Je commençais à trouver que l’arc composé de deux sous-arcs : Kirua et Aruka d’une part, les élections Hunter d’autre part, ne saurait trop comment réconcilier les deux. Inévitablement, mon intérêt plonge un peu quand on revient sur la partie élections qui est moins développée et moins émotionnellement fournie que la famille Zoldyck.

C’était sans compter sur le retour en grandes pompes de Leolio qui vient foutre un point à Ging dans une des scènes les plus feel good de l’anime : ce poing de l’amitié dévoile que Leolio est bel et bien un Hunter accompli, un ami indéfectible de Gon (contrairement à Kurapika qui ignore ses appels), par opposition à Ging, qui se prend de drôles de piques par Pariston et des piques plus sérieuses de la part de Leolio. Ging aurait sans doute, largement pu éviter ce coup de poing et a sûrement déjà tout prévu, mais le montage de l’épisode tend à laisser glisser cet aspect pour l’instant.

Revoir toute une gamme de personnages au chevet de Gon, dont Melody, voir Morel interagir avec Leolio sur la meilleure manière de négocier avec Gotoh le majordome des Zoldycks implacables… cet arc culmine vraiment tout ce qui a précédé d’une façon très satisfaisante.

On continue donc notamment d’explorer la famille Zoldyck (c’est bien vu puisqu’il s’agissait de loin de l’arc le plus court), avec ses règles caricaturales très strictes qui permettent à l’auteur de se faire kiffer sur des montages imagés. J’aime bien aussi les sous-entendus qu’Aruka est une fille contrairement à son sexe de naissance plutôt appuyés ici. Revoir Kanaria est aussi très très cool et inattendu, tout comme l’introduction de nouveaux majordomes, dont Amane, une autre servante qui semble moins attachante, et surtout la terrible et géniale Tsubone, au design assez génial, qui impressionne Kirua et fait un clin d’oeil à sa relation conflictuelle avec Biscuit, une autre “baba” autoritaire !

C’est un épisode globalement plein d’humour mais l’ampleur des pouvoirs d’Aruka reste suffisant pour créer de la tension très efficace, comme lorsque Tsubone doit s’arracher un ongle. Le jeu de pouvoirs qui semble se dessiner entre Kirua et sa famille pour l’utilisation et le contrôle de la petite soeur est à la fois fun et palpitant.