, et les seuls thèmes concernent la nature humaine et ce qu'on est prêt à faire sous pression : tuer, ou se soutenir, avouer nos pêchés, etc. Pas d'artifice. Là encore, AHS 6 s'inscrit en opposition totale avec toutes les saisons précédentes, qui ont toujours adoré user de nombreux personnages secondaires ou temporaires, et des relations entre eux très complexes appuyées par plusieurs flashbacks à chaque épisode, pour au final faire tout un pot-pourri de thèmes et de messages à faire passer. Non, dans Roanoke, rien de tout ça, et pas non plus de star "clé" qui se détache : c'est même tout l'enjeu de la seconde partie de saison au final, de savoir qui va être le dernier survivant. Kathy Bates a pu candidater (elle est créditée en tête dans le générique), mais a été écartée à la surprise de tous dès l'épisode 7. Lady Gaga a été très teasée et c'était volontairement trompeur puisque son rôle est très mineur. Et les personnages sont tous sur le même pied d'égalité de "un peu de développement, mais pas tant que ça". C'est minimaliste dans le bon sens du terme, débarrassé des accessoires dont s'embourbaient les dernières saisons, ce qui laisse apparaître un divertissement et une horreur pur jus, à prendre avec des pincettes mais à quand même bien apprécier. C'est vraiment une narration qui revient à la base d'un drame, avec la règle de l'unité de lieu pour le moins parfaitement respectée dans la mesure du possible pour une série télévisée sur 10 épisodes, et on a quasiment la règle de l'unité de temps également - il y a certaines ellipses mais elles se comptent sur le doigt d'une main, et la seule vraiment significative est celle qui fait la transition entre l'épisode 5 et 6. Pour revenir aux trois jeunes, je trouve aussi qu'ils apportent le point de vue qu'il manquait pour compléter le propos de la saison. Pour rappel, pour moi Roanoke s'attache à montrer la création d'une série d'horreur "à sensation", à savoir clickbait, fake, surfaite, qu'on consomme plus qu'on apprécie. Et il manquait un point de vue essentiel, pourtant souvent mentionné, notamment par Audrey ou la Bouchère : la fanbase. Les trois jeunes sont à fond, notamment Taissa qui est la plus impliquée (logique que ce soit la plu fan : elle est elle-même une fan favourite, c'est logique qu'elle soit notre porte-parole). Elle connaît tout, elle est fan du show, elle adore la "saison 1" (partie 1 de Roanoke pour nous). Elle confond même les prénoms des actrices avec ceux des personnages qui les jouaient - une scène extrêmement sympa et révélatrice, car franchement, on l'a absolument TOUS fait au début de la seconde partie de saison ! Cette scène, qui se passe une fois de plus dans la très bonne scène de la loge, vient encore plus brouiller les limites entre l'illusion et le réel des événements. Un thème qui revient souvent dans l'épisode, surtout dans l'excellente scène de fin ("Is this real?" demande Audrey aux policiers à la fin).
Le méta est vraiment de plus en plus omniprésent. On sent bien que ces épisodes "post épisode 6" s'amusent à revenir sur plein de détails de la première partie de saison, et avec les jeunes, Ryan Murphy a trouvé le parfait moyen de le faire. D'autres exemples dans l'épisode : le retour du chauffeur de Uber (c'est le même acteur) dans une scène assez hilarante où il transporte un homme dans son costume de cochon sans broncher. Ce personnage de Wes Bentley, "Dylan", est vraiment complètement méta lui aussi : il dit clairement qu'il a été payé par Sidney (le producteur qui représente le scénariste qui aime tourner en bourrique les personnages) pour débarquer à ce stade car "c'est le moment de relancer les intrigues, l'audience a dû commencer à s'ennuyer" (cf. ma citation au-dessus). Comment ne pas se dire que c'est exactement pour ça que Ryan Murphy a écrit ce personnage de Dylan dans cet épisode, tombé du ciel, après un précédent épisode 8 où on commençait à sentir la série à bout de souffler et à bout de personnages ? Avec tous ces "aveux" de Murphy, j'en viens même à croire que le casting officiel de la saison est volontairement complètement mal foutu pour nous induire en erreur. Notamment sur la place d'Adina Porter, Evan Peters, Lady Gaga, Kathy Bates, Cheyenne Jackson... quasiment tous en fait ! Et ça a marché (puisque j'avais dit dans un de mes précédents avis qu'Adina Porter a peu de chances de rester jusqu'à la fin de saison, étant notée guest - c'est finalement justement elle la fameuse final girl). Cela a aussi amené à nous faire croire que la saison allait se centrer sur Roanoke, la colonie, Ambrose et la bouchère, pour mieux nous prendre à contre-pied dans les épisodes 5 et 6, en nous balançant tout puis en basculant sur complètement autre chose. Evan Peters et Wes Bentley notamment sont les "leads" les plus absents de toute l'histoire de la série. C'est finalement très malin de jouer avec les attentes du public sur les acteurs dans une saison qui challenge son audience et ses acteurs pour suivre qui est qui. J'ai pour le moment été positif à outrance, je citerais quand même un défaut assez important à l'épisode : j'en ai marre du found footage. Je trouve ça typiquement toujours intéressant sur le papier, mais souvent à partir d'un moment, ça me donne mal à la tête et je trouve que d'un point de vue "artistique", c'est vraiment limité. Les caméras qui se secouent finissent par m'étourdir. Cela dit la série fait tout de même du mieux qu'elle peut de ce côté-là. Notamment elle diversifie la nature de ses supports : avec les casques-caméras et perches à selfie des jeunes, ou à la fin de l'épisode les body cam des policiers. Et certaines scènes fonctionnent vraiment bien dans la suggestion : le passage où les deux jeunes se font empaler "par derrière" à la fin par la colonie est vraiment douloureux et bien mis en scène. Bref, pour résumé tout le principal de cet épisode : la série n'a jamais aussi bien fait que de nous sortir des personnages à la dernière minute, procédé dont elle est pourtant très cliente, car ils apportent avec eux beaucoup de scènes intéressantes. Il a tout de même une sorte de "deuxième partie" dans cet épisode, bien plus courte, qui change de ton, et constitue les 5 dernières minutes, grosso modo, après la mort de ces trois personnages, justement. C'est tout bonnement le dénouement de l'intrigue, la dernière scène avec le bout du tunnel et les policiers. Elle est super importante cette scène. C'est d'un côté les retombées du climax, le dénouement final, qui nous révèle l'identité du survivant. C'est l'aboutissement après 9 épisodes de tout ce qui était autour de la maison, ce qui laisse donc le champ libre à l'épisode 10 pour être, comme promis, une troisième "partie" de cette saison, après les 5 premiers épisodes et les 4 suivants. Que contient cette dernière scène ? Elle représente à peu près tout. Lee se réveille, ne sachant pas trop où elle est et ne se rappelant pas de ses égarements de la veille. Comme Matt en son temps, comme la Bouchère avant eux, elle semble avoir été séduite par le démon une fois qu'elle s'est perdue dans les bois. C'est maintenant brumeux, et c'est à peu près tout ce qu'on aura comme info sur le démon à l'origine de la colonie Roanoke au final, puisque la saison a privilégié autre chose, pour faire plus original et secouer la série. Un choix tout de même discutable car je trouve toujours cela frustrant qu'ils n'aient pas canonisé clairement le fait que la sorcière dans les bois qui permet de jouer avec les esprits et manipuler les gens, est la Suprême Originale. Ca manque un peu d'explicite tout ça. Mais dans une saison à 10 épisodes je peux comprendre qu'on ne s'attarde pas à approfondir une énième histoire de fantôme remontant à la nuit des temps. Et puis soudain, de façon assez prévisible et super clichée, Audrey sort du bunker alors qu'elle s'est prise un coup de hache dans l'épaule. C'est quand même super con et exagéré, même pour la saison, et ça m'a un peu dérangé pour le coup, mais j'ai assez vite oublié tant la scène qui suit est importante. Et car on n'aurait pas pu conclure le personnage d'Audrey là-dessus. Car en effet, avec ça, resurgit la question : mais alors qui sera l'ultime survivor ? Audrey ou Lee, Lee ou Audrey ? Audrey a le profil typique de la survivante de film d'horreur. C'est la blonde assez superficielle qui s'est démenée plus que les autres pour survivre, qui a fini par accepter que tout ce qu'il se passe est réel, qui est super marrante et a sûrement gagné la sympathie de toute l'audience. Lee en revanche a tout le profil de celle qui perd la boule et tue tous les autres (sauf la dernière survivante bien sûr). De plus, l'audience sait que les caméras ont tout enregistré, qu'Audrey sait tout. Elles sont entourées de policiers et de plus, Audrey est une actrice renommée, tandis que Lee est une alcoolique, ancienne flic dégradée, déjà connue des services et soupçonnée de meurtres. Et en plus, elle est noire, et dans le genre de l’horreur surtout américain, les POC ne finissent jamais en vie, c’est un cliché assez ancré. Bref, ça paraît juste impossible que Lee s'en tire ou que les policiers croient sa parole plutôt que celle d'Audrey, quand bien même Lee ne se souviendrait de rien. Sauf que le show tranche : Lee est la seule survivante. Audrey meurt. Lee, le personnage au départ de mère victime, qui devient progressivement celui antipathique dans le show. Ce perso est notre final girl. Celle qui est créditée secondaire au générique, mais aussi la seule vraiment lucide sur ce qui se passe depuis le début, tout en étant bien dérangée dans sa vie, avouant être alcoolique et plus récemment meurtrière, intelligente, pragmatique, courageuse dans un sens limite orgueilleux... elle inspire plutôt l'énervement, surtout depuis qu'on sait qu'elle a bien tué son ex-mari de sang froid. Même si le formidable jeu d'Adina Porter ne peut que lui garantir ma sympathie tout de même. Bref, c'est à l'exact moment où la justice aurait pu être "rendue", lorsqu’Audrey retrouve Lee, que la série vient briser tout espoir. Les policiers qui ont toujours été montrés comme de mauvais juges dans la série, encore dans cet épisode, tirent sur une innocente pour sauver une meurtrière sans le savoir. C'est aussi en grande partie la faute d'Audrey, qui ne s'est toujours pas remise de sa "plongée" dans le mode survie, et qui prend immédiatement une arme au lieu de parler de façon "civilisée". Elle était trop bonne dans le "jeu" et a été exemplaire durant toute la partie slasher (elle s'en sortait avec moins de blessures et moralement bien plus irréprochable que Lee), mais elle a raté son atterrissage, son retour à la réalité. Alors oui. Oui, on peut trouver ça con que Lee a survécu avec un bout d'oreille et de jambe en moins et qu'elle puisse encore tenir debout. Oui Audrey s'est pris une hache dans la clavicule et se lève encore et c'est con. Mais bordel, ce dénouement comporte TELLEMENT d'inversions de clichés sur tous les plans et a tellement de sens ! Je connais peu de films d'horreur qui auraient choisi une telle conclusion. Donc dans l'ensemble, contrairement à ce qu'on peut reproche à la saison, je trouve au contraire qu'elle renverse les cliché les plus importants. Sans parler du fait que c'est fucking déprimant comme fin à ce stade. Audrey "méritait-elle" quand même de mourir pour avoir été aussi cupide au départ et à la recherche de la gloire, alors même qu'elle a changé et que ce n'est pas elle la vraie psycho ? Lee méritera-t-elle de tomber pour avoir été ensorcelée par la Suprême, alors qu'elle a commis bien plus d'actes horribles qui seront sans doute jamais révélés ? Toute la fin a vraiment une fatalité que je trouve morose quand on y repense. Et ce n'est pas la fin. Il reste un épisode. Et je pense que le thème de cet épisode est annoncé par cette dernière scène : le final servira à rétablir la "justice". Lee va devoir payer. C'est, en principe, obligé, par deux points : d'abord, les règles de la fiction Roanoke et de la légende : on ne ressort pas "indemne" de Roanoke, et aussi, la règle plus morale qu'a suivi la saison, à savoir que les personnages paient pour leur avidité, que ce soit Leslie, Sid, Shelby et Matt, même Audrey malgré sa rédemption, et donc cela inclut Lee. Cette dernière scène est donc vraiment surprenante de A à Z, elle ferme la boucle, tout en laissant tout de même ouvert quelques éléments flous et nouvelles pistes : en dévoilant le choix du dernier survivant, qui n'est donc pas anodin, cela véhicule beaucoup de choses sur la saison. Mais il faudra attendre de voir le "sort" réservé à Lee dans le vrai season-finale de American Horror Story : Roanoke (et non pas de "My Roanoke Nightmare" dans l'épisode 5, ou le finale de "Return to Roanoke" dans celui-là). On se souvient à quel point le message d'une saison de AHS peut prendre son sens entre l'avant-dernier épisode et le dernier, notamment dans le final des saisons 1, 2 et 3... Et plus généralement tous les derniers épisodes de chaque AHS se détache un peu des autres par une ellipse et/ou un changement de ton. Roanoke, qui a été la plus innovante dans la forme, m'intrigue donc beaucoup sur ce qu'elle fera dans son dernier épisode. Le final sera très probablement le premier épisode de la saison qui sera enfin libéré de la "fiction dans la fiction dans la fiction" : pas de reportage, pas de re-enacting, pas de found footage, les personnages enfin mis à nus. A moins qu'on nous sorte une autre émission du type "Et après Roanoke ? Le retour à la vie normale de Lee", ce qui pourrait être une idée qui se tient aussi, en vrai. Bref, affaire à suivre, mais je sens que ce final va être cool. ... Fiou mon avis est fini ! Tout ce pavé d'arguments souvent très positifs pour coller un simple 16, j'vous jure (parce que mine de rien même si j'ADORE le propos de l'épisode et de la saison, comme je l'ai dit la réal + quelques ficelles scénaristiques au premier degré qui sont trop difficiles à avaler, ça m'empêche de claquer un 18). Mais c'était quand même super cool. Si t'as pas réussi à lire tout cet avis...
Si t'as bien réussi à lire tout cet avis...
Si tu t'appelles MarieLouise :
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Avis favorable | Déposé le 10 novembre 2016 à 13:13 |
La saison parvient encore une fois à changer la narration et délivre ici un épisode extrêmement dérangeant, passionnant, intriguant et encore plus surprenant, c'est excellent et j'ai hâte de voir ce que nous réserve le prochain épisode! |
Quand trop c'est trop... Non seulement l'esprit AHS est définitivement perdu, mais en plus comme il n'y a plus assez de personnages vivant on rajoute des followers hystériques qui meublent la moitié de l'épisode avant de se faire trucider comme les autres... Bon, je ne parle même plus de la crédibilité, ce serait trop long... Je n'ai plus d'espoir pour cette saison, je vais certainement voir laconiquement le prochain et enfin dernier épisode sans conviction... Avant de pouvoir confirmer définitivement que cette saison sera pour moi la plus mauvaise d'AHS et de loin...
Le pire dans cet épisode je crois est lorsqu'ils préviennent que la suite est "dérangeante"... Car ce qu'il l'est vraiment, c'est que c'est d'une platitude et que rien ne fait vraiment peur, ce qu'il restait encore un peu dans les précédents épisodes a aussi disparu.
Il est vraiment temps que cela s'arrête...