+ 1 obligé pour voir qu'ils n'ont pas fait une troisième édition de la bouse intergalactique qu'est l'Interdimensional Cable.

Sinon c'est un épisode qui va à mille à l'heure, qui montre bien une patte méchante et dure. Et la profondeur bien décrite par notre ami Garlax est bienvenue.

Et heureusement qu'on retourne à quelque chose de simple, parce qu'après le 7, je sais pas si j'aurais pu supporter un autre.

Ouf, on l'a échappé belle, on a failli avoir un nouvel épisode mix-up. Encore qu'au final, on l'a eu quand même.

Malgré de très bonnes idées (les écureuils) et un esprit méchant réjouissant, j'ai toujours un peu de mal avec ce genre d'épisodes, il y a trop d'idées, de choses à l'écran, d'agitation, je suis au bord de la suffocation et je finis l'épisode sur les rotules. Cela passe mieux lors de la deuxième vision.

Autre petit grief, je trouve que la relation Rick et Morty bégaie un peu. Cela fait plusieurs épisodes que Rick réalise de plus en plus que son grand-père est un monstre sans cœur, cruel, égoïste et psychopathe (même si nous spectateur savons que c'est un peu plus compliqué que cela), mais ils continuent néanmoins leurs aventures ensemble. Alors là, vous allez me dire "mais Rick a eu la mémoire effacé". Soit, mais il y a quand même une certaine redondance.

Cela commence comme un mélange entre Sandman et Labyrinthe et ça se poursuit sur 15 000 idées à la seconde. Rien à dire, c'est plaisant à regarder à plutôt amusant.

Mais.. Mais ils l'ont déjà fait comme le souligne Gizmo. Par deux fois. C'est un peu facile à ce stade là de la série et j'en attends vraiment plus.

Alors effectivement, je pense que rien n'a été fait au hasard. Le fait de mentionné qu'ils ont du changer de terre à cause des écureuils (ce qui est une reprise d'un scénario de Squirrel Girl) est sans doute le point canon le plus important. On peut ainsi supposé que Rick a bel et bien laissé un ancien Morty (qui pourrait être devenu Evil Morty, par exemple) sur une des autres Terre et qu'il a changé de Morty. Il ne veut donc pas que le nouveau Morty suive le même chemin et donc doit effacer ses souvenirs pour ne pas le faire souffrir (on rejoinds ici la thématique développé par Michel Gondry dans Eternal Sunshine)

Du génie ? Du génie !

Harmon nous refait le coup du clip-show méta, déjà parfaitement executé dans Community avec Paradigms of Human Memory, et le saupoudre de concepts géniaux, dans la veine du génial Total Rickall de la saison 2. Comme le souligne Narlax, l'épisode parvient en plus à s'intégrer dans les enjeux précédemment posés par la saison tout en posant, j'en suis sûr, des éléments essentiels dans la mythologie de la série. C'est très très malin et parfaitement exécuté.

Et l'idée de nous faire croire à un Interdimensional Cable 3 pour finalement nous proposer quelque chose de drôle et intelligent est géniale.

Un autre bon épisode, avec la référence aux Simpsons parfaite, la bonne dose de méta et de gags, un scénario peut-être un poil complexe inutilement mais à la chute inattendue.

Et c'est toujours super riche, j'ai eu envie de mettre pause toutes les minutes. Comme souvent cette saison 3 je suis surtout pressé de voir tout ce que cet épisode peut sous-entendre.

Après, cet épisode est un peu la clé du succès facile pour Harmon & Roiland : ils ont toujours 50 idées par épisode, une sorte de "clip show théorique" est donc l'occasion rêvée pour tout caler. Le passage des écureuils notamment est excellent.

Mais ya aussi de la profondeur que j'ai repérée dès le début, comme le fait que Rick efface tous les souvenirs heureux qu'il a de Morty car il ne veut pas admettre qu'il peut peut-être l'aimer.

Big up pour la référence finale à Doctor Who complètement useless, comme la référence de base d'ailleurs. Et la reprise rock du générique à la fin c'est beau.