Celui va prendre pour les autres. Je suis vraiment déçu par cette saison2. Avant, dans Mad Men, il y avait pour chaque épisode un effort de fait, sur la mise en scène ou sur l'écriture, pour rendre chaque scène originale et forte. Depuis le début de la saison, on a le droit à quelques rares bons moments noyés parmi des scènes anecdotiques ou sans suites. Du coup, on s'emmerde grave!

Une bête histoire de chien(s).

Duke se rend compte, en recevant ses enfants et son chien au bureau, que ce dernier est bien le seul au monde à lui porter un peu d'amour, et ça, ça fait mal à son petit coeur.

Peggy comprend après 18 épisodes (seulement...) qu'elle n'est considérée dans la boîte que comme une femme et non comme un partenaire.

Campbell se tape un mannequin de leur projet Playtex et rentre chez lui (avec un magnifique jeu d'ombre et lumière dans le miroir consistant à n'éclairer qu'une seule partie de son visage pour ne laisser l'autre que dans une noirceur inquiétante...) tout en faisant le sourire du joker.

Et puis Don n'accepte pas le miroir que lui tend Bobbie et la laisse en plan comme une conne; et pour nous montrer à quel point notre héros est en perdition suite à cela, on nous rajoute une scène dans la salle de bains avec 158 miroirs (seraient-ce des miroirs de l'âme, ouh le mystère subsiste...) dans lesquels sont reflétés Don tandis que le hasard fait que sa fille reprend une phrase prononcée par Bobbie et qui va faire vaciller le bellâtre.

Bref, Mad men renfile ses gros sabots qu'elle avait sûrement du paumer sous le canapé l'épisode précédent. Elle pourrait se contenter de développer une histoire, celle de Don qui vacille toujours un peu plus entre le Don-écran et ce qu'il est vraiment derrière mais non, cette série se perd et s'essouffle encore une fois dans une myriade d'histoires toujours plus grossières les unes que les autres.