Comme mon VDD, j'ai toujours du mal à écrire des avis sur cette série, du coup je me contenterai de dire que c'était génial, et l'arrivé anticlimatic de Tyrell osé ^^

Galax a raison : cet épisode est frustrant, mais complètement dingue. Je galère toujours pour écrire des avis sur cette série parce que c'est plus une question de ressenti. Les scènes avec Angela m'ont vraiment dérangée, j'étais vraiment nerveuse, parce que je ne comprenais pas, parce qu'elle ne comprenait pas, parce que rien ne semblait cohérent.

La frontière entre Elliot et Mr. Robot redevient WTF, Tyrell qui revient l'air de rien alors que ça fait deux mois qu'on n'en peut plus de savoir où il était, aucune nouvelle de Darlene, bref : on est encore totalement baladés d'un bout à l'autre.

Cette série est un putain de voyage. 40 minutes de trip.

Sam Esmail ne se cache plus de son inspiration Lynchienne avec cette intrigue totalement tirée d’un spin-off de Twin Peaks… and I’m here for it! Whiterose est toujours un personnage si charismatique et le voyage d’Angela cette saison si réussi, que malgré la longueur des scènes, j’étais absorbé. Et puis contrairement à Lynch, on obtient même un pay-off immédiatement dans le même épisode, ce qui pourrait même être décevant limite à ce stade. Mais comme l’intrigue est assez avare sur cette fin de saison sur d’autres cliffhangers (quid de la fusillade — qui a survécu ?), je prend totalement.

La série se fout donc légèrement de notre gueule en ne répondant à nos questions qu'aux moments complètement inattendus pour des effets anti-climatique au possible, comme Tyrell, clairement l’intrigue poids mort de la saison, qui aboutit à une rencontre dans un taxi presque inespérée.

J’aime beaucoup l’idée qu’Elliot prend Mr. Robot à son propre jeu et que les rôles sont inversés, ce qui permet de le suivre et d’arriver à retrouver Tyrell. La saison n’a pas fait figurer tant que ça Mr. Robot mais l’évolution de sa relation avec Elliot et les différents tricks meta ou intra-diégétique que le scénario trouve pour exploiter ce protagoniste aux multiples facettes est très divertissant. L’idée qu’on est relégué au rang d’observateur silencieux comme Elliot fonctionne vraiment bien.

A noter que l’ami qui a appris la technique de rêve lucide à Elliot pour voir au-delà de la réalité, s’appelle “Sam”… comme le créateur de la série. Smart !

Sinon, Price est toujours charismatique et les enjeux politiques sont toujours aussi présents avec Whiterose qui a aussi un bon temps d’écran, même si on sent que cette fin de saison sera plus une phase de transition qu’un bouquet final.