Quel épisode excellent ! Les ennemis sont trois crans au-dessus de tout ce que la série a jamais fait. Leur curiosité et leur creepyness sont un sublime résultat de leur design plein de contrastes : une tenue du passé avec un sourire très dystopique, leurs sous-fifres prisonniers qui déambulent avec plein de gestes brusques tandis qu’ils glissent dans la nuit…

Leur aspect féérique donne l’une des plus belles scènes de la série lorsqu’on les voit surgir la première nuit, dans une sorte de “danse macabre”… d’ailleurs, ce n’est pas un hasard que “Danse Macabre” soit choisie par Giles comme musique jouée lorsqu’il parle de leur lore. Lore qui restera au final un mystère : je suis fan de leurs origines floues aux interprétations multiples. Si l’on ferme les yeux sur deux ou trois invraisemblances du scénario (pourquoi ne pas voler les coeurs la même nuit ? ils ont certainement le temps…), que l’épisode ne parvient pas à résoudre sans pirouette de dialogues.

Le reste est vraiment parfait. J’ai lu que Joss Whedon s’était donné le défi d’écrire un épisode conceptuel sans dialogues après avoir vu que les répliques étaient la partie préférée de la série. Et je dois avouer que je connaissais la réputation et le concept de l’épisode, et que j’étais plus que dubitatif sachant que je suis totalement d’accord : la force de Buffy réside bien plus dans les dialogues que dans sa réalisation ou son montage, par exemple. Le pari est osé mais entièrement relevé vu comment l’épisode construit tout son concept si original avec brio.

J’aime particulièrement la façon dont la musique porte le sens des scènes et prend le pas sur le discours. Je suis très fan de l’introduction de Tara, personnage qui avait tout pour être le personnage tertiaire introduit brièvement en début d’épisode pour devenir la cible de la menace du jour, et qui finit en fait par devenir une vraie nouvelle addition pour (enfin ?) redonner du sens au personnage de Willow. Idem, la nouvelle petite amie de Giles annonce enfin du renouveau pour son personnage. Même d’un point de vue fil rouge donc, c’est un épisode assez exemplaire, alors qu’on aurait pu largement lui pardonner de rester dans son concept ! En plus, cet épisode reste aussi très fidèle à l’ambiance de sa saison, avec un accent assumé sur l’humour (Spike/Giles c’est génial) et aussi des gags bien plus grivois (au moins 2 sous-entendus sexuels sur des mimes). J’aime bien le fait que cet épisode dans n’importe quelle autre saison n’aurait pas donné un si bon résultat.

A ce titre c’est l’occasion pour Riley et Buffy d’avancer enfin dans leur relation, et la scène finale est très pertinente pour souligner tout le paradoxe de la parole, à savoir comment selon le contexte, elle peut être gênante ou salvatrice. L’épisode n’est pas très long et ne va pas tellement loin là-dessus mais j’ai tout de même beaucoup apprécié voir les différentes réactions de la ville de Sunnydale et du monde sur un tel événement, ça aide vraiment à crédibiliser l’univers en gardant une partie réelle dans cet épisode très fantasy, façon Once Upon a Time (en mieux). Pour faire un rapprochement qui est bien plus un compliment pour moi, cet épisode m’a vraiment évoqué les idées brillantes qui arrivent sans crier gare dans Doctor Who, à savoir un épisode qui renverse toutes les attentes et tout le format et nous met une claque. Et je ne dis pas ça pour toutes les séries !

Excellent de A à Z, j’aurais aimé en voir plus et l’épisode n’est pas sans lacunes, il ne peut pas tout faire en 40 minutes (c’est criminel à quel point Joyce est écartée de la série par exemple), et en même temps, il vaut mieux en rester là ! En tout cas si cette saison 4 continue sa course, elle peut peut-être devenir la meilleure de la série, après avoir offert déjà sans aucun doute le meilleur run d’épisodes à ce stade.

Épisode très original et bien mené du début à la fin. Belle ambiance musicale, et même belle ambiance tout court. De l’humour, de l’action et l’intrigue qui avance (notamment Buffy/Riley). Très bonne idée, et bien exécutée.

Un épisode remarquable, avec une ambiance à la Tim Burton, qui montre que Buffy n'hésite jamais à innover, tenter des expériences, aller là où on ne l'attends pas. En plus, certains passages comme la conférence muette de Gilles sont hilarants.

Le meilleur épisode depuis le début de la série: des monstres effrayants, une avancée dans l'intrigue, la première apparition de Tara, des situations burlesques en absence de parole bref un pur régal !

L'un des épisodes les plus cultes de la tévlévision américaine. Un épisode très stressant et intense.

Un des épisode qui explique pourquoi la série est étudiée dans certaines universités. Le jeu avec la parole et le silence est présent de la première à la dernière minute de l'épisode. L'épisode montre qu'on communique plus facilement sans la parole.

Un épisode mythique...enfin il l'est pour moi. Je l'ai vu la première fois étant ado, il m'avait captivé...je l'ai revu récemment et je le trouve toujours aussi bien.

Une bonne idée cet épisode, la partie sans parole est vraiment sympa.