Un épisode qui vient enfin lier, après déjà 50% de l’arc écoulé, la partie élections et la partie Zoldyck !

Avec le recul c’est très bien vu d’avoir attendu que le récit arrive organiquement à ce rapprochement. La voix-off peu subtile souligne à la fin “et ainsi donc, la querelle de la famille Zoldyck a été saisie par l’enjeu des élections !”, mais ça a son petit effet.

La façon dont c’est fait est un peu étrange en revanche, à partir du fait que Kirua sollicite Morel pour recevoir de l’aide de la part de pro-Hunters d’arrêter Irumi et ses marionnettes de Nen. On évoque alors un commandement “un Hunter ne doit jamais blesser un autre Hunter” pour justifier qu’il faut une preuve qu’Irumi blesse des civils pour l’arrêter, et ça implique donc de ressortir les divisions au sein de la politique. Mais c’est un peu rapide comme façon de dépeindre le monde politique de Hunter, et cette histoire de commandements aurait dû être introduite plus tôt (on rappelle que certains membres de la Brigade Fantôme sont des pro Hunters donc bizarre qu’ils n’aient pas été inquiétés plus tôt).

À part ça, c’est un épisode complet et assez riche, entre un combat relativement express mais plutôt cool entre Hisoka et Gotoh où ce dernier se fait tuer de façon assez sauvage ce qui est un peu inattendu à ce stade Hisoka ayant été largement “adouci” depuis son tout premier arc, en sa qualité de pseudo-antagoniste fan-favourite qui est fasciné par nos jeunes héros.

L’épisode montre ensuite un jeu du chat et de la souris à la Catch Me If You Can, où Kirua s’enfuie avec sa godspeed mais Tsubone nous sort un Nen assez bullshit pile adapté pour l’occasion où elle se transforme en moto de Nen ahah. Ce genre de pouvoirs bullshits pile adapté fait très “Chimera Ant” et n’est pas la partie que je préfère de l’esprit imaginatif de Togashi, qui était plus rigoureux à mon sens sur ses premiers arcs, mais ça reste au service d’une histoire très sympa, même haletante. C’est toujours sur fond d’un jeu de dupes où Amane et Kanaria déduisent ce qu’il faut savoir sur les déplacements de Kirua (avec une scène comique très drôle où il se fait rattraper à l’aéroport rendant sa course globalement inutile et mettant un terme de façon prématurée à l’aspect course-poursuite).