Tales of the Tardis
Classic Doctor Who duos are reunited as they board a very special TARDIS on a nostalgic voyage through space and time.
En cours | GB | 90 minutes |
Science-Fiction & Fantastique | BBC iPlayer, | 2023 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 07 novembre 2023 à 16:56 |
C'est assez mignon, mais très anecdotique. Jamie le sexiste n'a eu que des filles et a appris deux-trois trucs. Zoé est devenue présidente de l'Australie, parce que pourquoi pas. Il manquait peut-être juste une petite scène où Jaime sort la flûte de Two pour nous jouer un morceau (P'tite vibe Outers Wild) |
C’est le seul épisode de la série classique que je n’ai pas vu parmi les 6 fragments de Tales of the TARDIS. Je préfère me garder sa découverte intégrée à son ère et ne noterai donc pas cet opus de Tales pour le moment.
Étonnamment, ça fonctionne tout de même vachement bien. Là où le premier Tales posait les bases et accentuait sur la thérapie du Docteur et l’acceptation de ses sentiments à l’égard de ses compagnons, ici, c’est focus sur les compagnons du Docteur, ce qu’ils gardent de leurs aventures.
Et quel meilleur choix que d’avoir pris ceux qui avaient connu le sort le plus injuste, à savoir de tout oublier ? Ce retcon bienvenu vient donner du poids à ce TARDIS mémoire une nouvelle fois, en inscrivant la vie que les compagnons ont mené dans la lignée des enseignements qu’ils tirent du Docteur, dans leur inconscient.
Je ne sais pas à quel point la vie de ces deux compagnons, que je connais peu, est à la hauteur des attentes des fans. Je les ai trouvés plutôt touchants, drôles dans leurs quelques gags, et avec une alchimie palpable. Et en tout cas, en termes de symbole, ils représentent le fait que le monde du TARDIS ne nous quitte jamais vraiment, et qu’il transcende même les souvenirs puisqu’on peut embarquer le Docteur avec nous dans notre vie même en l’ayant oublié.
Ensuite, le festival de références est plus basique. Même si l’ère de Two est celle que je connais le moins, j’ai repéré la plupart des easter eggs (Wheel in Space, Ice Warriors…). Le passage où ils se souviennent de Victoria et imaginent la vie qu’elle a dû mener est particulièrement réussi. Même chose pour l’hommage à Two, qui est délicat et touchant. Qui de mieux que ses compagnons pour en parler, après tout ?
D’ailleurs, l’idée qu’au bout du compte, tous les compagnons sans exception seront invités par le Memory TARDIS à venir raconter leurs histoires au coin du feu, est vraiment très belle et très Doctor Who.
Ces deux compagnons ont quant à eux pour point commun avoir été forcés de retrouver une vie normale, ce qui implique visiblement de construire une famille, et ainsi l’épisode aborde aussi la transmission du rêve Doctor Who à travers les générations.
À nouveau, le récit ne peut pas durer pour toujours, comme si ces petits segments ont conscience de leur préciosité et de leur durée très courte. Pourtant, comme le rappelle Zoe à la fin, il suffit de fermer les yeux, de se souvenir du TARDIS, de remettre les vieux classiques et ils prennent de nouveau vie…