Un final ultra mou, anti-climatique par rapport à ce que toute la saison a construit. C'est dommage, et en même temps réaliste du point de vue de la série de finir sur cette bascule "lente mais irréversible", sachant qu'il n'y a qu'une seule autre saison de prévu. Mais 57 minutes pour raconter tout ça, j'avoue avoir souvent regardé le temps restant, surtout que rien n'est vraiment imprévisible...

Le speech de Maarva a beaucoup de puissance, et j'aime le parallèle avec l'étincelle de la rébellion par Leïa diffusée par R2, qui est ici reprise par un droïde (en plus piteux état, plus proche du peuple et du deuil, mais représentant toujours le même combat incessant). Même si j'ai un peu hurlé contre les gardes de l'Empire qui mettent 150 plombes avant de couper le message, et même quand yen a un qui se décide, il est pas capable de recouvrir entièrement le robot de 40cm avec un drap (sérieux ?).

Je trouve aussi que Ferrix a depuis toujours été le gros point faible de la série : je me contrefous de tous les personnages, qui ne sont que des visages random sur un concept plus large de rébellion et d'opprimés... Mais ici l'absence d'attachement à tout le groupe d'amis de Cassian est un peu dommageable selon moi, on y perd en émotions (un peu osef que Bix s'en sorte ou pas... rien n'est vraiment fait avec eux...).

Et autant la révolte et la prise de position définitive de Cassian dans l'alliance font avancer les choses, autant l'intrigue sur la fille de Mon par exemple n'a vraiment pas bougé d'un pouce entre ici et il y a 3 épisodes. Drôle de construction quand même De plus, l'absence d'aftermath sur Ferrix ou sur Dedra et Syril rendent aussi cet épisode très frustrant comme conclusion. Donc même en prenant leur temps, j'ai trouvé que ce final a manqué de contenu.

J'ai tout de même beaucoup aimé la mention de Canto Bight par Mon, en grand fan du 8. Et puis, les Stormtroopers noirs et la scène d'encerclement de la manif qui à ce stade ne se cache même plus d'être la représentation de CRS et des violences de l'état policier, et la saison 1 dans son ensemble.

Juste un peu bête que la série s'ouvre et se conclue par les épisodes les plus faiblards. Mais je serai au rdv pour la saison 2 !

Les CRS impériaux m'ont pas mal surpris, mais sinon, la narration toujours impeccable porte un final vraiment tendu et prenant avec un récit étrangement réaliste d'une révolte aussi sanguinaire que désespérée. Grand final. Grande série.

Un final qui me laisse un petit peu sur ma faiml et qui pour la première fois use de facilités scénaristiques (les impériaux trop passifs pendant trop longtemps, une téléportation de Cassian dans le vaisseau de Luthen), il un épilogue sur l'"aftermath" de la rébellion sur Ferrix m'a manqué.

Reste une série vraiment bonne, très riche, avec des personnages intéressants et complexes chez les "gentils" comme chez les "méchants" et un univers qui a de la profondeur et beaucoup moins de manichéisme que ce à quoi Star Wars nous a habitué.

En fait, c'est simple - Il suffit de virer les jedis, les Sith et la Force pour que cet univers devienne intéressant ;)

Le dernier épisode se terminait par Andor apprenant la mort de sa mère sur une plage le soleil couchant. Il prend alors une décision qui le conduira... à mourir sur une plage.

Très belle montée en tension que cet épisode. Quatre factions en lutte, qui ne veulent pas les mêmes choses et on se demande de quel côté tout cela va basculer. Au final, c'est un robot et une morte qui déclenchent l'étincelle. Le discours de la mère d'Andor est magnifique et renvoie au flashback du début sur la rouille du père adoptif d'Andor : "Depuis trop longtemps, on a laissé la rouille s'installer." Encore un énorme travail sur le montage où tout se joue comme une chorégraphie. Andor s'en tire avec énormément de chances et un poil trop d'astuce scénaristique (Comment trouve-t-il le vaisseau de Luthen ?).

Magnifique série. Un p'tit miracle dans un espace de plus en plus aseptisé. Vivement la saison 2, avec la mort de Luthen et la reprise en main de la résistance de Mon (encore des scènes poignantes sur le mariage de sa fille au passage).