Un calme avant la tempête, avec le coeur de l'épisode clairement sur ce petit groupe dans la prairie, partie 2. Après l'introduction et la rencontre, ils apprennent pourquoi ils sont là. Cela donne des séquences de développement assez sympathiques où Andor brille un peu par sa perspicacité, et le personnage du jeune joué par le british effectivement très attachant et qui fait une analyse étonnante.

Et je suis toujours fan de tous ces plans avec le tie fighter qui fonce, me trucide les oreilles et me colle un frisson dans le dos. C'est rare.

Un peu moins fan de tout le reste de l'épisode qui est ultra morcelé : un peu de Mon Mothma qui se rend à une destination, un peu du vieux rebelle qui... attend le prochain épisode, un peu de la vie de la bureaucrate détective de l'Empire (qui est vraiment attachante avec son collègue, c'est dur de pas juste la soutenir) et de celle de Syril avec sa mère toxique..

C'est toujours assez bien écrit mais pour le coup on sent quand même que ça temporise pour un grand pas dans le prochain qui devrait être la mise en exécution du plan.

Un peu étonnée que les personnages du début de la série aient (temporairement ?) disparu, mais que le sosie de Kyle Maclachlan reste. Mais les nouveaux personnages et enjeux sont prometteurs.

Je suis trop fan du personnage du jeune rebelle. Là où une écriture peu inspirée nous aurait vendu un archétype de jeune "bleu" naïf, elle nous offre un jeune révolutionnaire intellectuel et attachant, enthousiaste et profond, qui est clairement celui du groupe qui a le plus de recul et d'idées sur cette rébellion encore embryonnaire.

Ah, et que les paysages sont beaux.

“Everyone has their own rebellion.”

Tout est dit. Elle peut venir d'une envie de vengeance, de l'argent, de la frustration, etc. Chacun possède son combat et tous doivent s'unir pour faire face à un Empire qui n'a jamais fait aussi peur depuis "L'Empire contre-Attaque". Voilà, ils sont là tous autour du feu, en quasi-guenille, en visant un objectif qui leur semble noble. C'est le personnage de Karis qui le précise bien : "Les atrocités se multiplient tellement que les gens oublient. C'est ça le fascisme". Ou comme Staline l'a autrefois formulé : "La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique." Mais de ces morts, de ces coups de haches donnés, puis redonnés, il en reste toujours quelque chose. En l'espèce, ces hommes et ces femmes qui, avec leur bras et leur cerveau, s'apprêtent à faire le coup du siècle ou périr en tentant de le faire. Chacun dans son idéal.