Oz
Oz. Oswald. Pénitencier de haute sécurité. Emerald city. Quartier expérimental de la prison créé par le visionnaire Tim McManus qui souhaite améliorer les conditions de vie des détenus. Mais dans cet univers clos et étouffant se recrée une société terrifiante où dominent la haine, la violence, la peur, la ...
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Terminée | Américaine | 55 minutes |
Historique, Drama, Action, Adventure, Animation, Anime, Children, Comedy, Crime, Documentary, Family, Fantasy, Food, Game Show, History, Home and Garden, Horror, Indie, Martial Arts, Mini-Series, Musical, Mystery, News, Podcast, Reality, Romance, Science-Fiction, Soap, Special Interest, Sport, Suspense, Talk Show, Thriller, Travel, War, Western | HBO, Série Club | 1997 |
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Avis sur l'épisode 6.08
Avis neutre | Déposé le 23 août 2015 à 13:37 |
Voilà, Oz est terminé. Ayant tout regardé d'une traite sans prendre le temps de noter la série, mes devoirs de vacances consisteront à donner un avis sur chaque épisode, ou au moins sur ceux marquants. Bien entendu, le final en est un, mais il me laisse vraiment un goût amer dans la bouche. Depuis la fin de la saison 4, il y'a une grosse baisse de la qualité de la série. Certains épisodes sont magnifiques (merci Cyril), mais dans l'ensemble, on ne retrouve pas le niveau du début de la série. De trop grosses incohérences sont présentes, et il n'est pas possible de passer à côté. Ce final fait 1h30, et pourtant, comme le dit CaptainFreeFrag, j'ai l'impression qu'on bâcle énormément de choses. Bien entendu, le plus représentatif reste Beecher/Schillinger/Keller. Cette confrontation existe depuis le début de la série, et son épilogue est juste ridicule. Tout ça pour ça ?... Idem pour Cyril O'Reiley. Si sa "fausse mort" m'avait arraché bon nombre de larmes, sa "vraie" ne m'a rien fait du tout. L'ensemble avait un goût de déjà vu, de "vite, il faut boucler cette histoire là", qui m'a déplu. Ce ne sont que deux exemples, mais cet épisode final en est truffé... Le changement de directeur, Martinez, Burr... Tant d'éléments qui auraient pu être tellement mieux exploités. C'est vraiment dommage, car la série a été d'excellente qualité pendant un long moment. |
Avis défavorable | Déposé le 24 mai 2011 à 18:31 |
Voilà un très mauvais épisode : c'est d'autant plus décevant qu'il clôt une série dont les premières saisons étaient vraiment intéressantes. A vrai dire, ce series finale, long à mourir, procure une sensation de malaise du début à la fin, sensation qu'on avait ressentie de manière diffuse pendant l'intégralité de la saison 6 : on a purement et simplement l'impression de se trouver devant une parodie de Oz, et les défauts récurrents à la série, s'ils pouvaient être mis de côté dans les premières années du show, sont ici exacerbés à un tel point que l'on ne voit plus qu'eux ! Ainsi, l'épisode souffre plus que jamais de la quasi totale absence de climax dans la série : en effet, c'est un parti-pris de Oz que de vouloir montrer des storylines qui progressent rapidement et qui n'ont jamais trop le temps de se poser, si bien que les évènements-clés arrivent souvent très vite et sont quasiment mis au même plan que d'autres scènes moins importantes. Si je repense à l'intégralité de la série, je ne vois que quatre épisodes qui présentent de réels climax bien préparés : le 1.08 avec l'émeute, le 4.01 (dont la construction était pour une fois remarquable), le 4.08, avec la disparition d'un personnage majeur dont je tairai le nom, et le 6.06, avec la scène de l'exécution. Mais ici, les quelques storylines qui trouvent une fin, et dont certaines ont été amorcées dans la première saison, sont vraiment bâclées et font l'effet de véritables pétards mouillés ! On prendra ainsi pour exemple la conclusion de l'arc Beecher-Schillinger-Keller : il y avait en effet quelque chose à tirer de cette représentation de Macbeth, mais ce qui est fait est juste ridicule, et je n'ai pu m'empêcher de penser "Tout ça pour ça ?!". Cet arc me permet de rebondir sur un autre défaut majeur de cet épisode : la psychologie des personnages complètement ratée. On sait que cet aspect n'a jamais vraiment été un point fort de la série, les personnages évoluant souvent de manière peu logique voire absurde (on se souvient notamment du tranquille Rebadow devenant psychopathe patenté ...), mais ici on atteint des sommets. L'acte final de Keller, donc, est totalement incompréhensible, et Beecher semble s'en foutre royalement. Alvarez tombe dans les bras d'un espèce d'épouvantail borgne horripilant. O'Reilly est devenu un Bisounours, et sa tragique promise vient l'embrasser dans une scène digne de One Tree Hill, juste parce qu'il fallait enfin la placer, celle-là, après une storyline qui traîne en longueur depuis la saison 2. Et Aggamemnon, violent ? Allons, restons sérieux ... La palme revient cependant à Lemuel Idzik, dont les motivations sont juste, comment dire ... nazes ? Enfin, certains arcs ne sont même pas achevés : on peut penser qu'il s'agit là d'une volonté des scénaristes et de Fontana de montrer que la vie en prison continue, mais au vu du reste de l'épisode (et de la saison), je tablerais plus sur une flemme chronique et un total désintérêt vis-à-vis de la qualité du show. Exemple frappant : on ne sait pas ce qu'il advient de Devlin, alors qu'il n'était pas bien difficile de faire une conclusion à cet arc qui sous-tend l'ensemble de la saison 6 et qui a provoqué la disparition d'une des figures majeures de la série. Bref, il n'y a presque rien à sauver de cet épisode catastrophique, qui constitue une fin indigne à Oz. J'en viens presque à penser qu'il eût été préférable que la série s'arrête à la fin de la quatrième saison, l'explosion de la prison ayant sonné en quelques sortes le glas artistique de la série : les deux saisons suivantes sont en effet médiocres et largement dispensables, à l'image de cet épisode qui m'a rendu bien amer ! |
La lumière vient de s’éteindre définitivement sur le visage d’Augustus Hill et sur Oz.
Dans mes souvenirs, ce dernier épisode était vraiment catastrophique. Au deuxième visionnage, il n’est juste que pas terrible.
Il est loupé car déjà il oublie son rôle d’épisode de fin de série et ressemble dans sa première partie à un épisode lambda en laissant beaucoup de storylines en suspension (Alvarez qui rechute, Busmalis).
Il poursuit aussi l’étonnante entreprise de nettoyage de cette saison 6 où la moitié du casting passe de vie à trépas (ici, Hoyt, tandis que Robson y va droit).
Mais là où il foire totalement est dans le sort réservé à deux de ses plus grands fils rouges.
1 – Cyril O’Reilly.
Pourquoi avoir fait il y a peu un épisode larmoyant sur sa fausse exécution pour en faire son remake deux épisodes plus tard en mode bâclé avec zéro émotion ? Il aurait mieux valu le faire mourir la première fois. Et le baiser entre Ryan et Dr Nathan est totalement grotesque.
2 – L’axe Beecher/Keller/Schillinger.
Le trio méritait indéniablement une bien meilleure sortie que celle proposée où Tobias tue les deux autres de manière ACCIDENTELLE !! C’est terriblement sans inspiration et indigne.
C’est avec un sentiment de bâclé que se termine Oz. La série, à ses débuts, était une arène où se sont affrontés des Titans, tout en étant un regard acide sur la société américaine et les vices de l’humanité. Mais à partir de la saison 4 (ce choix est arbitraire et correspond à la mort d’Adebisi, un de mes perso préféré), la série s’est essoufflée et est tombée dans l’excès. Trop de morts, de violences gratuites, d’intrigues grotesques (la pire sera la vengeance du fantôme de Cloutier), trop de facilités (les intrigues O’Reilly), trop de surenchère (l’escalade des vengeances entre Tobias et Vern) ont nui à la crédibilité de l’ensemble et la série a sombré dans parfois le n’importe quoi illogique.
Néanmoins, la série reste un grand moment, avec des personnages forts et des scènes mémorables à fortement conseiller à tous les sériephile