Ah bah c'est sûr que ce "Kneel" a vachement plus de gueule que dans GOT !
Fleabag
Mise en abyme hilarante et intense, Fleabag nous fait vibrer à travers l'esprit d'une femme colérique, pince- sans-rire, criblée de chagrin, de soucis et sexuellement instable qui se jette à corps perdu dans la vie moderne londonienne. Récompensée pour son travail, Phoebe Waller-Bridge réalise et joue le rôle ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 26 minutes |
Comédie, Comedy, Drama, Drame | BBC Three, BBC One | 2016 |
1 avis favorable
0 avis neutre
1 avis défavorable
Avis sur l'épisode 2.04
Avis favorable | Déposé le 12 juin 2020 à 17:35 |
Soudainement, on en revient à la mort de la mère de Fleabag, ce qui est très bien fait et nous plonge au cœur de la douleur des personnages. J'ai été personnellement plus détachée de l'ensemble, bien que cette scène dans le confessional soit émouvante (car enfin Fleabag parle !). Je ne m'attendais pas à ce que le prêtre cède à la tentation, mais c'est aussi le signe d'une relation complexe et honnête. |
Avis favorable | Déposé le 27 janvier 2020 à 10:42 |
J'avais détesté Andrew Scott dans Sherlock, mais là je suis amoureuse. Et cette série réveille mes fantasmes sur les prêtres défroqués. *rougit*. Non plus sérieusement je ne comprends pas Galax qui parle de baisse de régime, moi j'ai été happée et bouleversée d'un bout à l'autre de l'épisode. L'émotion de revoir Boo, très touchante, d'explorer encore un peu plus à quel point le deuil (de Boo et de sa mère) est à l'origine des névroses de Fleabag, et de constater qu'elle n'est toujours pas capable de le verbaliser. Mais en parallèle l'épisode n'est pas que sombre, puisqu'il est illuminé par ce désir mutuel, très beau malgré l'interdit, entre l'héroïne et son prêtre. Après tout, Dieu n'est-il pas amour ? (Ah, et j'ADORE la BO. Ces choeurs religieux qui viennent souligner l'émotion, c'est juste une idée géniale). |
Avis favorable | Déposé le 05 avril 2019 à 10:53 |
Andrew Scott est merveilleux. L'écriture du personnage est une merveille (on ne connait rien de lui et on s'y attache immédiament) et l'acteur sublime tout ce qu'on lui met entre les mains (comme dans Sherlock). J'ai particulièrement aimé le moment où Fleabag semble fuire la caméra, qui représente effectivement Boo (ce qu'on comprennait un peu dans le final de la saison 1, mais qui est désormais très clair ici) et aussi le regard de la morale. |
Avis favorable | Déposé le 04 avril 2019 à 19:55 |
Complètement d'accord avec Jo, cet épisode m'a scotchée. Déjà de par son format un peu à part, avec cette longue scène de flashback. On a toujours eu droit à des sortes de "flash-flashbacks" dans Fleabag, mais je ne crois pas qu'on ait déjà eu une scène aussi longue et qui revient autant sur l'origin story de pratiquement tous les personnages. Et puis cette scène de fin magnifique dans le confessionnal... Vous avez remarqué comme Fleabag est d'abord décontenancée par l'attitude du prêtre (bourré et plutôt agressif) quand elle arrive dans la pièce ? J'ai l'impression que c'est la première fois qu'elle est vraiment mal à l'aise face à quelqu'un ; d'habitude c'est l'inverse, c'est elle qui met les gens mal à l'aise. Bref, cette fameuse scène finale, où j'avoue que j'ai été déçue par la faiblesse du prêtre (mais en même temps émoustillée par ce "Kneel." hyper érotique), alors que Fleabag à ce moment précis n'attendait de lui qu'un cadre rassurant, et pas qu'il cède à l'appel de la chair. Pour le coup, j'aimerais aussi beaucoup connaître son passé, à ce prêtre. J'espère qu'on pourra un peu l'explorer. |
Avis favorable | Déposé le 02 avril 2019 à 13:47 |
Je n'arrive pas à comprendre comment cet épisode peut être perçu comme moins intense que le précédent. En ce qui me concerne, je suis restée scotchée devant tout du long. La relation entre le prêtre et Fleabag est magnifique. Cette tension entre les deux (sexuelle notamment), cette amitié naissante et le refus de Fleabag de se dévoiler sont particulièrement bien joués. Très bonne scène de l'enterrement, où on découvre chaque personnage sous un nouveau jour. La future belle mère qui commence à mettre le grapin sur le père, la relation père/fille qui n'était pas encore corrompue par sa nouvelle femme, Claire qui jalouse de manière beaucoup plus voyante Fleabag, mais surtout l'amitié avec Boo, particulièrement touchante (je rejoins vos avis sur les regards caméra : plus le temps passe, plus je me dis que c'est à Boo qu'elle parle). La dernière partie a été pour moi très forte. Le discours de Fleabag dans le confessional a été particulièrement rude et difficile à entendre. Il était d'une justesse rare et m'a fichu la larmichette. Sans compter la scène de fin, que j'ai adoré. Bref, je pense qu'il s'agit pour moi d'un des meilleurs épisodes de la série. |
Avis favorable | Déposé le 29 mars 2019 à 20:25 |
Fleabag, la première série interactive ? En effet, Marie-Louise et Jo_ se plaignent que la série fait trop dans les regards à la caméra, et bam, on nous présente un flashback qui dure un tiers de la durée, sans aucun moment de cet effet. Une telle réactivité et une telle écoute de ses fans, c’est fort ! Netflix peut se rhabiller avec son Black Mirror et son You Vs Wild…. Sinon encore du très bon. La partie sur l’enterrement de la mère permet d’enrichir le background (le père, la jalousie et l’humour comme gène héréditaire). Avec le retour de Boo, on vient même à se demander si, au final, Fleabag s’adresse aux spectateurs ou à son amie défunte. Le reste des scènes avec le prêtre sont toujours tops et Phoebe Waller-Bridge n’a jamais autant irradiante et intense que lors de la scène de confession. |
Avis favorable | Déposé le 28 mars 2019 à 14:33 |
Un épisode malheureusement un peu en-dessous des autres de cette saison, beaucoup moins amusant et intéressant à suivre. J'ai retrouvé certaines parties de la gestuelle et du jeu de Andrew Scott que je déteste chez lui (et que j'avais détesté dans Sherlock). L'épisode était d'ailleurs très (trop ?) prêtre-centré. Mais... Mais c'est sans compter sur cette fin assez tragique où Fleabag se confie. Phoebe Waller-Bridge assure toujours autant et la fin était volontairement à moitié malaisante et excitante je pense, avec cet "agenouillement" assez pervers. Fleabag nous avait annoncé en tout début de saison : "It's a love story." (première réplique). Visiblement c'est ce vers quoi tout le reste va tourné en effet, et il est difficile de voir si le prêtre va vraiment lui apporter quelque chose de bon ou non, si ce sera de l'amour, de l'amitié, ou encore plus de desespoir. Je suis toujours autant curieux pour la suite, malgré cette petite baisse de régime (vu le niveau de la série, cela reste tout de même bon, bien sûr). Et puis les flashbacks sur l'enterrement de la mère de Fleabag étaient ultra intéressants, ils ont permis de retrouver une Fleabag décomplexée avec Boo, de voir un aperçu du père "normal", pas encore contaminé par la marraine, et de le voir échanger un vrai dialogue avec sa fille. |
La mort de la mère, c'est un peu la pièce centrale de cette vaste série-puzzle qu'est Fleabag. Ironiquement, c'est son absence qui habite chaque épisode depuis le début de la série - le vol de la statuette qui concluait la fin du premier épisode, et été ensuite révélé comme un acte de rebellion de Fleabag envers sa belle-mère plus que comme un comportement de sale gosse - et dont la mort de Boo en saison 1 n'incarnait qu'un écho, une goutte d'eau qui provoquait le basculement de notre anti-héroïne. Il me semble d'ailleurs qu'on ne voit jamais le visage de cette mère, ce qui renforce le sentiment d'absence.
La série enchaîne les scènes aussi géniales qu'éprouvantes avec cette scène finale entre Fleabag et le prêtre. Personnage idéal, incroyablement rassurant, il se révèle faillible au moment où Fleabag se sent prête à accepter sa condition de prêtre. C'est aussi beau que tragique, mais la série sera sans doute suffisamment intelligente pour ne pas trancher sommairement entre ces deux options. Je suis en tout cas surpris de me retrouver aussi investi dans une relation qu'on n'a finalement peu exploré, mais il faut saluer le talent des scénaristes qui sont parvenus en quelques scènes à rendre le duo Fleabag/prêtre absolument magnétiquement. Je suis particulièrement frappé par le charisme d'Andrew Scott, bien loin de son Moriarty ici, tout en douceur et en fragilité.