J'ai adoré cet épisode. Quand j'ai découvert les parents, je me suis dit : "mais bien sûr, c'est évident !"

Chacun des personnages a les parents qui expliquent à la fois ses qualités et ses névroses. C'était bien écrit, bien joué, finement observé.

De très beaux dialogues dans cet épisode encore.

Episode basé sur la génétique et la famille, il permet de donner lieu à quatre storylines plutôt amusantes qui, par leur nature, n'auront pas de difficulté à s’entremêler.

- JD et son père, interprété par le formidable John Ritter, ont une relation à distance et peu chaleureuse. On découvre petit à petit un JD qui considère de manière hautaine un père qui n'est socialement clairement pas à la hauteur. On retrouve ce trait caractéristique de JD, son petit côté suffisant que Cox viendra briser, routine habituel d'un épisode de Scrubs. Cox apprend lentement à JD l'humilité nécessaire à l'exercice de son métier.

- Carla et Turk rencontre la mère de celui-ci et la rencontre s'avère assez fusionnelle entre les deux femmes. Elles sont toutes les deux réellement attachés à lui et se retrouvent sur ce point, mais leur ressemblance va terrifier Carla, la peur de perdre son identité. L'histoire est basique et le talent des comédiens suffit à rendre ce récit assez touchant.

- Elliott retrouve ses parents, révélant le schéma de parents ayant monté l'échelle sociale et désirant avant tout que leur enfant ne la redescende pas. Certes, la pression permanente est la source de ses névroses, mais aussi l'expression d'une certaine forme d'exigence.

Un épisode réussi, bien construit, très crédible, assez touchant et véritablement efficace.

PS: Le Janitor doit avoir un père dans l'armée car il est interprété par le terrible sergent instructeur de Full Métal Jacket de S. Kubrick.