La première partie de l'épisode est effectivement excellente et parfaite pour un spectateur comme moi qui recompose ses souvenirs de la saison 1 datant d'il y a 4 ans au fil des épisodes. J'ai sans doute raté de nombreux détails, mais même dans ses moments les plus abscons Mr Robot est un petit délice formel qui repousse en permanence les limites du format télévisuel. Je suis limite un peu déçu que la deuxième moitié de l'épisode revienne à une narration plus classique, même si j'aime beaucoup l'évolution d'Angela et son association avec Darlène.

Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette deuxième saison de Mr robot pour le moment.

Alors oui les 15 premières minutes sont assez géniales, osées, créatives - mais elles n'empêchent pas cette impression très désagréable que la série navigue à vue sans objectif clair. On accumule les mystères mystérieux et les effets de suspens artificiels pour maintenir l'attention du spectateur, là où en saison 1 c'était le fond passionnant de l'histoire qui nous tenait en haleine.

Alors, oui, la forme est toujours éblouissante mais pour le moment le fond parait très creux. J'espère que les épisodes suivants me donneront tort.

Ca c'est du Mr Robot comme on aime !Un episode bluffant! mention spéciale pour cette intro de 15 minutes complètement folle

Je pense que la série n'était jamais allée aussi loin que lors de la première partie de cet épisode. C'est du génie, tant pour le message caché - le fond - que pour le rendu, la forme.

Mr. Robot se place là, et ça fait plaisir à voir. Cet épisode était juste du génie et Rami Malek est exceptionnel.

Un episode sensationnel de la part de la serie. Le premier acte est a la pointe de l’humour, hyper pertinent d’un point de vue meta aussi bien sur la serie en tant que production televisuelle, que sur ses propres personnages et intrigues. Les cameos d’Angela, Gideon et Tyrell parodissent tous les attentes du spectateur a ce stade sur leurs personnages respectifs dans la saison, tandis que l’image de la famille dysfonctionnelle qui emprunte l’esthetique des vieilles sitcoms avec leurs faux-conflits rigolos, appliquee a la famille Alderson completement toxique et violente, offre un contraste tres percutant.

L’episode a le tres bon gout de faire en sorte que cette hallucination ne dure pas trop longtemps pour la rendre vraiment speciale, tandis que la fin met en lumiere pourquoi elle est justifiee et coherente, avec une protection inattendue de Mr. Robot dans la continuite de ses developpements sur les episodes precedents. Le flashback sur l’enfance d’Elliot devoile la premiere scene ou le pere ne semble pas etre mauvais sur toute la ligne, et en ce sens elle donne une forme d’espoir et de douceur comme la serie se l’autorise rarement.

L’autre intrigue de l’episode consiste en une sequence d’infiltration qui est juste de l’or en barre. C’est hyper bien realise, avec des emprunts au genre a base de superbes plans sequences qui tranchent avec le style statique et excentre habituellement utilise par la serie. Les sequences sont riches en tensio et culminent dans un cliffhanger haletant ou Dom rencontre enfin Angela, confirmant l’intuition que tous les rouages de la saison commencent doucement mais surement a prendre place. De la meme facon, le fait que Cisco et Angela se rencontrent de nouveau dans une sequence riche en tension, ou bien meme revoir le gerant d’une superette que Dom affectionne qui subit de plein fouet la crise mondiale (donnant du sens a cette scene un peu HS dans les premiers episodes) sont d’autant de sequences qui paient.

Un excellent episode qui est sans probleme le meilleur de la saison a ce stade et l’un des meilleurs de la serie egalement.

Détails dans la critique...

AAAALF !!!! ♥

Sam Esmail avait dit que cet épisode était le meilleur de la série jusque là, et il avait bien raison, c'était une putain de tuerie, sur toutes les intrigues ! (Enfin il n'y en avait que deux)

Ce retour aux années 80 avec les acteurs qui surjouent c'était jouissif.

Et comme d'habitude, relation Eliot / Robot au top, que ce soit dans les flashback ou dans la réalité.