Et maintenant, ça cite directement Spielberg dans le texte... Comment je ne pouvais pas aimer ?

Une première partie vraiment violente, qui prend malheureusement des allures too-much. Il y a beaucoup trop de mondes dans ce village pour que Spear et Fang s'en sortent indemne. Alors oui, il y a la brume, mais ça n'explique pas tout. Ça devient même un peu gênant quand les blessures infligées aux "héros" disparaissent d'un plan sur l'autre.

Malgré ça, le message passe bien, deux victimes d'infanticides commettent à leur tour la même chose dans un déchainement absurde. Gendry vient presque interroger le spectateur : tu as toléré les tueries de la saison 1 parce que c'étaient des animaux et là, tu pardonnes à des marchands d'esclaves ? La seconde partie de l'épisode est sur ce point précis poignante et le showrunner parvient à créer une affection immédiate pour un père et son fils, le tout en moins en dix minutes, alors qu'ils ont des esclaves. Mira, qui finalement est resté peu de temps avec nos "héros" méritait-elle un tel carnage ? Ou la juste morale, celle de la bestialité primale ou celle de la raison ? Le shworunner renvoie dos à dos ses deux notions sans donner précisément de réponses.