A part l’acting épouvantable d’Anya sur les trois quarts de ses répliques, j’ai trouvé que cet épisode était plutôt honorable !

Il est plutôt comique, mais j’ai bien aimé l’atmosphère étrange qui s’installe progressivement, et le mélange entre tropes du genre de l’horreur et tension sexuelle. J’avais du mal à comprendre où on en allait, et ce n’est vraiment que dans la scène avec Karen McKlusky (trop cool cette actrice <3), quand le scénario nous est expliqué, que les pièces du puzzle se sont assemblées.

La première partie de l’épisode reste en effet assez verbeuse et longuette, mais avec Buffy et Riley largement en retrait, ça permet d’autoriser plus de scènes avec tout le gang, notamment celles avec Giles ou Spike.

Si la prof Walsh avait été gardée en vie un peu plus longtemps, cet épisode aurait probablement eu une autre saveur. C’est un peu dommage de ne pas exploiter proprement le fait que tout a eu lieu sur la maison de l’initiative.

Tout de même, bien que la conclusion soit assez facile, ça fait un peu du bien d’avoir un épisode qui ne voit pas la sexualité comme quelque chose de foncièrement négative surtout pour Buffy, mais bien ici comme une batterie et un guilty pleasure, à travers la scène de fin amusante. La série a déjà passé des messages plus négatifs par le passé.