C'est bon, c'est jouissif, c'est drôle. Rick et Morty réussissent sans peine leur grand retour dans un épisode vraiment très bon.

On peut dire que Rick et Morty reviennent en fanfare ! Qu'est-ce qu'il y a comme idées, réflexions et noirceur dans cet épisode, c'est assez insensé. J'avoue avoir cru à la storyline originel de Rick en good guy qui aimait sa femme, mais inutile de préciser qu'en réalité, Rick est peut-être le méchant ultime de l'histoire.

Puis bon, Phoenix Man quoi, un nom aussi pourri que génial. Le coup des 9 saisons supplémentaires est aussi excellent, surtout du fait de la nouvelle commande d'épisodes qui est passée y a pas si longtemps que cela.

Un épisode de reprise qui annonce plein de bonnes choses pour la saison.

C'est fun, mais c'est un peu l'overdose d'infos et d'idées qui n'aboutissent à rien. J'ai beaucoup aimé la partie où Summer pète un câble et veut déterrer le corps, et deux trois autres passages dont la séparation finale, mais j'ai l'impression que l'épisode a surtout servi a effacé de façon un peu aléatoire ce que la fin de saison précédente avait fait.

Comme toujours c'est super inégal en fait. Et il en va de même pour l'humour et le voicing.

Bon je mets 17 mais comme ça fait un moment que j'ai vus l'épisode et que je m'en rappelle pas completement, je vais juste parler de ce que je me rappelle: 9 seasons and a movie.

Oh..

My...

Good....

L'aboutissement parfait des deux premières saisons pour un épisode de fou, mené tambour battant et rempli comme un œuf d'idées ou de fausses pistes géniales (les origines de Rick), piochant dans sa mythologie (la planète des Rick, les cadavres dans le jardin) pour encore plus agrandir notre plaisir.

Cela pourrait être un final parfait, mais en plus l'épisode va encore plus loin en introduisant les thèmes d'une saison 3 prometteuse (jamais une séparation ne m'a fait autant plaisir).

Cet épisode de 1er avril (comme on dit "de Noël") valait tous les moments plus faibles (voir parfois bien nul) qu'on s'est affligé sur les premières saisons (notamment la première).

22 minutes...

La folie totale de ces 22 minutes, le nombre hallucinant d'informations que délivre cet épisode. Des références, des prédictions, des gags à foison, des personnages qui se complexifient toujours plus et ce final d'une noirceur absolue qui annonce une saison 3 ne ressemblant à rien de ce qui existe.

D'un côté, je suis un peu circonspect sur le cynisme permanent du personnage de Rick. Mais le génie et l'assurance sont effectivement très hauts. Et si Roiland et Harmon ont vraiment un plan en tête, le résultat pourrait être grandiose.

Phoenix Man <3

Le génie est haut. Très haut.

Déjà, lâcher un épisode le 1er avril pour que tout le monde croit à une vanne quand tu l'annonces c'est balaise. C'est, en outre, fait pile au moment ("one year and an half") après l'annonce de Mister Puppybuthols en fin de saison 2.

L’épisode en tant que tel est absolument génial. Il passe son temps à t'annoncer des trucs pour immédiatement te les démentir quelques instants après (l'intro, l'origin story, etc). Tout sauf... Sauf la fin où un Rick absolument horrible révèle son plan final.

C'est tellement sombre. Tellement Harmonien en fait (surtout avec la nouvelle image de sa boite de prod' où on le voit célibataire avec des canettes de bière et des chiens). Rick l'annonce lui-même d'ailleurs : ça va être la saison a plus sombre de toute. Tant mieux après tout puisque la saison la plus sombre de Community est aussi la meilleure.

Globalement un épisode extrêmement riche, avec des vannes dans tous les sens, des réflexions politiques (""They're going to use it as an excuse to take away our freedom!") et des références en arrière plan (Breaking Bad, Gravity Falls) qui viennent enrichir un contenu déjà hyeper dense. Si ce n'est pas du génie, je ne sais pas ce que c'est.