La partie discussion politique sur l’organisation des élections est un peu expéditive et très dense, pas évidente à suivre ni très palpitante, même si on comprend que Pariston joue le jeu d’un antagoniste à gérer. Difficile de voir pourquoi un tel personnage a été mis à la seconde place de l’organisation Hunter, ce qu’un flashback entre Bean et Netero vient expliquer : “parce que c’est fun” — Netero confirmant ainsi son statut de gros troll, au même titre que Ging.

La seconde partie est hyper réjouissante en revanche, avec un retour dans la famille Zoldyck qui capitalise sur le second arc du manga. La relation entre Kirua et son père, bien que plus développée dans l’oeuvre 99 (que je considère canon ici), permet à l’anime de boucler la boucle où après avoir été sauvé par Gon qui était venu le chercher chez lui, Kirua retourne alors d’où il vient pour sauver Gon, ce que même un meurtrier sanguinaire comme son père semble comprendre. Le fait qu’Aruka apparaissent vraisemblablement de nulle part est hyper bien géré puisque sa présence a été teasé plus tôt dans l’oeuvre, mais surtout que Kirua prend le temps de faire la remarque que ça ne lui ressemble pas d’abandonner sa soeur. En effet, ça ne ressemble pas du tout au Kirua d’aujourd’hui, mais ça témoigne de toute l’évolution de ce super personnage depuis le début.

Le nouveau membre mystère de la famille, Aruka, se dévoile, et l’idée de son pouvoir de machine à souhaits avec contrepartie s’intègre totalement dans l’univers d’Hunter x Hunter. En plus, ça offre une nouvelle fois un sous-genre inédit dans ce nouvel arc, puisqu’on se dirige vers un aspect fable familiale très réjouissant. Le flashback qui nous montre en action les pouvoirs de cet enfant sur des intendants fait froid dans le dos et donne l’eau à la bouche concernant la résolution de l’anime et le sauvetage de son protagoniste.