On note plutôt bien parce que c'est toujours aussi agréable à regarder...

Par contre, on n'arrive pas à expliquer pourquoi nous ne sommes pas emballé. Peut-être par le fait qu'il y a pleins de séries vachement bien de nos jours, et que celle-ci est juste bien,

ou alors parce qu'il y a toujours quelque chose de kitsch, comme Mélisandre par exemple.

Mais comme dit plus haut, c'est toujours aussi chouette à regarder, et Rob a une sacrée présence!!!

Que l'attente fut longue pour ce season premiere (eh ouais, j'ai plutôt l'habitude de commencer les séries bien à la bourre et de m'enfiler les saisons à la suite, donc l'attente j'y suis pas trop habitué...) ! A tel point que lorsque le générique a commencé à défiler devant mes yeux ébahis, je me suis senti comme un vrai gosse le jour de Noël ; et je ne mentionne même pas mon hurlement de fan-boy hystérique lorsque la caméra s'est attardée sur Dragonstone...

Que c'est bon de retrouver Westeros, et avec eux les Stark, Lannister ou autres Baratheon que l'on apprécie ou que l'on se plaît à détester (le type qui joue Joffrey est d'ailleurs vraiment parfait pour le rôle...) ! Si vous avez aimé la première saison, il n'y a aucune raison de faire la fine bouche devant ce nouveau cru : l'épisode réussit à s'inscrire dans la continuité directe de ses prédécesseurs (la première scène est même assez abrupte), tout en prenant le temps de se poser et de nous présenter clairement la position de chaque personnage sur l'échiquier où se déroule le jeu des trônes.

Et tous ces personnages sont impériaux, aussi bien les anciens que les petits nouveaux, y compris ceux que l'on voit très peu : Daenerys, par exemple, n'apparaît que trois petites minutes, mais l'actrice est excellente, et la scène forte (avec quelques indices subtils sur les évènements à venir, et un travelling de toute beauté). Tyrion, quant à lui, n'a rien perdu de sa gouaille et de son esprit incisif, les fans du personnage seront aux anges. Je sais également que Robb est pas mal apprécié par les spectateurs de la série, et il faut avouer qu'il en impose de plus en plus : sa confrontation avec Jaime Lannister est un des moments forts de l'épisode, avec des dialogues remarquablement écrits et un loup franchement pas dégueu (même si les CGI sont un poil visibles). Et Cersei est vraiment un personnage ambivalent, bien plus que dans le bouquin : on peut d'ailleurs être reconnaissant envers la série de toujours pointer cette véritable complexité du personnage, entre doutes profonds, volonté de reconnaissance et véritable force (la scène avec Littlefinger, absente du livre, est à ce titre une très belle idée). Quant à Ned Stark, eh bien, le pauvre homme a beau ne plus être de ce monde, son spectre est absolument partout, aussi bien dans les motivations des armées du Nord que dans les reproches de Tyrion à sa soeur, aussi bien dans les présages du ciel que dans les draps de la Tour de la Main.

Voilà donc quelques anciens personnages qui gagnent en étoffe : mais comme s'il n'y avait pas assez de protagonistes comme ça, le show se permet d'en introduire quelques-uns de plus (et croyez-moi, c'est loin d'être fini...). Ainsi, on rencontre avec un certain malaise le sauvageon Craster, plus ou moins allié de la Garde de Nuit, et avec lui toute son incestueuse lignée de femmes/filles. Mais surtout, cet épisode introduit trois personnages pour lesquels je n'ai jamais caché ma fascination et mon intérêt : Stannis Baratheon, le frère de Robert, son fidèle chevalier Davos Seaworth, et la prêtresse rouge de R'hlorr, Mélisandre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis heureux : le casting est réussi, et les trois acteurs rentrent parfaitement dans leur personnage. Stannis semble extrêmement froid et sec, et fait montre dans ses quelques minutes d'apparition de la droiture et de l'austérité qui le caractérisent dans le livre. Le physique de Davos ne correspond pas exactement à l'idée que je m'étais faite de lui dans le bouquin, mais on se rend très vite compte que Liam Cunningham capte à merveille l'essence de son personnage, et notre Chevalier Oignon apparaît d'ores et déjà aussi attachant que dans l'oeuvre de George R. R. Martin. Et enfin, Mélisandre est juste fascinante, vénéneuse et inquiétante : Carice Van Houten est à fond dans le rôle, et ça laisse présage du meilleur pour le reste de la saison !

Voilà, cet épisode m'a comblé : je ne mets "que" 15 pour garder une certaine marge de progression (le plus lourd reste bien entendu à venir), mais je retrouve néanmoins avec un plaisir immense tout ce qui faisait le charme de la première saison, toutes ces petites scènes et ces dialogues qui en disent tant sans jamais forcer le trait, tous ces acteurs qui livrent une interprétation remarquable, et même un cliff de fin qui n'a pas grand chose à envier aux cliffs les plus intenses et les plus horribles de la saison précédente. Car encore une fois, c'est sans concession, et ça ne risque pas de s'améliorer par la suite...

For the night is dark and full of terrors !

Premières impressions: ca commence plutôt fort... Beaucoup de choses dans cet épisode, très bien amenées. Le rythme est beaucoup plus soutenu qu'en début de saison 1, logiquement.

J'ai bien aimé Stannis et Mélisandre, qui passe très bien. Tyrion/Dinklage est toujours trois coudées au dessus du reste.

Au final, beaucoup d'éléments clés sont introduits. J'ai hâte de découvrir Balon Grejoy.